jeudi 8 avril 2021

Monster Hunter Rise (test)

Le test sur Nintendo Switch de Monster Hunter Rise
Et c’est reparti pour chasser les monstres gigantesques de Monster Hunter. Direction la charmante bourgade de Kamura menacée par le terrible Magnamalo et la Calamité. On a testé Monster Hunter Rise sur Switch, voici le verdict...

Une menace en approche

Kamura, avec ses airs du Japon ancien, a tout de la petite bourgade où il fait bon vivre. Bien que des Monstres aussi gigantesques que redoutables vivent dans les environs, la communauté a appris à se défendre et se protéger en se « barricadant ». Quand le redoutable Magnamalo, une wyverne à crocs, refait parler de lui après 50 ans d’absence, c’est le branle-bas de combat pour se protéger. Ce retour annonce également la venue de la Calamité, un phénomène qui pousse tous les monstres de la région à s’attaquer au village. En tant que nouveau venu à Kamura, tu vas avoir la lourde tâche d’aider les habitants à fortifier le village et parfaire ton apprentissage de chasseur de monstres auprès de Fugen l’ancien qui te donnera toutes les ficelles pour gagner le combat à chaque fois.
L’HISTOIRE
Note 4/5

Une nouvelle inspiration très inspirée

Que ce soit les personnages, les décors ou la musique, dans Monster Hunter Rise tout fait penser au Japon, ce qui tranche avec les précédents opus de la saga. Dès qu’on lance le jeu, on est plongé dans cette ambiance si particulière, qui apporte sa singularité au titre. On ne se fait pas prier pour visiter les lieux et rencontrer les premiers villageois qui nous mettent dans le bain. Ce que l’on aime dans la série des Monster Hunter c’est que le camp de base fait office de sanctuaire où l’on se sent bien, où l’on reprend des forces après un combat éprouvant. Celui de Kamura ne déroge pas à la règle, visuellement soigné, il s’inscrit dans la lignée des précédents titres, ce qui permet de garder ses repères. Mais quand on passe de l’autre côté de l’enceinte du village, qu’en est-il ?
Ce sont cinq terrains de chasse que l’on va découvrir au fil de l’aventure. Chaque zone offrant une faune et une flore spécifiques qui apportent une richesse graphique au titre. Rien de bien nouveau, là aussi, on reste en terrain connu et conquis, ce qui permet de rentrer dans le vif du sujet. Sans surprise « Les cavernes de lave » vont faire monter la température, tout comme « Les plaines de sable » et ses paysages désertiques. Dans Monster Hunter, on ne souffle pas le chaud sans souffler le froid et c’est précisément ce qu’offre « L’Archipel de glace » où trônent, en son centre, les os d’un dragon ancien et l’épave d’un navire. Encore plus dépaysant, « La Forêt inondée » et ses pyramides qui permettent de prendre de la hauteur et finalement, « Le Temple oublié » pour être un véritable havre de paix, lieu idéal pour la méditation, s’il n’était pas peuplé de monstres. Chaque zone a été soignée visuellement pour marquer les territoires ce qui provoque une certaine satisfaction quand on visite les lieux.
Et que dire du style des monstres. Là encore, on n’est pas déçu. Toujours aussi beaux, précis dans les détails, aux mensurations démesurées pour en imposer et se montrer redoutables, ils sont animés à la perfection avec des mouvements réalistes et un comportement qui s’adapte aux combats. La série s’enrichit de beaux spécimens qui font frémir et donne du fil à retordre.
Côté animation qui finit d’emballer le tout et donne la signature graphique au titre, on a apprécié la mise en scène de présentation de chaque zone et de chaque monstre avec ces vidéos façon film ancien sur fonds de Haikus, ce qui renforce encore plus l’inspiration nippone de Monster Hunter Rise. Bien sûr, on ne peut s’empêcher de comparer Rise avec Monster Hunter World et il faut bien avouer que le titre est en dessous visuellement parlant, ce qui est simplement dû au fait que Rise tourne sur Switch. Si la console de Nintendo ne peut rivaliser avec celles de Sony et Microsoft, elle a le mérite de pouvoir emmener le jeu partout.
L’IMAGE ET LE SON
Note 4/5

