jeudi 3 mars 2022

Comment je suis devenu accro à Elden Ring (test)

Le test d'Elden Ring sur PS5
Pour la sortie d’Elden Ring, à la rédac’, la bataille a été dure pour déterminer qui testerait la nouvelle production de FromSoftware qui ne cesse de buzzer et d’attirer de plus en plus de gamers. Pour cette sortie événement, on a voulu faire les choses différemment et parce que les plus grands et les meilleurs gamers iront de leur test détaillé sur le bébé de Hidetaka Miyazaki, on s’est dit qu’il y avait peut-être des novices, des gamers pas vraiment doués de la manette qui n’ont jamais osé jouer à Dark Souls, mais qui serait prêt à sauter le pas. Puisque l’on a beaucoup entendu dire que le jeu serait plus « accessible » qu’un Souls, c’est le plus noob de la rédac’ qui a eu la « chance » de souffrir en partant à l’exploration de l’Entre-terre pour savoir s’il pouvait non seulement survivre, mais également progresser dans le jeu. On a testé Elden Ring sur PS5, voici le verdict…

SOMMAIRE

1. Je suis pas venu ici pour souffrir…
2.
Combattre, mourir, ressusciter… recommencer
3.
Please help me !
4.
Et voilà, je suis accro !
5.
J’ai survécu à Elden Ring

Je suis pas venu ici pour souffrir

Avec tout le battage fait autour de la sortie d’Elden Ring, on s’est tous (les novices comme les experts) posé la question de savoir si on allait sauter le pas et si on allait devenir un Sans Eclat pour découvrir ce que l’Entre-terre allait nous réserver. Les « Souls-like » ont toujours eu la réputation d’être extrêmement exigeants et d’être réservés à l’élite des joueurs de jeux vidéo, j’avais donc une sorte d’appréhension à me lancer dans un nouveau titre du genre. Néanmoins, une lueur d’espoir était née avec les premiers retours des gamers qui avaient participé à la bêta et qui avaient conclu que le jeu était plus accessible que ses prédécesseurs : alors, finalement, je me suis dit « pourquoi ne pas s’essayer à un jeu qui, en temps normal, n’est pas ma tasse de thé ».

Le test d'Elden Ring sur PS5

Combattre, mourir, ressusciter… recommencer

Aussi curieux, qu’envieux de survivre à mon premier Souls et convaincu (puis coaché) par mes collègues experts que moi aussi, je pourrais y arriver, j’ai donc accepté de devenir un Sans Eclat Samouraï prêt à découdre avec tous les monstres et autres ennemis qui pullulent dans le jeu. Après le tuto qui met dans le bain (de sang), mes premiers pas sont fébriles alors que je découvre le monde ouvert inspiré qui semble gigantesque (on en aura confirmation au fil de la progression) et qui, pour avancer dans le jeu, permet de choisir son propre chemin en évitant soigneusement les ennemis. Étant donné que je ne suis pas venu pour cueillir des fleurs, tuer des tortues et autres animaux qui gambadent paisiblement, je me lance dans un premier combat que je perds lamentablement, car j’y suis allé la fleur au fusil. Je comprends vite qu’il faut la jouer prudemment et je privilégie une approche en mode infiltration pour prendre mon ennemi à revers. L’esquive devient vite ma meilleure amie et je m’aperçois que je maîtrise le contre à la perfection (merci Jin Sakai de Ghost of Tsushima qui a été un professeur remarquable) ce qui me permet d’enchaîner les victoires. Une joie de courte durée quand je me frotte à plus fort et plus rapide que moi.

Le test d'Elden Ring sur PS5


Please help me !

Ayant constaté que même un noob pouvait survivre dans l’Entre-terre, il était temps de progresser et c’est là que les gros problèmes ont commencé avec la rencontre de Margit le déchu, un adversaire qui te remet à ta place, mais qui heureusement n’est pas invincible. Le combat contre le premier boss majeur d’Elden Ring donne une leçon afin d’aborder le jeu. Il faut de la préparation pour mettre toutes les chances de son côté. Équipement, invocations, consommables et quelques essais pour jauger la bête et comprendre sa façon d’attaquer sont des incontournables. Alors oui, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises, mais l’échec n’est pas une fin en soi, c’est une façon d’apprendre afin de corriger ses erreurs. Dans Elden Ring, il y a de la frustration quand un ennemi semble hors de portée ou lorsque vous échouez alors qu’il ne restait « vraiment plus rien dans la barre de vie du boss ».


