jeudi 28 mars 2024

Le test de Princess Peach : Showtime ! sur Switch

Enfin, on retrouve Princess Peach dans un jeu où elle est la seule héroïne, aux épaules larges, pour relever le défi de se glisser dans la peau de plusieurs personnages. C’est avec un code fourni par l’éditeur que l’on a testé

SOMMAIRE
1. Showtime must go on !
2. Un écrin pour Peach
3. What’s cooking mama Peach ?
4. Elle met le feu aux planches
5. Quand Peach se la joue solo

Showtime must go on !

Après une aventure mouvementée (et couronnée de succès) dans Super Mario Bros. Le film, Peach s’accorde un peu de temps pour elle, loin des merveilles du royaume Champignon, elle s’est planifié une soirée détente qui tourne court. En effet, l’infâme sorcière Syrah a pris possession du théâtre de l’étincelle, semant le chaos et annulant toutes les représentations. Alors que Peach se faisait une joie de s’accorder une pause théâtrale, elle déchante, surtout qu’elle se retrouve coincée dans le bâtiment. Quand elle fait la rencontre de Stella, la gardienne des lieux, elle décide de libérer ses véritables natures en incarnant de nombreux personnages. Ainsi, Peach a la lourde tâche de battre Syrah et ses sbires et de remettre sur pied les différentes représentations : Que le spectacle commence !

« Un pitch basique pour Princesse Peach Showtime, mais c’est pour entrer directement dans le vif de l’aventure et apprécier le jeu »

Comme pour les jeux Mario, le pitch de Quand Peach se la joue soloau royaume Champignon, Peach s’est enfin émancipée, elle a trouvé dix rôles à sa hauteur. On ne peut que saluer le choix de Nintendo d’avoir joué la carte badass pour une héroïne qui nous en met plein les yeux.

Le test de Super Mario Bros. Wonder sur Switch


La magie du jeu repose sur le huis clos que représente le théâtre de l’étincelle. Par l’intermédiaire de Peach, on se retrouve coincé dans la bâtisse, qui est divisée en plusieurs étages qui servent de hub pour « assister » aux représentations (quatre par étage) du théâtre. Comme chaque spectacle est unique, ils ont chacun leur style qui leur permet de se démarquer. Graphiquement, le jeu est très réussi, les développeurs se sont fait plaisir pour aller au fond de leur proposition. Ils n’ont pas fait les choses à moitié, chaque niveau est une scène que Peach doit explorer et chaque élément du décor nous rappelle sans cesse que l’on est dans une pièce de théâtre, avec les spots, le rideau rouge, les ficelles, les planches, les décors tournants, les filins et on en passe. Peach ne pouvait pas rêver mieux pour faire ses pas sur la scène vidéoludique.

« les développeurs de se sont fait plaisir pour aller au fond de leur proposition »

Depuis le long-métrage sorti en 2023, On sent bien que Nintendo veut soigner les cinématiques de ses jeux pour atteindre un niveau d’excellence cinématographique. Ici, on est dans le prolongement du film avec un soin dans les détails et une technique de haut niveau. La position et les mouvements de caméra nous ont bluffés et apportent une bonne dose de modernité et donnent un coup de fouet au rythme du jeu. Non, le quotidien de Peach n’est pas pépère, elle sait jouer de ses personnes et rien ne lui fait peur. Il faut dire que depuis 40 ans qu’elle se fait tyranniser par Bowser (le premier Super Mario Bros. date de 1985), on peut dire qu’elle en a vu d’autres. La direction artistique de est l’une des meilleures pour un jeu Nintendo tant elle fait preuve de créativité et de diversité. À plusieurs moments, ça nous a rappelé l’univers de Little Big Planet. Du côté de la musique, c’est tout autant soigné, dans le pur style d’une pièce de théâtre. Elle tient une part belle, habille chaque pièce, ce qui permet de compenser le manque de dialogue.

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What’s cooking mama Peach ?

C’est en découvrant le gameplay de que l’on se dit que le jeu est destiné aux plus jeunes et aux joueurs occasionnels. Le bouton A pour sauter et le B en guise de touche d’action (ZL et ZR ne servant qu’à prendre la pose et à récolter des récompenses). Voilà, on ne peut pas faire plus simple. Pourtant, le gameplay n’est pas aussi basique puisque suivant le personnage qu’elle incarne, Peach va être capable de mille et une prouesses. C’est la force du titre de proposer différents styles de jeu, qui va de l’action (estocade à l’épée, triple loops piqué en patins à glace, Note de musique quand elle donne de sa plus belle voix, le coup du lasso en stetson et santiags), à l’infiltration (façon Sly Cooper), l’enquête (façon point’n’click) et même en jouant à Cooking Mama en cuisine pour concocter de délicieuses pâtisseries. Très clairement, Nintendo propose une gamme très large et variée d’univers qui collent parfaitement à l’image de Peach.