Une base solide, agrémentée de nouveautés bien trouvées

Le gameplay de Monster Hunter Rise repose sur les bases solides de la saga, à savoir la chasse aux monstres pour récolter des objets qui vont servir à forger de nouvelles armes et de nouvelles armures puissantes qui te permettront de te frotter à des monstres encore plus puissants. Pour apporter un peu de piquant et pour ne pas se reposer sur leurs lauriers, les développeurs ont réfléchi à quelques innovations et améliorations bien trouvées afin de pimenter le combat.
Très vite, tu ne pourras plus te passer du Filoptère. Tu croiseras ces insectes sur ta route, ensuite à toi de les utiliser pour te déplacer puisque le Filoptère permet de faire une impulsion en avant (pratique pour s’accrocher à une branche, monter en haut d’un rocher et se suspendre dans les airs façon Peter Parker). En combat, le Filoptère devient très vite indispensable pour se rattraper quand un monstre te déstabilise (c’est ce que l’on appelle Filochute). Esquiver n’est pas le seul atout en combat puisque cela confère également une attaque spéciale propre à chaque type d’arme et, on a gardé le meilleur pour la fin, La chevauchée de wyvernes permet de prendre le contrôle des monstres pour des affrontements dantesques. Avec de la maîtrise (il faudra recommencer plein de fois pour devenir un expert) tu pourras effectuer des attaques spécifiques sur d’autres monstres. On était déjà fan du Grappin de Monster Hunter World, mais ici le Filoptère est beaucoup plus complet, car il offre plus de possibilités ce qui permet d’élaborer une stratégie de combat plus efficace.
« Les talents de substitution » est l’une grosse nouveauté de Rise, que l’on a beaucoup appréciée, car elle permet de personnaliser sa façon de jouer et, sur la longueur du jeu, elle apporte de la diversité pour éviter le côté répétitif des combats. Avec « Les talents de substitution » tu vas débloquer de nouveaux combos pour être plus efficace. Ces nouvelles techniques pour tes armes sont au nombre de trois à débloquer au fil du jeu et spécifiques à chaque type. Pour débloquer la première, il suffit de faire toutes les quêtes d’entraînement du village. Pour la seconde, il faudra monter de niveau et maîtriser les quêtes 4 étoiles, et ainsi de suite. Pour le dernier talent de substitution, il faudra le crafter. Bref, c’est sur la longueur que tu pourras apprécier pleinement cette nouvelle option qui permet de muscler son jeu selon son style, ce qui est toujours appréciable.
Bien sûr, Monster Hunter s’apprécie surtout en multi jusqu’à quatre personnes. En fonction du nombre, le degré de difficulté s’adapte afin que ça ne soit pas trop facile ou trop difficile, on connaît déjà tout ça et c’est ce qui fait la force de la saga. Et puis il y a les quêtes Calamité qui vont permettre de changer la mécanique dans l’affrontement contre les monstres. Ce n’est plus toi qui vas à leur contact, mais ce sont les monstres qui viennent à toi dans une arène dédiée. Le but est de protéger les lieux des hordes de monstres enragés et allant au contact, mais aussi en posant des pièges, en utilisant balistes et autres canons à dispos et s’allier aux villageois. C’est une nouvelle façon de combattre, qui tranche et apporte de la fraîcheur au jeu.
Dans Monster Hunter, les animaux ne sont pas logés à la même enseigne. Si on n’a pas de scrupule à tuer ou capturer les Monstres gigantesques qui rodent autour de Kamura, la petite bourgade accueille à bras ouverts chachas et toutous. C’est une très bonne idée d’ajouter un nouveau compagnon de chasse. Si on connaît et apprécie grandement les Félynes (qui sont d’une aide primordiale en combat pour combattre ou guérir), dans Rise on fait la connaissance des Canynes. À dos de Chumsky, il sera plus facile de te déplacer et comme son cousin le Palyco il pourra combattre à tes côtés : autant dire que même en solo tu ne seras pas tout seul dans tes quêtes.
LE GAMEPLAY
Note 5/5

Une nouvelle recette validée

Sans grande surprise, une nouvelle fois, on a pris beaucoup de plaisir à partir à la chasse aux monstres gigantesques de la saga Capcom. Un plaisir décuplé avec les nouveautés apportées à ce titre, qui ne sont pas révolutionnaires, mais qui sont assez nombreuses pour rendre le jeu plus plaisant. L’inspiration du côté de l’Empire du soleil levant est une excellente chose, cela donne un cachet des plus séduisants. Quand on est adepte à la saga, on reprend vite ses marques, mais on se demande toujours comment un novice aborde le titre, car il faut bien avouer que les débuts peuvent se montrer poussifs avant de commencer à maitriser les mécaniques du jeu. Ce qu’il y a de bien avec Monster Hunter Rise, c’est qu’il est vraiment accessible aux petits nouveaux qui sautent enfin le pas pour se lancer dans la chasse aux monstres. Le début du jeu explique tout très bien pour une prise en main progressive et passer du rang de chasseur novice à celui de confirmé et par finir expert. Certes, on a connu des opus de la saga plus retords, mais ce n’est pas parce qu’on est adepte de MH que l’on recherche la difficulté insurmontable. Ce nouvel opus offre assez de challenges pour nous régaler et pour ne pas laisser tomber surtout que Capcom promet l’ajout régulier de contenus additionnels gratuits pour continuer de faire vivre le titre bien après sa sortie.
L’AVIS GÉNÉRAL
Note 5/5

Le test sur Nintendo Switch de Monster Hunter Rise

Pourquoi on aime le jeu ?

Ce que l’on a particulièrement apprécié dans ce nouvel opus de la saga Monster Hunter, c’est la façon de se déplacer et, pour être vraiment précis, ce sont les différentes façons de se déplacer. Ça commence avec les Canyne, des toutous que l’on peut chevaucher pour se déplacer plus rapidement dans le monde ouvert de Monster Hunter Rise, c’est d’autant plus plaisant que l’on peut aiguiser son arme, récolter des matériaux ou prendre des potions sans même descendre de la bête. Le Filoptère est l’accessoire tendance chez les chasseurs de monstres, car il facilite vraiment les déplacements sur les distances, mais aussi pour accéder à des endroits en hauteur. En laissant une grande liberté de mouvements, cela laisse des possibilités infinies pour parfaire sa stratégie en combat ou pour rendre l’expérience de jeu plus plaisante. Avec lui, on se prend un peu pour Spider-Man quand on virevolte dans les airs ou pour un ninja quand on court sur les murs. Et que dire de la chevauchée de wyvernes ? C’est du pur bonheur que de contrôler un monstre qui en temps normal donne tant de mal à le vaincre. En devenant expert de la Chevauchée, on peut même utiliser les wyvernes pour combattre d’autres monstres. Avec ces améliorations de mouvements, Capcom donne vie aux rêves des fans qui attendaient ces améliorations depuis des années.

Monster Hunter Rise sur Nintendo Switch
> Monster Hunter Rise
Un jeu Capcom
Dispo sur Switch.
Déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 18/20]

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