vendredi 22 octobre 2021

Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles (Test)

Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles Test PS5
Après le manga et l’anime, c’est au tour du jeu vidéo de s’emparer du phénomène Demon Slayer. Dans ce jeu de combat, on retrouve Tanjiro et ses amis, les pourfendeurs de démons. On a testé Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles, voici le verdict…

La naissance d’un pourfendeur

Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles est le jeu adapté du manga et de l’anime, on retrouve donc les temps forts des arcs « Tanjiro Kamado, Unwavering Resolve Arc» et «Le Train de l’Infini», ce qui correspond à la saison 1 de l’anime et du film sorti au cinéma. Pour ceux qui n’ont pas encore plongé dans cette aventure, cela risque d’être compliqué de tout comprendre et d’apprécier le titre à sa juste valeur. Pour les autres, ils vont se régaler, c’est une véritable partie de plaisir de replonger (en mode jeu vidéo) dans l’histoire qui nous a tant captivés. Avec le jeu, on retourne donc dans le Japon du début du XXe siècle où se déroulent les aventures de Tanjirô, le jeune marchand de charbon qui voit toute sa famille décimée et sa sœur Nezuko changée en démon. Pour la sauver, il doit retrouver le démon originel et pour mener sa quête à bien, il doit devenir un pourfendeur de démons.
Le jeu propose un mode Histoire qu’il sera nécessaire de boucler pour débloquer certains personnages jouables dans le mode Versus, qui offre un bon jeu de baston d’arène. Pour le premier mode, il est composé de moments choisis qui alternent avec des phases de combat. On est loin de l’intensité de l’anime, mais ça fait toujours plaisir quand on est mordu à Demon Slayer.
D’ailleurs, pour ceux qui en veulent plus, Wakanim a commencé la diffusion des épisodes inédits, ceux de l’arc « Le train de l’infini, qui seront suivis par « Le quartier des plaisirs ».
L’HISTOIRE
Note : 4/5

Des hauts et des bas

Difficile de rivaliser avec l’anime et son animation coup de poing qui a scotché tous ceux qui ont découvert la saison 1. Bien que le jeu reprenne certaines séquences vidéo, du point de vue du rendu, on est en deçà, même si les personnages sont extrêmement bien modélisés. De ce côté, on ne peut que saluer le travail effectué pour donner vie aux alter egos vidéo, si bien qu’on a l’impression de mater un anime, mais c’était un impératif pour réussir le passage sur console et en faire une adaptation (pour ce point) réussi. Le tout est coloré à souhait, les animations pulsent, ça tranche (et pas que dans le vif), les effets de lumière sont éblouissants, mais quand on s’intéresse plus précisément aux environnements, on est moins enthousiaste, car ils manquent de relief, donc de réalisme, c’est plat, alors certes ce n’est pas très grave pour un jeu de baston, mais ça joue sur notre immersion.
Heureusement, la bande-son est travaillée et les effets appropriés pour accompagner le gameplay et que l’on prenne plaisir à être au cœur de l’action. On notera que le jeu bénéficie des voix officielles en anglais et en japonais ce qui renforce un peu plus le sentiment d’être plongé dans l’anime : les fans apprécieront.
Il est important de signaler que le mode de performance 60 fps n’est pas disponible à la sortie du jeu et c’est bien dommage, ça sera rectifié ultérieurement avec une mise à jour, on aurait apprécié de jouer dans les conditions optimales dès le Day One.
IMAGE ET LE SON
Note : 3/5

