LE TEST DE LITTLE NIGHTMARES III SUR PS5
SOMMAIRE
1. Un cauchemar à deux voix
2. Un univers encore plus dérangeant
3. Quand la peur devient
coopération
4. L’éveil ou la chute ?
Après l’excellent Little Nightmares II, ce nouvel opus te place aux
commandes de Low et Alone, deux enfants perdus dans les méandres
de la mystérieuse Nécropolis. Ensemble, ils devront affronter des
créatures difformes, résoudre des énigmes et surtout apprendre à survivre à
deux dans un monde où chaque ombre semble vouloir les dévorer.
Supermassive, connu pour ses thrillers interactifs (Until Dawn, The Quarry),
reprend ici le flambeau de Tarsier Studios avec une vision plus
cinématographique, mais sans trahir l’âme de la saga. Résultat, un conte
macabre à la fois familier et inattendu.
Un cauchemar à deux voix
Quand Tarsier Studios a quitté la barque après Little
Nightmares II, beaucoup craignaient que la série perde son âme. Comment
recréer cette horreur feutrée, cette poésie macabre qui a fait frissonner des
millions de joueurs ? C’est pourtant Supermassive Games qui ont repris
la main avec une ambition claire de faire évoluer la peur sans la dénaturer.
« Nouvelle partie, même frisson : Little Nightmares revient pour hanter tes nuits »
Le récit, plus explicite que dans les précédents volets,
n’en reste pas moins symbolique. Chaque décor raconte une blessure de
l’enfance, chaque monstre incarne une peur enfouie. Là où Little Nightmares
II parlait de l’influence et de la manipulation, ce nouvel opus aborde la dépendance
émotionnelle et la difficulté de se faire confiance dans un monde brisé.
🕯️ Point fort :
une narration visuelle toujours aussi forte, sublimée par la dualité entre Low
et Alone.
🕷️ Point faible : un scénario
parfois trop balisé, qui perd un peu de mystère au profit d’une clarté
narrative.
Un univers encore plus dérangeant
Dès les premières secondes, Little Nightmares III fascine par sa direction artistique glaçante. Supermassive Games a su reprendre le style visuel si particulier de la série (entre grotesque et innocence) tout en y ajoutant sa propre touche cinématographique. Les environnements de la Nécropolis sont à la fois plus vastes et plus détaillés, saturés de poussière, d’ombres mouvantes et de lumières filtrées.Sur PS5, le jeu profite d’un saut technique évident :
textures plus fines, effets de particules travaillés et profondeur de champ
bluffante renforcent l’immersion. Le contraste entre les zones d’obscurité
totale et les rares sources de lumière crée une tension permanent.
« Le cauchemar continue… et cette fois, tu n’es pas seul »
Mais c’est sans doute la bande-son qui enfonce le
clou. Les respirations, les craquements, les bruits étouffés composent un
véritable langage sensoriel. Les rares mélodies, signées Tobias Lilja, se
fondent dans l’environnement, comme des murmures qui t’accompagnent et
t’égarent à la fois.
🕯️ Point fort :
une direction artistique saisissante, sublimée par une bande-son organique et
oppressante.
🕷️
Point faible : quelques ralentissements en coop locale, surtout dans les
zones chargées en effets lumineux.
Quand la peur
devient coopération
Là où Little Nightmares II explorait la relation
fragile entre Mono et Six, Little Nightmares III pousse l’idée plus loin,
la coopération n’est plus un élément narratif, mais un pilier du
gameplay. Pour la première fois, tu peux vivre le cauchemar à deux, en
ligne ou accompagné d’une IA si tu joues en solo.Tu incarnes Low, capable de manipuler des projectiles
et d’activer des mécanismes à distance, et Alone, qui manie un anneau de
lumière servant à dévoiler des chemins cachés. Ensemble, ils doivent résoudre
des énigmes, déjouer des pièges et affronter les monstres grotesques de la
Nécropolis. Là où chaque volet précédent jouait sur la vulnérabilité, celui-ci
te pousse à faire confiance à ton partenaire.
« Plus sombre, plus humain, plus cruel. Little Nightmares III sur PS5 te donne des frissons »
La coopération est fluide, intelligente, rarement
frustrante. Supermassive a trouvé un bel équilibre entre l’action et la
réflexion : une simple main tendue au bon moment peut sauver une vie, ou la
condamner si tu tardes trop. On sent la patte du studio avec les animations
contextuelles, les réactions subtiles et les petits choix implicites renforcent
la tension et l’attachement aux personnages.
Cependant, si l’IA de ton partenaire s’en sort honorablement
en solo, certaines séquences demandent une précision millimétrée et peuvent
frustrer. On regrettera aussi un léger manque de variété dans les puzzles sur
la seconde moitié du jeu. Mais dans l’ensemble, Little Nightmares III
réussit son pari.
🕯️ Point fort :
une coopération fine et immersive, qui renouvelle intelligemment la formule.
🕷️
Point faible : une IA parfois maladroite et quelques énigmes répétitives
sur la durée.
L’éveil ou la chute ?
Little Nightmares III n’est pas simplement une suite,
c’est une transformation. Là où les deux premiers volets t’invitaient à
fuir seul dans l’obscurité, celui-ci te force à tendre la main, à partager ta
peur, à faire confiance. En confiant la série à Supermassive Games,
Bandai Namco a pris un risque énorme et il est payant. Le studio a su préserver
l’ADN de la saga tout en l’enrichissant de sa maîtrise narrative et de sa mise
en scène viscérale.Techniquement, le jeu brille. la Nécropolis est un terrain
de jeu lugubre et somptueux, la bande-son est un bijou de tension contenue, et
la direction artistique atteint une maturité rare. C’est une œuvre où chaque
détail raconte quelque chose. Pourtant, malgré cette beauté empoisonnée, Little
Nightmares III ne cherche jamais à séduire. Il veut inquiéter, troubler,
déranger, et c’est là toute sa force.
« Dans Little Nightmares III, la peur ne se fuit plus,
mais elle se partage »
Côté gameplay, la coopération apporte une vraie fraîcheur à
la formule sans la dénaturer. Les mécaniques à deux ouvrent de nouvelles
perspectives, et la complémentarité entre Low et Alone donne à chaque action
une portée émotionnelle. Quelques maladresses subsistent (une IA perfectible,
quelques puzzles qui se répètent), mais l’expérience reste marquante, surtout à
deux.
Au final, Little Nightmares III s’impose comme le chapitre le plus abouti et le plus audacieux de la saga. Moins mystérieux, peut-être, mais plus humain, plus sensible. Un conte sombre où la peur devient un langage, et où chaque pas dans la pénombre rappelle que même les cauchemars peuvent être beaux.
L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 4/5
GAMEPLAY : 5/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]
Lire aussi : Le test de Ghost of Yotei sur PS5
Mate le trailer de Litlle Nightmares III :
> Little Nightmares III
un jeu Bandai Namco
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Xbox Series et PC
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