SOMMAIRE
1. Les joies de (re)passer son
permis
2. Pour l’amour de l’auto
3. Virtuellement bien réel
4. En total immersion
5. De la simulation au jeu
6. Ça n’en finit pas
7. Faites chauffer la gomme, pas la CB
8. Au final
Si la licence Gran Turismo est devenue une référence en matière de simulation automobile, c’est que la rigueur dont elle fait preuve depuis 1997 fait que chaque jeu est un véritable outil qui pourrait facilement servir d’entrainement pour passer son permis, d’ailleurs, ça tombe bien, c’est ce que l’on commence à faire après avoir rapidement pris le jeu en main et découvert les premiers points d’intérêt de la map qui sert de hub, articulant notre progression dans le jeu.
Les joies de (re)passer son permis
Même si tu penses (ou te crois) être un as du bitume ou un fou du volant, voire un pilote hors pair qui n’a plus rien à apprendre, le jeu va vite te remettre à ta place. En effet, n’est pas Esteban Ocon qui veut, car le moindre écart de trajectoire, le semblant de retard dans le freinage et les autres fautes de jugement (aussi petites soient-elles) ne pardonnent pas dans le jeu. Si on devait résumer Gran Turismo 7 (et la franchise en général) on n’hésiterait pas pour le qualifier de « Rigoureux ». Il est hors de question de croire que l’on va s’en sortir en tentant de ne pas rester dans les clous. Ça ne marche pas comme ça, ce n’est pas Mario Kart (ni Chocobo GP) et tu n’as pas d’autre choix que de maîtriser les rudiments (puis les subtilités) de la conduite pour décrocher la pole position. En ce sens, tu ne pourras pas faire l’impasse et tu devras (re)passer ton permis GT qui n’est pas une mince affaire puisque l’épreuve se déroule en cinq permis, eux-mêmes divisés en dix épreuves avec un niveau de difficulté qui augmente exponentiellement. On ne va pas le cacher, la tâche est loin d’être facile (et un brin contraignante), mais c’est le prix à payer pour assimiler les techniques de conduite qui te permettront de profiter pleinement du jeu. En effet, ce cap passé, c’est une véritable partie de plaisir que l’on a pris la manette en main (en guise de volant).
« C’est vrai qu’il faut recommencer encore et encore pour adopter les bons réflexes, à l’image d’un pilote de Formule 1, mais une fois le cap franchi, une fois que l’on maîtrise aussi bien son bolide que la piste, on prend un véritable plaisir à battre ses propres records de vitesse. »
#PS5Share, #GranTurismo7
— vgameszone (@vgameszone1) March 10, 2022
Go repasser le permis pic.twitter.com/sdwJ9EgscI
Pour l’amour de l’auto
Avec un titre aussi exigeant, on est en droit de se demander si Gran Turismo 7 est un jeu vidéo de course ou une vraie simulation. C’est en priorité une simulation avant de devenir un jeu. Cette distinction montre que le titre s’adresse en premier lieu aux amoureux de la conduite et de l’auto en général. Les premières heures demanderont d’être rigoureux pour progresser, mais sans cet apprentissage imposé par la simulation, on ne peut pas prendre conscience de la dimension du jeu.
On le disait plus haut, Gran Turismo est un jeu qui sublime l’automobile, chose que l’on retrouve avec la section Café qui permet de faire un break entre deux courses et qui nous fait revivre les temps forts de l’histoire de l’automobile (tout comme la cinématique d’ouverture du jeu). Le café permet également de débloquer tous les véhicules et les circuits du jeu, car tout n’est pas donné d’entrée, il faut faire ses preuves pour mériter et profiter des meilleurs modèles, sauf si tu es prêt à mettre la main au portefeuille, on y reviendra plus bas. Avec le jeu, on gravit les échelons, en commençant en bas de l’échelle avec la voiture de monsieur tout-le-monde, avant de pouvoir conduire les plus beaux bolides, ceux qui mettent des étoiles dans les yeux et qui atomisent ton compte en banque. Pour viser le top, il faut faire ses preuves et glisser sur l’asphalte comme on glisse sur une mer d’huile.
Virtuellement bien réel
Avec Gran Tursimo, on retrouve l’amour pour les belles carrosseries avec tous les véhicules du jeu qui sont de vrais modèles que l’on retrouve sur le marché (actuel ou passé) possédant leurs propres caractéristiques pour rendre le jeu encore plus réaliste. Avec le nombre de modèles proposé (plus de 400) on prend conscience de la somme de travail que les développeurs ont dû abattre pour arriver à un tel niveau de réussite. Avec les progrès fait en matière de rendu visuel, le constat est saisissant et chaque véhicule est sublimé par les éclairages, le ray tracing qui est éblouissant sur les carrosseries rutilantes et même les conditions climatiques encrent le jeu dans un réalisme plus vrai que nature. D’ailleurs, en incluant une météo dynamique, qui apporte de la variété aux décors, le gameplay nous offre plus de piquant, car on doit garder tous nos sens en alerte pour ne pas risquer la sortie de route.
