Il était une fois dans l’imagisphère
Si la vie à Pachtwork, est belle, colorée et douce, Sackboy et les Sackripants
vont découvrir que le rêve peut virer au cauchemar avec l’arrivée de Vex, une
entité malveillante née du chaos et de la peur, qui n’a qu’une idée en tête,
semer la terreur. Le vil ennemi de Sackboy se rassasie des cauchemars des
habitants de l’imagisphère, mais notre héros tout droit sorti de sa LittleBigPlanet
va jouer de ses petits bras cousus de fil blanc pour affronter la bête. En
effet, Vex a pour projet de construire un Tournebouleur, une machine destinée à
apporter la désolation dans ce monde idyllique. Sackboy part à l’aventure pour libérer
les Sackripants et permettre à ce beau monde de revivre une vie de rêve.
L’HISTOIRE
Note 4/5
Plus vrai que nature
Une chose est sûre, et visible dès les premières secondes, Sackboy :
A Big Adventure est tout simplement beau. Les décors DIY sont magnifiés
par la résolution 4K, les 60FPS et un travail sur les lumières qui rend les
textures plus réalistes que jamais : on arrive encore à être étonné, mais
c’est de la « faute » à la puissance de la PS5.
C’est coloré à souhait, c’est mignon et soigné dans les
détails. On prend plaisir à vagabonder pour explorer les lieux. La beauté des
décors nous distrait parfois et l’on se fait rattraper par un ennemi parce que
l’on contemplait un effet de lumière hyper réaliste.
En tournant sur PS5, le jeu bénéficie d’un temps de
chargement minimum. C’est un atout qui semble anodin, mais qui fait toute la
différence. On veut jouer, il suffit de claquer des doigts et l’on joue. On
prend vite goût à ce petit confort qui rend l’expérience gaming si agréable.
L’une des marques de fabrique de la saga, c’est la bande-son
qui colle aux mondes et qui contribue à créer une véritable ambiance et ainsi singulariser
chaque chapitre de l’aventure. Ici encore, le choix a été soigné et l’on a
adoré les niveaux musicaux avec une sélection de titres éclectique : On
n’en dira pas plus pour ne pas gâcher la surprise, mais l’idée était bien trouvée.
L’IMAGE ET LE SON
Note 5/5
Petit, mais costo le Sackboy
La course contre la montre pour stopper les plans de Vex a commencé et
c’est en visitant les six mondes du jeu que l’on arrivera au terme de la Big
Aventure de Sackboy. Mais pour débloquer les mondes, les uns après les autres,
il faudra collectionner les orbes de rêve (plus ou moins) dissimulées dans le
décor. Il faudra parfois reprendre des chapitres pour acquérir le nombre
adéquat, mais, pas de panique, ils se bouclent assez rapidement, pas de quoi
avoir envie de laisser tomber le jeu.
Sackboy, en bon petit héros de jeu vidéo, court, saute,
tape, fonce dans le tas, « vole », esquive, s’agrippe à tout ce qui
est spongieux et, quand cela ne suffit pas, il peut compter sur un grappin, un
jetpack et même un boomerang. Et quand ce n’est pas assez suffisant, des potes
Sackripants répondent présents pour mettre la raclée aux boss. Ce n’est pas
très original pour un jeu de plateforme, mais ça reste efficace.
La saga LittleBigPlanet
a fait sa renommée sur la possibilité de jouer en coop jusqu’à 4 joueurs, ici en
local en connectant une DualShock 4 à la PS5. On regrette que la coop en ligne
ne soit pas dispo au lancement du jeu, mais un patch devrait arriver dans les
prochaines semaines pour remédier à cela. Cette Big Aventure réserve donc des
niveaux qui seront uniquement faisables à plusieurs. Tu n’auras pas le choix,
si tu veux platiner le titre il te faudra faire appel à tes
« sackripotes ».
