vendredi 21 juin 2024

Le test de Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin

Après la belle surprise qu'a été Monter Hunter Stories, on a voulu tout de suite repartir à l’aventure en allant voir ce qui se passe du côté de l’île de Hakolo afin de continuer de faire ami-ami avec les monsties de la saga signée Capcom. On a testé Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin avec un code fourni par l’éditeur, voici notre verdict…

Sommaire

1. Une nouvelle menace à affronter
2. La série a trouvé son style
3. Une autre façon de jouer
4. C’était une bonne idée de repenser la saga
5. Pourquoi on aime Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin ?

Une nouvelle menace à affronter

Le monde des riders et leurs monsties n’a pas fini de nous conter ses récits d’apprentis aventuriers qui vont se démener pour sauver le monde d’une nouvelle menace. Tout commence sur l’île de Hakolo où les plus jeunes rêvent de devenir rider. Mais la quiétude des lieux est bouleversée par la disparition soudaine et totale des Rathalos, une disparition qui pose question et fait craindre au pire. Et si la prophétie qui dit que : « Quand les ailes se déploieront, un désastre s'abattra sur les terres » était sur le point de voir le jour ? Mais avant de faire la rencontre avec le légendaire Rathalos, on va devoir faire nos premiers pas en tant que rider.

« On reprend les bases pour faire front face à la nouvelle menace qui s’annonce »

On se glisse dans la peau du petit-fils de Red, la légende des riders et c’est la jeune Ena qui nous montre toutes les ficelles du métier. Il faut bien ça pour prendre conscience des enjeux qui se présentent à nous. Pas le temps de se pavaner, on doit montrer de quoi on est capable lors de notre premier combat initiatique, on reçoit en récompense un œuf qui renferme un rathalos. À nous de veiller sur lui et sur le ratha qui ne manque pas de pointer le bout de son nez. Dès lors, les interactions que l’on aura avec lui vont rythmer notre vie de rider : notre aventure, qui s’annonce épique, peut commencer. On a été encore plus emballé qu’avec le premier opus. C’est plus recherché, les personnages sont plus attrayants et l’histoire plus développée. On a trouvé ça moins enfantin, la série « Stories » gagne en profondeur.

La série a trouvé son style

Capcom a trouvé le style visuel des titres Monster Hunter estampillés « Stories » pour les démarquer des précédents et pour montrer qu’ils s’adressent aux plus jeunes. C’était le cas avec le premier titre et c’est aussi le cas avec Wings of Ruin. On est toujours bluffé par l’ambiance et le ton que confère le cel-shading. Ce que ce côté anime apporte est toujours aussi efficace et ne nous a pas déçus. Les environnements sont détaillés, bien travaillés, on a noté quelques textures « bof », mais globalement, le résultat est très bon. Quand on prend de la hauteur à dos de Rathalos, on découvre la beauté de l’ensemble ce qui donne une autre vision du jeu. Une mention spéciale est à apporter à la bande-son de Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin qui est sublime et encore plus travaillée que celle du premier titre.

« On est toujours bluffé par l’ambiance et le ton que confère le cel-shading »

D’une manière générale, on peut dire que les ambiances sonores sont soignées et collent parfaitement à chaque zone. Elles contribuent à notre immersion, surtout que les dialogues sont doublés (en anglais ou japonais avec des sous-titres en français), c’est vraiment un plus qui rend le jeu plus vivant. On ne le dira jamais trop, le doublage est très important pour donner de la vie à un titre, c’est toujours frustrant d’avoir des personnages « muets », les faire parler, ça change tout.

