SOMMAIRE
1. Nouveau monde, nouveaux codes
2. Un jeu qui se démarque par son style
3. Attaques, armes et armures
4. Une belle surprise
5. Pourquoi on aime Monster Hunter Stories ?
Nouveau monde, nouveaux codes
En 2016, Capcom sortait sur 3DS, un nouveau jeu de la saga Monster Hunter qui avait la particularité de se démarquer de ses prédécesseurs, par son style et son gameplay. Ce n’était pas le premier titre MH à avoir les honneurs de la console portable de Nintendo, mais c’était le premier jeu à se présenter sous la forme RPG et ça a changé pas mal de choses. Le succès a été au rendez-vous, une suite est même sortie plus tard, dont une version remasterisée est également sortie (lire notre test de Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin sur PS4). L’éditeur d’Osaka qui s’applique à nous proposer des remasters de ses classiques entre les sorties de nouveaux jeux a eu la bonne idée de retravailler Monster Hunter Stories pour le remettre au goût du jour des consoles de salon.« C’est le premier jeu de la série à se présenter sous la forme RPG et ça a changé pas mal de choses ! »
C’est ainsi que l’on découvre le village de Hakum où il n’y a pas de chasseur, mais des riders de monstres, ceux qui vont élever des monsties et chercher à créer un lien fort entre le Rider et sa monture. Au début de l’histoire, on fait la rencontre avec Lilia et Ren, deux amis d’enfance qui vont faire leurs premiers pas en tant que rider et découvrir un univers unique. Ils vont être confrontés au fléau noir qui menace le monde, aux chasseurs qui traquent les monstres et vivre une aventure qui renforcera les liens d’amitié.
Un jeu qui se démarque par son style
Les décors de Monster Hunter Stories annoncent la couleur. Ici, l’ambiance est plus enfantine que dans un titre traditionnel de la série. Il suffit de regarder les personnages avec leur côté kawaii tout droit sorti d’un anime pour le constater. Ce sentiment est renforcé par la réalisation en cel-shading. Cette direction artistique est séduisante et donne une vraie identité graphique au titre. Le terrain de chasse des riders est varié et n’a rien à envier aux autres opus de la saga avec une vraie diversité en proposant des biomes qui vont du désert, aux plaines, en passant par la neige et un volcan. Cette version remasterisée du titre nous permet de profiter de graphismes plus beaux, de textures plus travaillées et des modèles soignés. Ça reste un remaster (et non un remake) d’un titre sorti en 2016, donc il faut le prendre comme tel et ne pas chercher la perfection. On le verra avec le test du second opus, la suite est un cran au-dessus au niveau des graphismes, mais en gardant en mémoire qu’il a été développé pour la 3DS, on prend conscience du travail effectué avec un rendu plus que correct.« Le doublage s’est enrichi et étendu à de nouveaux personnages pour garantir une plus grande immersion dans le jeu »
Ce remaster permet à Monster Hunter Stories de se mettre au niveau des consoles de salon. On a testé le jeu sur PS5 avec la version PS4. Ainsi, même sur très grand écran (65 pouces) le résultat est à la hauteur de nos attentes et permet à l’aventure de prendre le large en profitant du format 16:9 pour notre plus grand plaisir, car l’immersion a été totale. Du côté de la bande-son, il y a aussi de l’amélioration avec l’ajout de doublages de certains personnages qui permet d’avoir une aventure plus vivante, donc plus prenante. De disponible, il y a soit le doublage anglais ou japonais, avec les sous-titres en français. Ça aurait le must de proposer un doublage en français, néanmoins, on aime ce genre d’initiative qui permet de proposer une expérience plus riche.
