L’un de nos péchés-minions en matière de jeu vidéo, c’est
les jeux de simulation et on doit bien avouer que l’on a un petit faible pour
ceux de farming. Dès que l’on a eu vent du développement de Fae Farm, on a tout de suite voulu s’installer
sur Azoria. C’est avec un code fourni par l’éditeur que l’on a testé Fae Farm
sur PC, voici notre verdict…
Tu ne le sais pas encore, mais si tu t’embarques dans l’aventure
Fae Farm, tu vas vivre une expérience magique durant laquelle tu vas t’évader dans
un autre monde, un monde paisible où il fait bon vivre. C’est tout du moins ce qui s’est
passé pour nous. Tout a commencé quand on a trouvé un message dans une
bouteille qui avait été lancée à la mer. Un message qui nous invitait à découvrir
Azoria, un monde que l'on nous promet magique, que l’on ne va pas tarder à rejoindre après notre naufrage. Sur place,
Merritt, la maire, nous accueille et elle n’y va pas par quatre chemins en nous annonçant qu'une ferme
nous attend, à nous de la faire prospérer et de l’aménager selon nos goûts.
« L’île est peuplée de nombreux personnages qui sont
là pour nous aider à nous installer »
En plus de Merritt, il y a Eddy pour nous apprendre à
pêcher, Alaric pour la magie, Cinder pour, non seulement, améliorer notre
équipement, mais qui en plus a toujours une quête de job à te donner pour te permettre de progresser. dans l'aventure. Cette
fine équipe est un véritable comité d’accueil qui nous ouvre les portes de ce
monde où l’on va créer et gérer la ferme de ses rêves, explorer l’île et ses
grottes où se cachent monstres et ressources rares, où chacun peut se
spécialiser dans la pêche, la cuisine, le jardinage ou d’autres activités qui correspondent à tes goûts : bref, viens comme tu es, fais ce qu'il te plaît, c'est le modjo de Fae Farm. Les
rencontres sont aussi le pain quotidien des habitants. On ne tarde pas à nouer
de nombreuses amitiés et, si cupidon est de la partie, on pourra peut être même rencontrer son
âme sœur et organiser un beau mariage. Voilà une belle promesse, une véritable invitation à s'amuser en chillant.
Après la petite mise en bouche rapide qui nous fait débarquer
directement sur cette île mystérieuse, mais surtout merveilleuse, on est plongé
directement dans ce que l’on peut considérer comme un havre de paix. Un
sentiment apporté par le style graphique du jeu, mais aussi grâce à la bande-son
qui se veut discrète, mais terriblement efficace, qui contribue pleinement à créer une ambiance cosy. On comprend que les
développeurs se sont appliqués à créer un monde où il fait bon vivre, un monde dans lequel on
aura envie de rester des heures et des heures à ne « rien » faire,
juste se faire plaisir en chillant. Comme on le verra plus loin, c’est
exactement ce qui s’est passé. Pour être certain que le joueur s’immerge
pleinement dans le jeu, tout commence par la personnalisation de son personnage
et l’on doit dire que le système est très bien loti, agréable à utiliser, car
intuitif. On peut vraiment créer un personnage à son image ou le personnage de ses rêves avec les attributs de son choix. D’une manière générale, les menus sont clairs, ils sont bien pensés,
on sent bien qu’un accent a été mis sur l’ergonomie du jeu afin que petits et
grands en profitent pleinement. Une fois passée l’étape de la création/customisation
de son héros, on peut se plonger dans l'histoire de Fae Farm.