En total immersion
Si d’un point de vue graphique et avec la modélisation plus vraie que nature des véhicules permettant au titre d’offrir une grande immersion dans le monde de GT7, cette immersion prend tout son sens c’est avec la DualSense et le retour haptique qui permettent de ressentir la moindre aspérité de la route. Manette en main, on ressent « vivre » la voiture avec ses différentes vibrations, tout comme on ressent l’environnement extérieur qui a un impact sur notre conduite, permettant de s’adapter, comme rectifier sa trajectoire quand on dévie un peu trop. De son côté, les gâchettes adaptatives apportent également du relief afin de ressentir du bout des doigts son véhicule.
Pour encore plus d’immersion, on a joué avec le casque pulse 3D de Sony qui nous a mis au cœur des courses. La spatialisation du son permet de mieux se situer dans l’espace de la course et de se positionner vis-à-vis des autres concurrents. Avec le seul son, on localise parfaitement ses adversaires, ce qui est un véritable plus. C’est vrai que le travail fait sur l’audio est remarquable, surtout pour restituer (et personnaliser) le ronronnement des moteurs, des pots d’échappement ou du changement de rapport : ce sont des atouts qui renforce l’immersion, mais joue également sur le réalisme de la simulation.
De la simulation au jeu
Le jeu est vraiment parfait visuellement parlant avec une modélisation chirurgicale des voitures et des environnements, un peu trop d’ailleurs. On sent bien la rigueur nippone pour rendre le jeu le plus réaliste possible (et il y arrive haut la main), mais il manque un peu de vie, un peu d’âme pour apporter un peu de fun à l’expérience. Les vingt premières heures du jeu (ça sera en fonction de votre aisance sur la piste) fait office de tutoriel pour prendre pleinement en main le jeu. L’apprentissage passé, c’est là que Gran Turismo 7 dévoile tout ce qu’il a à offrir, et il ne manque pas de ressources.
Pour ne pas être trop scolaire et pour apporter du fun à l’expérience, Polyphony Digital a sorti le grand jeu. Go to « Mission Challenge » pour mettre un peu de fun dans l’expérience GT7 puisque, une fois les coupes débloquées, on s’est mis en tête de relever des défis et mettre en pratique tout ce que l’on avait appris. Ces challenges changent de la sacrosainte course, en proposant des défis variés et qui gagnent en difficulté, ce qui est une motivation supplémentaires pour progresser.
Ça n’en finit pas
Pour encore plus de fun et pour montrer que le jeu sait prendre des chemins de traverse, on s’est amusé avec le « Rally musical » qui permet de se laisser porter par la musique, tout en restant maître de son véhicule. Il n’y a que six pistes de dispo au lancement, mais Sony en promet plus avec les prochaines mises à jour du jeu. Si la musique n’est pas ton dada, la photo le sera peut-être ce qui te permettra (grâce au travail minutieux des développeurs) de prendre des clichés dignes des plus grands photographes. Cependant, si ton truc c’est de pimper ta caisse, tu ne manqueras pas de passer au Garage où tu vas bichonner tes plus beaux véhicules en les customisant comme bon il te semble. Tu vas avoir le choix, car à peu près, tout est personnalisable, jusqu’aux ampoules. C’est un véritable plaisir que de mettre ta voiture préférée à la couleur de tes goûts, mais également de changer ses performances pour coller encore plus à ton style de conduite.
Faites chauffer la gomme, pas la CB
Polyphony Digital s’est appliqué à proposer un jeu qui donne à s’amuser. Si autant de variété peut que réjouir les amateurs de voitures, on reste dubitatif sur la possibilité d’achat de crédits intra-jeu. Ok, c’est facultatif, mais c’est une possibilité qui existe et qui tentera ceux qui veulent débloquer la voiture de leurs rêves. On regrette toujours ce genre de choses qui permettent d’acheter des objets avec du vrai argent. Un regret qui semble d’autant plus légitime surtout lorsque le jeu coûte 79€ (pour la version PS5) et que les packs vont de 2,49€ à 19,99€. Bien sûr, ça n’enlève rien à l’intérêt que l’on porte à Gran Turismo, mais on a jugé utile de le préciser.
Au final
En commençant le jeu, le côté scolaire de la simulation nous a menés à nous questionner sur le fait d’abandonner en cours de route, mais on a tenu bon. Alors c’est vrai que Gran Turismo 7est un jeu exigeant ce qui pourra en rebuter certains, mais il faut savoir que pour permettre au plus grand nombre d’apprécier l’expérience de jeu, GT7 est de personnalisable au niveau des paramètres d’assistance et ainsi adapter son expérience de jeu. Gran Turismo propose également trois niveaux de difficulté (Facile, Normal et Difficile) pour laisser le choix dans sa façon de profiter du jeu. Nous avons opté pour l’intermédiaire, mais si l’expérience te semble trop difficile, n’hésite pas à opter pour le Facile, car tu pourras avancer et profiter pleinement de tout ce qu’il a à offrir : Il ne te reste plus qu’à prendre la route et profiter du jeu.
un jeu Sony
sur PS5 et PS4
Déjà dispo
[ Note : 17/20 ]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire