mercredi 13 octobre 2021

Death Stranding Director’s Cut (test)

Death Stranding Director’s Cut test PS5
Après Ghost of Tsushima, c’est au tour de Death Stranding de bénéficier d’une version « Director’s Cut » pour offrir aux gamers PS5 le jeu sous son meilleur jour. On est reparti sur les traces de Sam Porter Bridges, le sauveur de l’humanité, afin de voir ce que Death Stranding Director’s Cut nous réservait sur PS5…

Tout comme Ghost of Tsushima, Death Stranding fait partie des derniers gros jeux sortis sur PS4 avant la commercialisation de la PS5. Mais quand on a des projets aussi ambitieux, il était dommage de ne pas en profiter sur les consoles nouvelle génération, comme s’il s’agissait d’une nouveauté PS5. Sony a trouvé le patch pour remédier à ça, en proposant une version « Director’s Cut », une version non seulement taillée pour la PS5, mais qui propose en plus du contenu enrichi.
Seras-tu prêt à replonger dans le monde créé par Hideo Kojima ? Une chose est sûre, c’est que la dernière création du papa de Metal Gear Solid, a divisé lors de sa sortie. Si tu n’as pas accroché, il y a pas peu de chance que ton avis change et inversement, si tu as aimé te perdre dans les méandres d’un jeu atypique et singulièrement marquant, tu vas te délecter encore plus, même si cette nouvelle mouture n’est pas exempte de défauts. Pour ceux qui n’ont pas encore foulé les paysages d’une Amérique dévastée, Death Stranding Director’s Cut est la version parfaite pour se faire leur propre avis sur un jeu qui ne laisse pas indifférent.

Retour en terrain conquis

Il y a deux ans, on trouvait que Death Stranding était « une œuvre d’art vidéoludique qui prouve que lorsque l’on a des choses à dire, quand on a des idées géniales, de l’imagination à revendre, une faculté à tenir le joueur en haleine et les moyens de donner vie à son projet, on peut réaliser quelque chose de beau, profond et divertissant à la fois ». La Director’s Cut nous fait toujours autant d’effet avec son casting 5 étoiles (Norman Reedus et Léa Seydoux en tête), sa bande-son magistrale qui accompagne notre périple dans un univers composé de paysages somptueux, baignés par une lumière léchée. Le jeu de Kojima est une véritable expérience immersive qui nous conduit hors des sentiers battus des productions actuelles, mais on n’en attendait pas moins de la part du Maître.
Mais alors, quoi de neuf avec cette nouvelle mouture ? Les principales critiques du jeu pointaient le côté élitiste du gameplay et pour rendre le jeu plus attractif, des nouveautés facilitent grandement la vie de Sam, si on le souhaite, car elles sont à débloquer en accomplissement des missions spécifiques. 

Death Stranding Director's Cut test PS5

En quête de nouveautés

À mesure que l’on avance dans le jeu, on découvre que des éléments nous facilitent la tâche (par rapport à la première version) comme le « Fragile Jump » qui offre la possibilité de voyager d’une installation à une autre. Trop cheaté diront certains, mais c’est indéniablement destiné à rendre le gameplay moins contraignant et d’éviter que certains se lassent. Autre élément qui soulagera le livreur qui est en toi, c’est la catapulte à marchandise qui non seulement permet d’envoyer vos marchandises dans des zones éloignées, mais surtout dans des zones sûres, comme ça on ne craint pas qu’elles se détériorent. Et puis il y a une nouvelle arme, le Maser Gun, un pistolet électrifiant qui paralyse les ennemis touchés, faut-il encore qu’ils soient humains, et pour faciliter les livraisons (comprends, porter plus de marchandises et accomplir la tâche plus rapidement), le Support Skeleton est un exosquelette qui fonctionne sur batteries et qui est dédié au transport de charges lourdes. On a adopté les deux, car on ne va pas se le cacher, on n’est jamais contre un petit coup de main. Pour finir de présenter les nouveautés de cette Director’s Cut, on t’invite à découvrir une nouvelle zone « l’Usine en ruines » qui propose de nouvelles missions.
Tout ceci ne modifie pas le gameplay, Sam continue à faire ce qu’il fait de mieux, à savoir livrer ses cargaisons qu’il faut adapter (en taille et en poids) afin qu’elle se déroule sans encombre, car le relief, la météo (et sa pluie qui « détériore » la marchandise) et les ennemis (MULEs, terroristes et échoués) sont autant d’éléments qui rythment la lourde tâche de Sam. Un savant dosage de la pression exercée sur les gâchettes permet de garder l’équilibre et puis il y a « BB capsule » qui est relié à Sam et lui indique la présence d’échoués, mais en contrepartie de ce petit coup de pouce, il faut gérer son stress pour que cela n’impacte pas notre compagnon de cordée : ce qui fait un paramètre de plus à gérer.