« Tout a été pensé pour que Fae Farm s’adresse à un
large public, petits ou grands, novices ou experts du genre »
Le style graphique de Fae Farm est volontairement cartoonesque,
c’était indispensable pour donner vie aux envies des créateurs du jeu de créer
une expérience cosy, sans prise de tête. On se sent très vite bien dans cet environnement
qui nous prend à contre-pied, car on n’est pas en pleine campagne comme on peut
imaginer une ferme traditionnelle, mais sur une île avec les différents « biomes ». Parce que l’île est richement peuplée (pas seulement au
niveau de ses citoyens, mais au niveau du décor et des objets), on a qu’une seule envie, c’est d’explorer la moindre
parcelle pour découvrir ce qu’elle recèle. Un conseil, l’exploration peut
attendre, il vaut mieux commencer sa première quête en compagnie de Merritt,
car de toutes façons c’est comme cela que l’on va découvrir, apprendre à se
repère et dénicher les « trésors » qui fourmillent. Il est important
de se « dépêcher » à faire les premiers chapitres pour pouvoir apprécier
pleinement le jeu, car oui, plus on avance, plus on farm et plus on devient
accro avec l'envie de faire grossir sa ferme, à l’aménager
de la meilleure des façons et progresser dans ses différentes capacités. Notre
premier contact (au niveau de l’image et du son) avec le jeu est très
prometteur, on a un bon feeling avec Fae Farm, car les graphismes nous ont
séduits, les animations sont travaillées et stylées, les personnages sympathiques
et le bestiaire de monstres variés et singuliers, digne d'un Dragon Quest. Les développeurs ont trouvé
leur style pour que le jeu, bien qu’étant une traditionnelle simulation de ferme
et de vie, se démarque des autres jeux du genre, même si on a trouvé qu’en
donjon, les environnements des différents niveaux manquaient un brin de
diversité, mais il faut bien pinailler sur quelque chose pour ne pas se montrer trop dithyrambique.
On n’a pas eu de problème pour s’intégrer à Azoria, on a
très vite pris nos marques et envie de faire évoluer notre petite bicoque, mais
avec ce genre de jeu, on peut être vite pris d’ennuis quand les opérations sont
trop rébarbatives ou que le contenu n'est pas assez copieux pour rassasier
nos appétits voraces de farming. On a très vite été rassuré quand on a
découvert tout ce qu’il y avait à faire. Entre la récolte, la fabrication, le
commerce, l’exploration et ses combats, la sociabilisation et la customisation
de son intérieur, on ne peut que passer des heures entières sur le jeu. On le sait,
les jeux de simulation sont chronophages, mais pour ne pas que le joueur se
sente coupable de passer des heures, il faut lui donner le sentiment qu’il ne
fait pas ça pour rien. Fae Farm est très gratifiant dans les différentes
activités que l’on fait. Il y a un très bon rapport récompenses/temps et comme
il y a tant à faire, il n’y a pas de temps morts, on trouve toujours quelque chose
à accomplir. La particularité du jeu est d'être rythmé par les journées qui passent, du matin au soir, alors on s’est mis
en tête d’optimiser nos journées de travail pour être plus efficace et avancer plus vite. Une idée inspirée par Pikmin 4, que
l’on vient de finir (lire notre test), et en bon disciple du Dandori (l’art d’organiser les tâches
pour optimiser le travail, donc le résultat) on s’est appliqué une routine à
chaque journée qui passe dans Fae Farm.
« On passe du temps à farmer, mais on ne perd pas
son temps, le jeu sait nous récompenser pour tout le " mal " que l'on se donne »
L’un des points qui nous a séduits et qui constitue un
point fort pour le jeu, c’est sa prise en main rapide, à la portée de tous. Par
exemple, et en prenant comme point de comparaison
Animal Crossing, quand on se
sert de ses outils, ils ne se cassent jamais, il n’y a pas besoin d'en
fabriquer de nouveaux. Dans un même ordre d’idée, l’outil s’adapte
automatiquement en fonction de la tâche à accomplir. Si on s’approche d’un
arbre, la hache s’équipe automatiquement, une plante à arroser, on s’équipe de
l’arrosoir et ainsi de suite. Ça semble être des fonctions anecdotiques, mais
ça change beaucoup de choses quant à l’appréhension du jeu et ça a un gros degré d'influence sur
notre implication : il n’y a pas plus frustrant de casser sa hache
alors que l’on coupe du bois. Les développeurs ont trouvé la bonne formule pour
nous livrer un jeu séduisant et addictif. Comme on a dit que le jeu s’adressait
et pouvait séduire petits et grands, il convient de préciser (et de recommander) la version Switch pour les plus jeunes gamers, car cette version sera plus
simple d’utilisation et les commandes sont plus directes, intuitives et simples
quand on passe par la console de Nintendo, par rapport à la version PC. La
progression du jeu est bien faite avec ses premiers chapitres qui font office
de tutos, on comprend vite les rouages du jeu et on choisit vite sa stratégie
en privilégiant certaines tâches plutôt que d’autres. Au départ, on s’est
appliqué à récolter tout ce que l’on trouvait et pouvait utiliser avec l'optique de faire augmenter
les niveaux de nos capacités, mais aussi pour fabriquer des objets que l’on a
revendus au marché. L'idée était de se blinder en sous pour pouvoir acheter tout ce que l'on voulait. Mais ce qu’il y a de bien avec
Fae Farm, c’est que chacun peut appréhender le jeu comme il le souhaite et surtout à son rythme. Il n’y
a pas de bonnes ou de mauvaises façons de jouer, il y a celle qui te correspond le mieux.