Une autre façon de jouer

Dans cet opus, notre terrain de jeu s’étend sur cinq zones qui offrent une faune et une flore spécifiques pour varier les plaisirs, ce qui est habituel pour la saga. On retrouve également un village qui sert de hub et qui offre tout ce dont un bon rider a besoin pour bien se préparer avant de partir à l’aventure et c’est nécessaire, car les zones sont vastes. L’exploration s’avère des plus plaisantes, car on peut choisir le monstie que l’on veut pour se mouvoir et même se rendre invisible. C'est très pratique quand on chasse les trésors et que l’on veut récolter des ressources. Avant toute chose, si on veut rassembler une belle équipe de monsties, il faut partir à la recherche d'œufs à faire éclore pour ensuite élever les bébêtes. L’idée est de trouver les tanières de monstres dans lesquelles il faut avancer à pas de loup et ne pas se faire repérer, sans quoi il faut affronter le monstre. Ça nous a rappelé les autres titres de la saga avec le Kulu-Ya-Ku, celui qui aime fouiner dans les nids des autres grands monstres afin de voler leurs œufs. Les tanières sont indiquées sur la carte ou découvertes au fil de nos explorations. C’est dans ces tanières que l’on trouve les œufs rares, donc susceptibles de nous donner un monstie puissant. Cela étant, il faut le faire éclore et suivant ce qu’il contient, on intègre (ou pas) le bébé monstie dans notre équipe. Chaque monstie a ses propres capacités, il convient de faire des choix pour composer sa dream team.

« Si on veut rassembler une belle équipe de monsties, il faut partir à la recherche d'œufs à faire éclore »

Une fois que la chasse aux œufs s'est montrée fructueuse, on peut s’appliquer à combattre avec notre monstie et maîtriser tout ce que l’on doit faire pour devenir un bon rider. Ça passe par la gestion des monsties, de son équipement, sans oublier de crafter, forger, choisir et maîtriser les armes qui conviennent le mieux : bref tout ce qui fait un bon jeu Monster Hunter. Il faut aussi s'acquitter des quêtes principales, d’arènes et secondaires pour gagner en expérience et en matériaux. C’est vrai que l’enchaînement de quêtes, surtout les secondaires, s’avère répétitif et peut lasser, mais c’est important de les faire si on veut faire le plein de matériaux. Ensuite, la maîtrise du Rite de transmission est très importante, car elle permet de transférer des gènes d'un monstie, sur un autre monstie. Ce rite de transmission sert surtout à le rendre plus fort. Le gameplay s’est musclé par rapport au premier opus. On avait déjà bien apprécié cette autre façon de jouer à Monster Hunter, avec Wings of Ruin c’est encore plus vrai.

C’était une bonne idée de repenser la saga

Ce qu’il y a de séduisant avec ce qu’en série télé on appellerait un spinoff, c’est que la série « Stories » a trouvé son style visuel kawaii qui lui donne ce côté anime, son gameplay RPG des plus accessibles et son séduisant côté Pokémon. Ce second volet reprend tout ça et va même plus loin afin que les premiers joueurs, qui sont devenus des maîtres riders, puissent découvrir de nouvelles sensations avec une expérience de jeu upgradée, car plus « complexe », même si on reste toujours sur un titre accessible au plus grand nombre. Finalement, on se dit que le jeu n’est pas si éloigné que ça de ses aînés. Le fond est là, il n’y a que la forme qui change et on doit dire que le paquet est bien joliment emballé.

Pourquoi on aime Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin ?

Parce qu’il tranche avec les opus plus traditionnels de la saga et qu’il s’adresse à tous les types de gamers. C’est le titre parfait pour se familiariser avec l’univers Monster Hunter. Même si le gameplay lui est propre, on retrouve tous les éléments de la saga. Les novices pourront découvrir les marqueurs clés qui font le succès de la série alors que les habitués se régaleront des différentes références aux précédents jeux, apprécier les spécificités du jeu au niveau du gameplay et son côté Pokémon. Monster Hunter Stories 2 est donc un bon moyen de s’évader et de nous changer nos habitudes, surtout quand on est fidèle à la saga de Capcom.

L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 5/5
GAMEPLAY :4/5
L’AVIS GÉNÉRAL  : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]

Pour en savoir plus, mate la vidéo de Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin

> Monster Hunter Stories 2
Wings of Ruin

un jeu Capcom
sur PS4, Switch et PC
déjà dispo.

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