Après le manga et l’anime, c’est au tour du jeu vidéo de s’emparer du phénomène Demon Slayer. Dans ce jeu de combat, on retrouve Tanjiro et ses amis, les pourfendeurs de démons. On a testé Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles, voici le verdict…
La naissance d’un pourfendeur
Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami
Chronicles est le jeu adapté du manga et de l’anime, on retrouve donc les
temps forts des arcs « Tanjiro Kamado, Unwavering Resolve Arc» et «Le
Train de l’Infini», ce qui correspond à la saison 1 de l’anime et du film sorti
au cinéma. Pour ceux qui n’ont pas encore plongé dans cette aventure, cela
risque d’être compliqué de tout comprendre et d’apprécier le titre à sa juste
valeur. Pour les autres, ils vont se régaler, c’est une véritable partie de
plaisir de replonger (en mode jeu vidéo) dans l’histoire qui nous a tant
captivés. Avec le jeu, on retourne donc dans le Japon du début du XXe siècle où
se déroulent les aventures de Tanjirô, le jeune marchand de charbon qui voit
toute sa famille décimée et sa sœur Nezuko changée en démon. Pour la
sauver, il doit retrouver le démon originel et pour mener sa quête à bien, il doit
devenir un pourfendeur de démons.
Le jeu propose un mode Histoire qu’il sera nécessaire de boucler pour débloquer
certains personnages jouables dans le mode Versus, qui offre un bon jeu de
baston d’arène. Pour le premier mode, il est composé de moments choisis qui
alternent avec des phases de combat. On est loin de l’intensité de l’anime,
mais ça fait toujours plaisir quand on est mordu à Demon Slayer.
D’ailleurs, pour ceux qui en veulent plus, Wakanim a commencé la diffusion des
épisodes inédits, ceux de l’arc « Le train de l’infini, qui seront suivis
par « Le quartier des plaisirs ».
L’HISTOIRE
Note : 4/5
Des hauts et des bas
Difficile de rivaliser
avec l’anime et son animation coup de poing qui a scotché tous ceux qui ont
découvert la saison 1. Bien que le jeu reprenne certaines séquences vidéo, du
point de vue du rendu, on est en deçà, même si les personnages sont extrêmement
bien modélisés. De ce côté, on ne peut que saluer le travail effectué pour
donner vie aux alter egos vidéo, si bien qu’on a l’impression de mater un
anime, mais c’était un impératif pour réussir le passage sur console et en
faire une adaptation (pour ce point) réussi. Le tout est coloré à souhait, les
animations pulsent, ça tranche (et pas que dans le vif), les effets de lumière
sont éblouissants, mais quand on s’intéresse plus précisément aux
environnements, on est moins enthousiaste, car ils manquent de relief, donc de
réalisme, c’est plat, alors certes ce n’est pas très grave pour un jeu de
baston, mais ça joue sur notre immersion.
Heureusement, la bande-son est travaillée et les effets appropriés pour
accompagner le gameplay et que l’on prenne plaisir à être au cœur de l’action.
On notera que le jeu bénéficie des voix officielles en anglais et en japonais
ce qui renforce un peu plus le sentiment d’être plongé dans l’anime : les
fans apprécieront.
Il est important de signaler que le mode de performance 60 fps n’est pas
disponible à la sortie du jeu et c’est bien dommage, ça sera rectifié
ultérieurement avec une mise à jour, on aurait apprécié de jouer dans les
conditions optimales dès le Day One.
IMAGE ET LE SON
Note : 3/5
On se bat, on pourfend et on est content
Du côté du système de combat, on a affaire à quelque
chose de très basique, ce qui nous fait dire que le jeu est destiné à séduire
le plus grand nombre de joueurs. Pas de combo de touche ultra alambiqué pour
placer un coup à son Kombattant, ce qui permet à tout le monde de se lancer
dans l’arène sans avoir à rougir de sa prestation. On attaque, on saute, on
esquive, on contre ou on file tête baissée sur son adversaire avant de lui
asséner une attaque spéciale qui nous gratifie d’une animation toute droite
sortie de l’anime. C’est efficace, surtout dans le mode Versus quand on se
fight entre potes, avec sa dream team de deux personnages chacun. On se rejoue
les combats emblématiques de l’anime ou on « s’invente » ceux qu’on
aurait bien aimé voir.