« On se dit que le jeu est parfait pour initier les novices aux jeux vidéo, car il prend les bases de n’importe quel gameplay en mode facile »

Ça aurait pu être redondant et ennuyeux, mais il n’en est rien, on s’amuse, car chaque nouveau tableau est une découverte. Si on vise le 100%, on doit même retourner chaque niveau pour trouver tous les items (plus ou moins) cachés, ce qui apporte un peu de challenge au jeu. On ne va pas le cacher, le titre ne deviendra pas une référence en matière d’ennemis et de boss imbattables, on est vraiment sur un jeu accessible au plus grand nombre, il faut bien garder cela en mémoire quand on lance une partie. Tout se gère facilement et rapidement selon que l’on est joueur de jeu vidéo, et pas besoin d’être super fort. En fait, on se dit que le titre est parfait pour initier les novices aux jeux vidéo, car il prend les bases de n’importe quel gameplay en mode facile. C’est une sorte de tuto universel pour le jeu vidéo, mais qui a la particularité d’offrir un univers vaste et inspiré vraiment agréable.

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Elle met le feu aux planches

est une très bonne surprise qui a la particularité de proposer un jeu original, travaillé et divertissant. Bien qu’il s’adresse aux plus jeunes et aux novices, tout le monde pourra s’amuser avec les aventures inédites (et en solo) de Peach. En fait, de par sa structure (avec plein de niveaux rapides à boucler), le jeu est idéal pour s’octroyer des pauses détentes dans une journée sans passer des heures sur sa console. C’est le jeu idéal pour se faire une petite partie et passer à autre chose avant de revenir plus tard ou le lendemain pour se glisser de nouveau dans la peau d’un autre personnage. D’ailleurs, chacun aura son préféré. On doit dire que Peach Ninja nous a bien régalés (aussi bien dans le gameplay, que dans la construction et l’animation du niveau « Ninjutsu - Le parchemin de l'eau »), surtout quand Peach use de stratagèmes pour se fondre dans le décor et progresse incognito sous le nez de ses ennemis.

« C’est le jeu idéal pour se faire une petite partie et passer à autre chose avant de se glisser de nouveau dans la peau d’un autre personnage »

Il y a comme ça plein de petits moments anodins qui ponctuent l’aventure et qui contribuent à donner une singularité au jeu. Indéniablement, Peach s’est émancipée de Mario et a trouvé sa voie pour devenir une vraie héroïne de jeu vidéo qui n’a besoin de personne (sauf d’elle-même et de ses personnages) pour briller en étant propulsée sur le devant de la scène. C’est qu’elle a les épaules larges la Princesse, une vraie femme moderne. Elle qui avait déjà un capital sympathie élevé, pourrait bien tirer la couverture à elle.


Eh non, ce n’est pas la première fois que Princess Peach se retrouve être la seule héroïne d’un jeu vidéo. Celle qui a pour habitude de jouer les doublures et de rester au second plan, a déjà eu les honneurs d’une aventure vidéoludique en 2006 avec Super Princess Peach sur DS. Un jeu de plates-formes dans lequel, sur l’île des Emotions, elle devait secourir Mario, Luigi et Toad des griffes de Bowser. Armée de son ombrelle (on est loin de l’épée, du fouet et de ses capacités de ninja dans Showtime !) Peach jouait les gros bras en jouant avec ses émotions (Tristesse, Colère, Sérénité et Joie).

Mais bien avant cela, en 1990, alors que Nintendo America l’avait rebaptisée Princess Toadstool, Peach avait son propre jeu sur la Game Watch, une montre qui ne proposait qu’un seul jeu basique, Princess Toadstool’s Castle Run, distribuée en prime chez McDonald’s au Japon et aux États-Unis.

L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 5/5
GAMEPLAY :4/5
L’AVIS GÉNÉRAL  : 4/5
[ LA NOTE : 17/20 ]

Pour en savoir plus, mate la vidéo de

> Princess Peach: Showtime!
un jeu Nintendo
sur Switch
déjà dispo.

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