Comme Animal Crossing nous avait scotchés durant de longs
mois à notre Switch, comme Disney Dreamlight Valley nous avait enchantés, on s’est
laissé complément séduire par Fae Farm. C’est vrai que le jeu est une véritable
déclaration d’amour au genre et c’est pour cela qu’il pourra séduire les joueurs de
tous les âges. En effet, c’est bien là la force du jeu, pouvoir s’adresser aux
petits, comme aux grands, en donnant les moyens à chacun
de prendre le jeu en main de façon intuitive. Allié au style graphique digne d’un
cartoon, le gameplay est accessible, bien pensé et c’est cette « facilité »
qui fait que l’on se prend au jeu et que l’on se dit : « Allez, je
fais encore un petit truc avant de terminer la partie ». Sauf qu’une heure
après, on est toujours en train de farmer et que l’on prend du plaisir. Ceux
qui voudront jouer n’importe où, ou se faire une petite session avant de se
lever (ou se coucher) dans son lit, on leur conseille la version Switch. Comme
tous les jeux de ce genre, c’est très addictif et ça l’est encore plus quand on
joue en coop puisque trois autres personnes peuvent visiter ton monde et t’aider
à crafter ou t’accompagner dans ton exploration. ça donne une nouvelle dimension et renforce le côté convivial du jeu.
« Fae Farm est un jeu feel good avec lequel il fait bon jouer »
On a l’impression que les développeurs ont pris le
meilleur des jeux du genre pour nous livrer leur version d'un jeu de farming (parfait),
en tout cas, on a accroché à la proposition, on s’est laissé porté par l’ambiance
et la mécanique du jeu. Fae Farm est un jeu feel good avec lequel il fait bon
jouer. Oui, c’est plein de bons sentiments, il n’y a que des personnes qui nous
veulent du bien et c’est précisément ce qui le rend si séduisant. Il n’y a pas
que la violence dans le jeu vidéo, il y a aussi des caramels mous et Fae Farm
est précisément ce style de douceur qui te colle et apporte tant de réconfort.
C’est le jeu à recommander pour les amateurs du genre qui pourraient être surpris
par la qualité du titre et à recommander à ceux qui ne connaissent ou ne sont
pas fans. Ils pourraient bien changer leur point de vue après un passage à Azoria. En tout cas, il vaut le coup d'être essayé.
On
l’a vu, Fae Farm est un jeu qui fait mieux que de respecter les règles du genre
puisqu’il apporte son lot d’améliorations qui rend l’expérience des plus appréciables
et c’est un jeu qui propose du contenu qui ne cessera pas de s’enrichir au fil
des mois. En effet, Phoenix Lab a déjà annoncé deux packs de contenu
post-lancement (prévus pour décembre 2023 et juin 2024). Avec ce contenu additionnel on
pourra faire de nouvelles rencontres. Ces nouveaux personnages ne manqueront pas de nous ouvrir de nouvelles zones et pour rencontrer de nouvelles créatures ce qui laisse présager
de nouvelles aventures et un terrain de jeu encore plus large pour chiller en
toute simplicité : on n’a pas fini de passer du bon temps à Azoria.
L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 4/5
GAMEPLAY :5/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]
Pour en savoir plus, mate la vidéo :
> Fae Farm
Un jeu Phoenix Lab
Sur PC et Swicth
Déjà dispo
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