Chaque monde demandera de collectionner des bulles de
rêves, des collectabelles (à dépenser dans la boutique de Zom Zom pour acheter
de nouvelles tenues à Sackboy) et autres éléments de décoration, un résidu des
titres qui permettaient de créer son propre monde. Ici, les pièces collectées
servent à customiser ton Sackboy. Il faudra battre des ennemis, trouver des
passages secrets qui dévoileront des orbes. La mécanique se répète chapitre
après chapitre, mais le level design fait preuve d’originalité et de diversité,
ce qui permet d’éviter l’ennui.
Et puis on aura bouclé le jeu, après avoir tenté de tout
ramasser et d’avoir obtenu des high score dans chaque monde. Cette aventure
s’arrête là où la vraie expérience LittleBigPlanet commençait avec la partie
création. On regrette que cela ne soit plus possible, mais à bien y réfléchir,
Sumo Digital a peut-être fait preuve d’humilité pour ne pas tenter de rivaliser
avec la maîtrise qui a fait la renommée de Media Molecule. Le studio n’aurait
certainement pas pu dépasser le niveau d’excellence de Dreams. Alors oui,
on regrette, mais il vaut mieux rester sur sa faim plutôt que de ne pas digérer
quelque chose qui n’aurait pas été à la hauteur de nos attentes : un mal
pour un bien.
LE GAMEPLAY
Note 4/5
L’AVIS GÉNÉRAL
Sackboy a été de (presque) toutes les PlayStations (PS3, PSP, PS Vita et PS4),
Il était normal que la PS5 lui réserve l’honneur de faire partie des premiers
jeux à nous amuser sur la console nouvelle génération de Sony. Si ce nouvel
opus n’est plus sous la houlette de Media Molecule, qui après les deux premiers
opus de LittleBigPlanet a réalisé ses Dreams, c’est Sumo Digital qui a
lourde charge de reprendre les rênes des nouvelles aventures de Sackboy dans un
jeu de plateforme jouable en solo et en multi. On ressent le changement en prenant le jeu en main et
par le fait qu’il n’y ait plus le côté création de monde, un savoir-faire de
Media Mollecule qui n’a pas son pareil pour jouer avec notre imagination. Mais
le studio anglais, à qui l’on doit LittleBigPlanet 3, Sonic Team Racing, Disney Infinity 3.0 et d’autres jeux de tennis et de course, nous livre un
opus des plus agréables. Visuellement, on est toujours sous le charme des
univers faits de fils et autres bouts de ficelle. Avec un Sackboy, plus que
jamais, sous les feux de la rampe, on éprouve un réel plaisir à prendre part à
son aventure et à découvrir les autres Sackripants. Le jeu est somme
tout assez classique, on aurait aimé qu’il utilise bien plus les
caractéristiques de la DualSense, comme le fait Astro’s Playroom,
néanmoins le tout reste d’une excellente facture et s’avère être le jeu
familial par excellence, donc parfait pour figurer en tête de la liste pour le
Père Noël : petits et grands vont se régaler.
Note 4/5
Pourquoi on aime le jeu ?
Pour le level design qui apporte tout le charme à la licence depuis le premier opus. Si l’on est fan de LittleBigPlanet, on retrouve ses marques tout de suite, car les mécanismes sont connus. Même si le gameplay est plaisant, c’est l’esthétisme du jeu qui récolte tous nos suffrages. On est émerveillé par les mondes créés tant ils sont riches de détails et diversifiés à souhait. Avec six mondes à explorer, il y a une vraie diversité proposée afin que l’on ne soit pas gagné par l’ennui. La puissance graphique de la PS5 fait que les textures sont magnifiées (on pourrait presque ressentir le toucher des matières tant c’est criant de réalisme), ce qui était indispensable pour que l’imagisphère nous fasse encore rêver. Et puis il a Sackboy, il est toujours aussi craquant, aussi brave et drôle. On s’amuse toujours autant à le personnaliser avec les tenues les plus folles : c’est vrai, ça ne sert à rien, mais c’est juste pour le fun et on s’éclate à le faire !
> Un jeu Sony sur PS5, déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 17/20]
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