mardi 12 octobre 2021

Kena (Test)

Kena test PS5
Dès la première bande-annonce de présentation de Kena, le jeu développé par Ember Lab nous avait tapé dans l’œil, avec ses graphismes, ses personnages et son ambiance. On s’est donc jeté dessus dès sa sortie pour partir à l’aventure, accompagné des rots, petites bêtes qui redonnent des couleurs à la nature. On a testé Kena sur PS5, voici le verdict…

Kena et les rots

Quand on démarre l’aventure dans la peau de Kena qui est à la recherche du temple de la montagne sacrée, on est bien seule. Mais cette guide des esprits, va voir sa quête prendre une toute nouvelle direction quand elle rencontre deux bambins qui errent à la recherche de leur frère disparu. Sa mission s’avère plus ardue que prévu, car la forêt qu’elle traverse est infestée de ronces rougeoyantes mortelles et que des esprits corrompus hantent les lieux. Armée de son bâton lanceur de sorts, qui se transformera plus loin dans l’aventure en arc, elle entreprend de purifier les lieux et percer le mystère de la disparition. Pour l’aider dans sa tâche, de petites créatures aussi sympathiques que fortes lui donnent un coup de main et, comme l’union fait la force, elle s’applique à recruter tous ceux qu’elle croise. Leur collaboration va faire des étincelles, les monstres sont prévenus…
L’HISTOIRE
Note 4/5

Appel à la contemplation

Il n’y a pas à dire, Kena est beau. Le monde créé par les développeurs d’Ember Lab appelle à la méditation une fois celui-ci libéré de la corruption qui bloque les différentes zones de l’aventure. Que ce soit le village, la forêt, les montagnes, grottes et autres champs qui composent le terrain de jeu de Kena, tout a été soigné pour créer un véritable univers dans lequel il fait bon jouer. On ne peut que saluer la direction artistique qui fait de Kena une réussite visuellement parlant.
Cette impression de zenitude est également apportée par la musique qui joue l’apaisement une fois les combats bouclés avec une bande son qui colle magistralement à l’ambiance de Kena. L’héroïne est presque en séance de yoga, quand on se pose cinq minutes et que Kena s’assoie en tailleur, entourée de ses rots, en attendant de repartir à l’aventure, on prend le temps de contempler la scène et de faire redescendre la pression. Comme on se sent bien, on n’a pas à se faire prier pour fouiller les zones afin de trouver tous les rots, tous les chapeaux et autres artefacts dissimulés.
Si le jeu est beau, les cinématiques sont magnifiques. Oui, in game le jeu en met plein les yeux, mais il faut reconnaître qu’il y a quand même un décalage visuellement parlant avec les cinématiques. Un regret légitime surtout que l’on est sur PS5. Néanmoins, entre deux phases de jeu, ça ne nous empêche pas de nous régaler, on pose sa DualSense et on se laisse emporter par la vidéo : c’est du niveau d’un film d’animation tant c’est soigné.
LE SON ET L’IMAGE
Note 4/5