On se bat, on pourfend et on est content

Du côté du système de combat, on a affaire à quelque chose de très basique, ce qui nous fait dire que le jeu est destiné à séduire le plus grand nombre de joueurs. Pas de combo de touche ultra alambiqué pour placer un coup à son Kombattant, ce qui permet à tout le monde de se lancer dans l’arène sans avoir à rougir de sa prestation. On attaque, on saute, on esquive, on contre ou on file tête baissée sur son adversaire avant de lui asséner une attaque spéciale qui nous gratifie d’une animation toute droite sortie de l’anime. C’est efficace, surtout dans le mode Versus quand on se fight entre potes, avec sa dream team de deux personnages chacun. On se rejoue les combats emblématiques de l’anime ou on « s’invente » ceux qu’on aurait bien aimé voir.
Pour le lancement, le roster de base se compose de douze pourfendeurs, auquel s’ajoute six versions alternatives à débloquer en mode Histoire. C’est peu, mais Sega promet d’en ajouter plus avec des mises à jour dont des démons qui seront jouables : bonne idée ! On l’a vu, les personnages sont fidèlement modélisés, avec leur propre façon de se battre, leurs phrases culte et leurs mouvements iconiques : la transposition sur console est réussie.
On se bat, on pourfend et quand on doit se frotter à un boss emblématique du manga, il est temps de sortir le grand jeu, ou du moins une super attaque spéciale que l’on pourra déclencher une fois la jauge remplie et une fois le lascar mis en break. Il ne reste plus qu’à passer la séquence de QTE et c’est parti pour le déluge visuel : On s’en prend plein les yeux et on en redemande. Avec le gameplay de Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles, on reste donc dans du basique, mais on le répète, c’est efficace pour combler les fans que nous sommes.
GAMEPLAY
Note : 4/5

Une formule éprouvée

Les jeux de combat ayant pour cadre des licences de manga, on en a déjà vu par le passé, de Dragon Ball à One Piece et c’est d’ailleurs l’inspiration de cette dernière saga que l’on retrouve dans Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles. Ce n’est pas vraiment une surprise puisque l’on doit cette adaptation au studio CyberConnect2 qui a déjà signé celles de Naruto Ultimate Ninja et Dragon Ball Z Kakarot, il n’avait donc plus rien à prouver et c’est en toute logique que leur formule éprouvée permet à Demon Slayer de jouer dans la cour des grands.

Ainsi les mécaniques calquées donnent un air de déjà vu, ce qui nous permet d’être en terrain conquis, mais il manque la petite étincelle pour faire que le jeu se démarque du lot et devienne, à son tour, une référence et non pas un simple like. Fort heureusement, le style, les personnages et l’histoire de Demon Slayer sont là pour régaler les fans du manga que nous sommes. Une fois plongée dans l’arène on est au cœur de l’action grâce à la caméra placée de biais, derrière le personnage, ce qui s’avère très agréable en jeu. On se contente de kiffer sans se poser d’autres questions.
L’AVIS GENERAL
Note : 4/5

Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles Test PS5

Pourquoi on aime le jeu : Tout d’abord, il vaut mieux connaître, avoir lu ou vu et, d’une manière générale, être fan de Demon Slayer pour apprécier le titre. Pour les novices, on conseille de se faire un marathon de l’anime avant de plonger dans le jeu sans quoi, on est vite perdu. On a pris un véritable plaisir à se glisser dans la peau de son personnage préféré pour des bastons à 2 contre 2 en arène fermée. C’est un véritable bonheur que de pouvoir se glisser dans la peau d’un Tanjiro ou d’un Zenitsu, notre combo parfait quand on ne choisit pas Nezuko et ses pouvoirs démoniaques. On prend également un immense plaisir à exécuter les techniques emblématiques de chaque personnage, c’est une plongée dans l’anime qui nous est proposée et une bonne raison de s’organiser une soirée baston entre potes. On a hâte de pouvoir incarner les Méchants du manga : ça nous réserve des combats épiques.


Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles Test PS5
> Demon Slayer: Kimetsu No Yaiba The Hinokami Chronicles
un jeu Sega
sur PS5, PS4,
Xbox Series X|S, Xbox One
et PC, Déjà dispo.

[Note de la rédac’ : 15/20]

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