Pour le lancement, le roster de base se compose de douze pourfendeurs, auquel
s’ajoute six versions alternatives à débloquer en mode Histoire. C’est peu,
mais Sega promet d’en ajouter plus avec des mises à jour dont des démons qui
seront jouables : bonne idée ! On l’a vu, les personnages sont
fidèlement modélisés, avec leur propre façon de se battre, leurs phrases culte
et leurs mouvements iconiques : la transposition sur console est réussie.
On se bat, on pourfend et quand on doit se frotter à un
boss emblématique du manga, il est temps de sortir le grand jeu, ou du moins
une super attaque spéciale que l’on pourra déclencher une fois la jauge remplie
et une fois le lascar mis en break. Il ne reste plus qu’à passer la séquence de
QTE et c’est parti pour le déluge visuel : On s’en prend plein les yeux et
on en redemande. Avec le gameplay de Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The
Hinokami Chronicles, on reste donc dans du basique, mais on le répète,
c’est efficace pour combler les fans que nous sommes.
GAMEPLAY
Note : 4/5
Une formule éprouvée
Les jeux de combat ayant pour cadre des licences de manga, on en a déjà vu par le passé, de Dragon Ball à One Piece et c’est d’ailleurs l’inspiration de cette dernière saga que l’on retrouve dans Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba :The Hinokami Chronicles. Ce n’est pas vraiment une surprise puisque l’on doit cette adaptation au studio CyberConnect2 qui a déjà signé celles de Naruto Ultimate Ninja et Dragon Ball Z Kakarot, il n’avait donc plus rien à prouver et c’est en toute logique que leur formule éprouvée permet à Demon Slayer de jouer dans la cour des grands.
Ainsi les mécaniques calquées donnent un air de déjà vu,
ce qui nous permet d’être en terrain conquis, mais il manque la petite
étincelle pour faire que le jeu se démarque du lot et devienne, à son tour, une
référence et non pas un simple like. Fort heureusement, le style, les
personnages et l’histoire de Demon Slayer sont là pour régaler les fans
du manga que nous sommes. Une fois plongée dans l’arène on est au cœur de
l’action grâce à la caméra placée de biais, derrière le personnage, ce qui
s’avère très agréable en jeu. On se contente de kiffer sans se poser d’autres
questions.
L’AVIS GENERAL
Note : 4/5
Pourquoi on aime le jeu : Tout d’abord, il vaut mieux connaître, avoir lu ou vu et, d’une manière générale, être fan de Demon Slayer pour apprécier le titre. Pour les novices, on conseille de se faire un marathon de l’anime avant de plonger dans le jeu sans quoi, on est vite perdu. On a pris un véritable plaisir à se glisser dans la peau de son personnage préféré pour des bastons à 2 contre 2 en arène fermée. C’est un véritable bonheur que de pouvoir se glisser dans la peau d’un Tanjiro ou d’un Zenitsu, notre combo parfait quand on ne choisit pas Nezuko et ses pouvoirs démoniaques. On prend également un immense plaisir à exécuter les techniques emblématiques de chaque personnage, c’est une plongée dans l’anime qui nous est proposée et une bonne raison de s’organiser une soirée baston entre potes. On a hâte de pouvoir incarner les Méchants du manga : ça nous réserve des combats épiques.
> Demon Slayer: Kimetsu No Yaiba The Hinokami Chronicles
un jeu Sega
sur PS5, PS4,
Xbox Series X|S, Xbox One
et PC, Déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 15/20]
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