samedi 28 novembre 2015

Assassin’s Creed Syndicate (test)


Aujourd’hui la rédac’ dévoile ce qu’elle a pensé d’Assassin’s Creed Syndicate, le nouvel opus de la franchise. Voici le verdict…

La lutte contre les Templiers se poursuit dans ce nouvel opus de la franchise Assassin. Qui dit nouveau titre, dit nouvelle ambiance, nouvelle époque et nouvel assassin. On devrait d’ailleurs dire nouveaux assassins, car cette fois ils ne seront pas trop de deux (les jumeaux Jacob et Evie Frye) pour faire triompher le mal qui menace Londres en pleine période Victorienne.

On avait été alléché par l’annonce du cadre de l’action d’Assassin’s Creed Syndicate. Londres est une ville marquée d’un passé riche, d’une architecture illustre et d’une atmosphère qui n’a pas son pareil. En se plongeant dans l’aventure, on a la bonne surprise de découvrir que les développeurs se sont, une fois de plus, surpassés pour recréer fidèlement la ville qui sert de cadre à l’intrigue. L’accent a également été mis sur les costumes, ce qui contribue à rendre l’ensemble encore plus crédible. Cette minutie est d’ailleurs l’une des raisons du succès de la franchise depuis 2007.

Mais ce n’est pas la seule. La saga Assassin’s Creed est également réputée pour son scénario ancré dans l’histoire en faisant appel à des figures historiques qui jalonnent le parcours des assassins. Au fil d’Assassin’s Creed Syndicate, on fera la connaissance d’Alexander Graham Bell, la Reine Victoria, Charles Dickens, Darwin…

C’est donc en plein cœur de la révolution industrielle, en 1868, que l’histoire nous conduit à lutter (encore et toujours) contre les Templiers. Mais cette lutte ancestrale prend une nouvelle dimension dans la capitale londonienne. L’univers d’Assassin’s Creed Syndicate tranche avec les ambiances des précédents titres, car l’époque choisie reflète une ère de modernité, de progrès avec ses bons et ses mauvais côtés. La réalité sociale fait partie prenante de la trame du jeu.

Cette fois-ci, la confrérie des Assassins est représentée par les jumeaux Jacob et Evie Frye. L’avantage d’avoir deux assassins pour le prix d’un, c’est qu’ils ont un caractère et un comportement opposés. Jacob est impétueux alors qu’Eve se fait plus discrète, elle agît avec subtilité. Cette dualité permet de s’adapter aux différentes missions puisque l’on peut passer de l’un à l’autre suivant ses envies et sa stratégie. À mesure que l’on progresse dans l’histoire et que l’on apprend à connaître les jumeaux, on s’attache vite à eux et ils entrent rapidement dans le panthéon de nos assassins préférés.

Mais le scénario n’est pas la seule force du jeu, le gameplay qui, s’il n’évolue pas d’un titre à un autre est remanié, permet de garder la franchise vivace. En l’adaptant à l’histoire et en intégrant les évolutions technologiques, Assassin’s Creed Syndicate se forge sa propre identité et rend le jeu unique, même si on a une impression d’être en terrain conquis, car l’on connaît les bases, mais les nouveautés demandent un certain apprentissage avant de les maîtriser, c’est ce qui fait le piment de cette nouvelle expérience.

Parmi ces nouveautés, il y a du bon et du moins bon comme le grappin qui permet de fixer une tyrolienne entre deux points éloignés et un gain de temps, mais (très souvent) peu réaliste. Cette facilité accordée aux gamers enlève un peu d’attrait au charme que procurait la nécessité de courir, escalader et sauter pour traverser la ville du nord au sud. On a plus été séduit par les calèches et les courses poursuites qu’elles offrent. Alors oui, le jeu aura toujours des imperfections, mais elles sont vite oubliées face à la qualité visuelle, au scénario et au gameplay qui continuent encore et encore de nous séduire.

Pourquoi on aime le jeu ?
Pour le cadre londonien et l’époque de la révolution industrielle qui s’intègrent pleinement à l’histoire et au gameplay.

> Assassin’s Creed Syndicate, un jeu Ubisoft sur PS4, Xone et PC, le 23 octobre

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