Quelle idée ?

Parmi les nouveautés qui boostent cette Director’s Cut, il y a les stands de tirs qui s’avèrent être une aubaine pour s’entraîner avec les armes et se préparer aux combats. C’est de bonne chose pour prendre en main le jeu et nous préparer à affronter les dangers du terrain. Des défis ont été également ajoutés pour se mesurer à la communauté et montrer qui est le meilleur. Sur la même ligne, des courses de voitures font leur apparition pour tester les véhicules du jeu et là encore il y a du défi dans l’air pour ceux qui voudront décrocher les meilleurs chronos. On aime ou on n’aime pas ces ajouts, mais ça a le mérite de casser la routine de Sam qui, après une bonne grosse journée de livraisons, se plaira à jouer les fous du volant. La présence de cette nouveauté est discutable dans l’univers singulier du jeu, surtout que c’est en contradiction avec le côté coopération que prône le jeu et qui pimente le gameplay.

Death Stranding est un jeu solitaire, à l’image de Sam qui ne peut compter que sur lui, mais inversement, les joueurs peuvent contribuer à rendre l’expérience plus « facile » grâce à la coopération afin de faciliter la progression dans ces paysages hostiles. Mettre en commun des ressources pour construire des infrastructures qui bénéficieront à la communauté est un réflexe qu’il faut avoir. Un système de like permet de montrer sa reconnaissance envers les joueurs de la communauté. Alors oui, on a trouvé que le côté compétition était quelque peu déplacé dans cet univers où l’entraide entre les Sam du monde entier avait plus de sens dans l’univers de Death Stranding.

Death Stranding Director’s Cut test PS5

Les + pour la PS5

Du côté des améliorations du jeu visibles sur PS5, il a les temps de chargements aux abonnés absents, une véritable aubaine pour une immersion encore plus grande et offrir une meilleure fluidité de l’expérience de jeu. Du côté des graphismes, c’est plus détaillé et la possibilité de jouer en mode « écran large » ce permet d’avoir une vision plus grande et d’apprécier pleinement les paysages. Malgré les barres en haut et en bas, cela facilite les décisions à prendre, car on a un champ de vision beaucoup plus grand.
Les 60 fps font gagner en fluidité, ce qui n’est jamais de trop dans un jeu et avec une résolution qui a été boostée pour nous offrir des paysages encore plus époustouflants en 4K, on régale pleinement nos rétines : on n’en demande pas plus, enfin si, au niveau du son, mais comme il y a la prise en charge de l’audio 3D, on en prend plein les oreilles aussi : pas de jaloux !
Avec des améliorations techniques qui permettent à la PS5 de bichonner Death Stranding, avec des nouveautés qui facilitent le gameplay afin de rendre le jeu plus accessible et, ainsi, élargir le spectre des gamers susceptibles de rejoindre Sam dans sa quête, cette Director’s Cut a tout bon, du moment qu’on est prêt à découvrir un jeu singulier qui offre (définitivement) une expérience unique qui mérite d’être expérimentée.

Pour en savoir plus sur Death Stranding Director's Cut, mate la vidéo :


Death Stranding Director’s Cut test PS5
> Death Stranding Director’s Cut
un jeu Sony sur PS4 et PS5
déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 18/20]

Test réalisé sur PS5 à l'aide d'un code fourni par Sony.

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