On joue avec les rots

Si tu penses que Kena est fait pour les petits et que tu vas le boucler en deux temps trois mouvements, détrompe-toi. Ne te fie pas à son apparence tout mimi tout plein, le jeu est taillé pour ceux qui aiment l’aventure et l’action. Certes, Kena ne dispose pas d’un énorme arsenal d’armes pour dégommer tout ce qui croise sa route, mais elle est suffisamment armée pour être à la hauteur des combats qui jalonnent son parcours. Du côté de l’arbre de compétence qui permet d’améliorer les armes et les rots, il est épuré, mais ça fait le job et ça ne demande pas à se creuser la tête durant des heures pour savoir ce que l’on va choisir.
En fait, il va falloir faire preuve de réflexes et de vigilance pour se sortir de combats qui peuvent se montrer retors si on ne prend pas la peine d’étudier la mécanique des ennemis et des boss en particulier. Des boss qui s’avèrent être assez nombreux, ce qui permet d’offrir un challenge relevé pour ceux qui aiment les combats musclés. Fort heureusement, on aura le choix de la difficulté afin que l’expérience ne tourne pas au cauchemar si les combats deviennent trop compliqués. Dans cette quête qui alterne entre phase de combat, exploration et énigmes à résoudre, Kena est suivie à la trace par les rots, ces petits personnages sympathiques qui l’aident dans son exploration et dans les combats. On peut leur ordonner de faire des actions comme porter des objets, attaquer un ennemi ou se rassembler pour ne former qu’un afin de libérer un passage en tournoyant ou en frappant un grand coup le sol ou les ronces. Ils sont de bon augure et on ne rechigne pas sur leur coup de main, c’est pourquoi on s’applique à fouiller tous les recoins de la map afin de tous les dénicher et former une petite armée de combattants bien sympathique, car plus il y en a, plus ils sont forts.
Durant le test, on a regretté qu’une longue phase de jeu ne permette pas autre chose que d’utiliser l’arc. Quand on a des soucis avec la visée, ça peut vite devenir pénible et nous faire regretter qu’aucune alternative que de changer la difficulté est à dispo. Fort heureusement, par la suite, Kena se voit doter d’une bombe ralentissant et faisant léviter les objets/ennemis, ce qui permet de diversifier notre style de combat. Un autre regret est apparu, c’est la sous-utilisation de la DualSense, maintenant qu’on y a pris goût, on aimerait que tous les jeux exploitent intégralement la technologie offerte par la manette de Sony. Néanmoins, elle quand même utile pour nous indiquer par une légère vibration quand un rots est dans les parages, ce qui s’avère parfois fort utile.
LE GAMEPLAY
Note 5/5

Un jeu qui tient ses promesses

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Ember Lab a le sens du détail pour offrir un jeu qui est beau pour les yeux et les oreilles. Un soin particulier a été apporté à l’héroïne qui, pour une première apparition, ne fait pas dans la figuration. Elle est à la fois attendrissante et fascinante et, au combat, elle n’a pas à rougir face à des ennemis revêches. Haut la main, elle a gagné sa place dans la team des héroïnes des jeux vidéo qui marqueront l’histoire aux côtés de Lara Croft et autre Aloy. Alors certes, le jeu ne révolutionne pas le genre en proposant un système de combat déjà éprouvé, mais la mécanique imposée par les rots est une vraie bonne surprise.
Le studio nous offre un monde enchanteur dans lequel on peut se projeter facilement et donc entrer pleinement dans l’histoire. Une intrigue et un gameplay servis par une galerie de personnages aussi mignons que sympathiques ont fini de nous convaincre de la réussite du titre. Et que dire de la galerie de monstres, elle est tout autant efficace et cohérente avec un style qui évolue tout au long du jeu, sans compter qu’ils nous en font voir de toutes les couleurs grâce à leurs capacités. Le gameplay de Kena est efficace et offre de bonnes trouvailles, même si sur la longueur on peut y avoir quelques redites. Alors oui, à première vue, le jeu s’adresse à la famille, mais les différents niveaux de difficulté qu’offre le gameplay prouvent qu’il peut même s’avérer à la hauteur des plus exigeants en offrant des challenges relevés, même pour les meilleurs : Petits et grands, novices et joueurs chevronnés trouveront leur bonheur.
L’AVIS GÉNÉRAL
Note 4/5

Kena test PS5

Pourquoi on aime le jeu : Pour son côté film d’animation et le côté bon enfant apporté par la présence des Rots. C’est vrai qu’ils nous font penser aux Minions de Moi, moche et méchant, en moins facétieux, mais en plus débrouillards. Ils sont vraiment une force sur laquelle on peut compter. Ils permettent de renforcer le gameplay, car ils servent aussi bien à résoudre les puzzles que l’on rencontre au long de l’aventure, mais en combat ils s’avèrent être des alliés qui nous permettent de prendre le dessus ou de détourner l’attention de certains boss quand ceux-ci posent trop de problèmes. Ils ne sont pas là que pour faire joli, ils ont une véritable utilité et c’est ça qui nous a séduits.

> Kena
un jeu Ember Lab
sur PS5
déjà disponible

[Note de la rédac’ : 19/20]

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