Attaques, armes et armures
Les graphismes nous font dire que le jeu s’adresse aux plus jeunes, le gameplay confirme cela puisqu’il se veut plus simple et épuré de difficultés. C’est le titre idéal pour ceux qui n’ont pas l’habitude ou ne maîtrisent pas les jeux de rôle. En fait, Monster Hunter Stories est une bonne porte d’entrée pour s’essayer au genre tout en se familiarisant avec l’univers et les codes de la saga MH. Pour résumer, le système de gameplay repose sur des combats au tour par tour. Il faut faire preuve de réactivité pour placer les coups au bon moment, et d’observation pour utiliser la bonne attaque. Elles sont au nombre de trois, la « Force » qui prend le dessus sur la « Technique » qui prend le dessus sur la « Vitesse » qui est plus forte de la « Force ». La boucle est bouclée. Il convient donc de faire les bons choix, en fonction de son adversaire, pour remporter les combats.« Un gameplay épuré de difficultés pour permettre au plus grand nombre de jouer »
Connaître les bases, c’est bien, mais pour être vraiment efficace, il faut profiter de toutes les options qu’offre le gameplay comme les armes et les armures à forger et à améliorer auprès du forgeron : comme dans n’importe quel jeu MH. Des équipements tout droit sortis des autres titres de la saga, les fans apprécieront. Ultime chose à connaître, ce sont les Talents d’amitié, des coups ultimes et puissants (comme le « Feu céleste » du Rathalos) qui font la différence. Pour en bénéficier, il faut lier des liens très proches avec son monstie afin de le chevaucher pour déclencher ces coups. On le voit, le gameplay n’a rien de compliqué et le revers de la médaille de cette « simplicité » c’est le côté rébarbatif qui apparaît sur la longueur du jeu, surtout lors de longues séances de jeu.
Une belle surprise
Ami rider, lève-toi, chevauche ton monstie et (ça ne serait pas un vrai MH s’il n’y avait pas de félyne) part avec Navirou explorer le monde de Stories. Le petit côté Pokémon (quand on doit récupérer des œufs pour les faire éclore et ensuite entraîner le monstie) nous a fait craquer. Oui, Monster Hunter Stories est destiné aux plus jeunes gamers, ça se retrouve dans les graphismes et la direction artistique, mais également dans le gameplay qui s’avère beaucoup plus accessible que celui de ses ainés. On pouvait se demander si cette « simplification » allait mettre de côté les chasseurs les plus expérimentés, ceux qui ont fait leurs armes sur les premiers opus, qui ont poncé Monster Hunter World et ceux qui attendent avec impatience Monster Hunter Wilds. Si on garde à l’esprit que c’est un jeu à aborder différemment des autres, on prend beaucoup de plaisir à jouer les dompteurs de monsties et faire ami-ami avec eux.« On a pris beaucoup de plaisir à se familiariser avec les mécaniques du jeu pour découvrir un titre différent et divertissant »
Parce que Monster Hunter Stories est un RPG, l’accent a été mis sur l’histoire qui offre une intrigue prenante qui ne nous a pas déçus. La façon dont elle est contée, elle s’adresse aux plus jeunes. Un sentiment qui est renforcé par les graphismes. Il faut se remettre dans le contexte de la sortie originale sur 3DS, la console portable qui était destinée à un public plus jeune que les consoles de salon. Tout est fait pour que le jeu se distingue et prenne ses distances avec les jeux traditionnels de la série et ça fonctionne très bien. On a hâte de découvrir la suite.
Lire aussi : Monster Hunter Wilds se dévoile lors du State of Play
Pourquoi on aime Monster Hunter Stories ?
Cette version remasterisée de Monster Hunter Stories nous propose la version ultime du jeu et pas uniquement pour ses améliorations techniques. On l’a vu, le doublage a été amélioré et Capcom ne s’est pas arrêté là en incluant les mises à jour qui étaient uniquement disponibles au Japon. Désormais, on a accès au contenu des updates 1.20 et 1.30. Les vrais fans se régaleront du « Mode Musée » qui regroupe les musiques du jeu et les croquis de développement, dont certains inédits : une mine d’or très intéressante.
L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 4/5
GAMEPLAY :4/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 5/5
[ LA NOTE : 17/20 ]
Pour en savoir plus, mate la vidéo de Monster Hunter Stories :
> Monster Hunter Stories
un jeu Capcom
sur PS4, Switch et PC
déjà dispo.
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