On peut enfin découvrir le jeu
Dès la diffusion de la vidéo de « Projet Athia » en 2020, on a été séduit par la proposition de Luminous Productions (à qui l’on doit Final Fantasy XV) et on a tout de suite voulu en savoir plus sur le jeu. Au fil des ans, les infos ont été distillées au compte-gouttes et l’on avait du mal à se faire réellement une idée sur le jeu. Notre curiosité était plus affutée qu’une lame de couteau, mais il y avait une part de méfiance qui faisait que l’on ne voulait pas s’emballer trop vite. Les reports successifs de la sortie ont continué à nous interroger sur le titre, c’est pourquoi l’annonce de la démo de Forspoken a été salvatrice, car elle nous a donné la possibilité de juger, manette à la main, de la spécificité du jeu. Square Enix a eu la bonne idée d’offrir à tout le monde la possibilité de se faire sa propre idée et de couper l’herbe sous le pied des détracteurs.
« Il y a une bonne alchimie entre Frey et Krav, on sent qu’un soin particulier a été apporté à l’écriture des dialogues »
Sans préambule, ni bouée de sauvetage, on se retrouve plongé au cœur d’Athia, un monde ouvert vaste, baigné de lumière, fait de reliefs et peuplés de bêtes, ennemis à combattre et de gens à qui porter secours. Pas le temps de reprendre ses esprits qu’on a le droit à son premier combat qui fait office de tutoriel pour apprendre à utiliser les sorts dont l’héroïne a hérités grâce à son bracelet magique, Krav le bavard, si s’avère de bon conseil.
Nos premiers pas dans le jardin lacustre d'Avoale nous ont déconcertés, il faut dire que la profusion de sorts à notre dispo a de quoi déstabiliser, mais l’on comprend que l’idée et d’en mettre plein les yeux afin de démontrer que le jeu a de quoi nous mettre sous la dent. Il faut savoir que dans la version finale, plus d’une centaine de sorts sera dispo et permettra à chacun d’adapter son gameplay à sa façon de jouer. Nul doute que chacun aura une préférence pour les sorts au corps-à-corps, à mi-distance, voire à longue portée. Il faudra aussi jouer avec les faiblesses de ses ennemis en employant le bon sort.
Dans le vif, sans ménagement
On aurait aimé prendre le temps de s’adapter à la situation, mais après tout, c’est une façon de bien nous mettre dans la peau de Frey, qui a été débarquée de New York, elle aussi sans aucun ménagement. Une fois que l’on a pris conscience qu’il s’agissait d’une bonne frustration, car on prendra en main à zéro le jeu lors de sa sortie, on a pu apprécier le gameplay en se focalisant sur quelques sorts afin de les maîtriser et de progresser dans notre exploration.
« On a été marqué par la fluidité et la rapidité des déplacements de Frey »
Explorer Athia implique que l’on complète une série d’objectifs et que l’on se frotte à tous styles d’ennemis en cours de route. Ils ne posent pas vraiment de soucis, même sans maitriser tous les sorts à dispo et en utilisant qu’une partie, on a pu avancer sans encombre. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une démo et qu’elle ne reflète pas forcément le résultat final en matière de difficulté du jeu.
Néanmoins, elle permet de se faire sa propre opinion et de jauger si le titre de Square Enix sera fait pour nous. Après quelques heures de jeu (dont pas mal consacrées à l’exploration pour apprécier la beauté des lieux et l’ivresse qu’apportent les déplacements) on est encore plus emballé par Forspoken.
Une bonne expérience très prometteuse
Cette démo n’est que la partie émergée de l’iceberg et promet de nous offrir un titre ultra copieux. Quand on voit tout ce qu’il y a à faire dans la démo, on se dit que le jeu final va nous accaparer durant des heures. On devra prendre son temps pour améliorer son équipement (jusqu’au bout des doigts puisque la couleur du vernis à ongles a un impact sur les capacités de Frey) et ses sorts.
Si tu te poses des questions sur le jeu et si tu te demandes s’il va te plaire, n’hésite pas un seul instant et télécharge gratuitement la démo : ici.
> Forspoken, un jeu Square Enix sur PS5 et PC, le 24 janvier.
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