En persévérant, on va plus loin dans le combat et, au miracle, on arrive à le terrasser, alors qu’on y croyait plus. À ce moment, on ressent une grande satisfaction (et du soulagement) en se disant que finalement, on peut y arriver, en restant lucide que ça ne sera pas facile et que ça prendra du temps, mais on a les moyens d’y arriver, surtout quand on est aidé par ses collègues qui conseillent pour gérer correctement son équipement ou pour dénicher la bonne arme ou le bon talisman. Elden Ring est un RPG, ce qui demande de prendre son temps pour gérer tous les paramètres qui te permettront d’être à la hauteur ou de pallier tes lacunes. J’ai eu la chance d’être aidé, conseillé et coaché sur les combats les plus durs, mais on n’a pas tous des âmes charitables prêtes à jouer un « Doigt crochu » pour venir dans notre monde pour nous donner un coup de main lors d’un combat. Fort heureusement, des invocations en coopération gérées par IA sont d’un grand secours pour détourner l’attention d’un boss. Pour le reste, la toile pullule de bons conseils, d’astuces et autres guides pour nous aider quand on se retrouve coincé ou pour découvrir tous les secrets du jeu. Si on le veut, on trouve les moyens de progresser.

Le test d'Elden Ring sur PS5

Et voilà, je suis accro !

On enchaîne les sessions, les combats et les découvertes et on s’aperçoit qu’on a déjà plus d’une vingtaine d’heures au compteur et qu’on n’a pas vu le temps passer. Il est si facile de se perdre à faire autre chose que ce que l’on avait prévu parce que l’on a découvert une nouvelle zone ou qu’on vous a conseillé de faire telle quête pour obtenir un objet indispensable. On se laisse gagner petit à petit par l’ambiance moyenâgeuse des plus inspirées qui, visuellement parlant, fait son effet. Même si le jeu n’est pas exempt de défauts (sur certaines textures et les éléments du décor qui poppent fréquemment) il en reste très beau et empreint d’une ambiance immersive comme la cloche géante dont le glas résonne dans la vallée.

Le test d'Elden Ring sur PS5

Parce que le jeu est beau, on se plaît à sillonner les lieux, d’est en ouest et du nord au sud, à dos de Torrent, notre destrier spectral. On prend le temps de revenir sur une zone que l’on avait évitée et pour finalement battre les ennemis, explorer et découvrir des zones cachées, enchaîner les donjons et catacombes, chercher tous les sites de grâce qui font office de point de sauvegarde et « station » pour voyager plus rapidement sur la map. Au-delà de la trame principale, il y a tant à faire dans Elden Ring et les surprises sont où on ne les attend pas, comme lorsque l’on découvre un bâtiment, qu’on prend un ascenseur qui vous conduit plus bas que terre et vous ouvre les portes d’une énième vaste zone à explorer et nettoyer de ses ennemis. C’est comme cela que je me suis pris au jeu et que je suis devenu accro en enchaînant les sessions sans voir l’heure passer. Alors oui, même si on ne le pensait pas avant de s’y essayer, Elden Ring est un bon jeu pour s’essayer au genre, pour apprendre et surtout prendre conscience qu’il faut être plus fort que le jeu et ne pas se rabaisser en pensant qu’on n’y arrivera pas. On peut avancer et prendre plaisir, même si de la souffrance il y en a eu, de la couardise aussi (beaucoup même), de la déception, mais surtout des victoires contre les boss qui après une vingtaine d’essais, voire plus (quand on aime on, ne compte pas) finit par succomber sous vos attaques, vous gratifiant d’une victoire bien méritée.

Le test d'Elden Ring sur PS5

J’ai survécu à Elden Ring

Pour jouer à Elden Ring il faut du sang-froid, de la pugnacité, de la rigueur et ne pas craindre d’enchaîner les échecs avant de connaître le succès. Néanmoins, il est certain que tout le monde ne trouvera pas de plaisir à se lancer dans l’aventure. Non, on ne dit pas qu’Elden Ring est ouvert à tous, on dit seulement que FromSoftware a trouvé la formule pour que le plus grand nombre puisse accéder au jeu et donne des moyens ingame de progresser à son rythme, même quand on est un noob. À titre personnel, l’expérience a été enrichissante et même si on progresse forcément après des dizaines d’heures de jeu, il y a encore une grande marge de manœuvre pour être pleinement à l’aise. En faisant le test d’Elden Ring, je me suis senti un peu comme Mapple, l’héroïne de l’anime Bofuri : Je suis pas venue ici pour souffrir alors j'ai tout mis en défense, car même un noob peut arriver à collectionner les succès dans un jeu exigeant, pour peu qu’on s’en donne la peine. Bandai Namco a bien compris que les « non-initiés » avaient envie de s’essayer au jeu et communique dans ce sens. Le studio japonais a choisi Ming-Na Wen (Les agents du SHIELD, Mandalorian, Le livre de Boba Fett) pour être l’égérie de la nouvelle vidéo qui, tout en humour, invite le plus grand nombre à se joindre à la quête du cercle d’Elden :

Le test d'Elden Ring sur PS5

Pour bien commencer dans le jeu, Bandai Namco a publié en vidéo un guide pour débutant qui donne les bonnes bases pour bien commencer :

> Elden Ring
un jeu Bandai Namco
sur PS5, PS4, Xbox Series X|S,
Xbox One, et PC
déjà dispo.

[Note de la rédac’ : 19/20]



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