LE GRAND TEST DE MONSTER HUNTER WILDS SUR PS5
SOMMAIRE
1. C’est
à la fin que l’aventure Monster Hunter Wilds commence
2. La magie tient dans les
détails
3. Un gameplay renouvelé et « plus »
accessible
4. Une formule qui fonctionne toujours
autant sur nous
5. Pourquoi on aime Monster Hunter
Wilds ?
C’est à la fin que l’aventure Monster Hunter Wilds commence
La Guilde des chasseurs n’a pas dit son dernier mot et sa tâche d’étudier les monstres gigantesques est loin d’être terminée avec l’exploration d’un nouveau territoire inconnu. Prochaine étape, direction les Terres interdites, un lieu inexploré qui regorge de paysages magnifiques qui vont se transformer selon les conditions climatiques, ce qui a non seulement un impact sur la faune qui va changer de visage et aussi un effet sur le comportement de la faune. Un écosystème composé de monstres bien connus, que l’on a déjà chassés et que l’on aime détester (ha ce sacré Odogaron), mais surtout par des spécimens encore jamais rencontrés, ce qui pressage de longues heures de chasses acharnées. La Guilde n’est pas venue par hasard dans ce coin du monde. Elle est venue enquêter sur un monstre mystérieux qui a dévasté le village de Nata, un jeune garçon qui va les accompagner dans leur quête, sur les traces du Spectre blanc et comprendre pourquoi ce dernier s’en est pris à son village.« On fonce droit devant, sans se retourner, pour avancer jusqu’au prochain affrontement avec un monstre gigantesque »
Dès la cinématique d’ouverture, on sent que quelque chose a changé et que ce nouveau chapitre des aventures des Chasseurs de la Guilde ne sera pas vraiment le même que ses prédécesseurs. Première chose qui nous a frappés, c’est l’effort qui a été fait sur la narration pour nous conter une histoire plus étoffée, mieux ficelée et donc plus prenante. Ce qui change, c’est aussi la façon de narrer l’intrigue qui est presque continue, sans temps mort, et très prenante grâce à ses personnages charismatiques et/ou attachants. On a toujours l’impression de foncer droit devant sans se retourner pour avancer jusqu’au prochain affrontement. Ce n’est pas que le jeu ne nous laisse pas la possibilité de faire une pause, c’est juste que dans le rythme, le jeu ne nous bride pas et, donc, si on veut faire la quête principale (jusqu’au générique de fin), on peut le faire tête baissée. Mais que l’on se rassure, la fin n’est que le début et les chasseurs expérimentés (et multi-décorés par la Guilde) diront même que c’est là que la véritable expérience MHW commence et que tout ce qui est situé avant le générique n’est qu’une sorte de gros tutoriel. Cette réflexion résume bien la nature de ce nouvel opus qui a la faculté de s’adresser (et de régaler) de nouveaux chasseurs comme les experts chasseurs de monstres.
La magie tient dans les détails
Quand on a un outil de qualité, qui a fait ses preuves sur de nombreux titres, il serait dommage d’en changer. Ainsi, les développeurs ont travaillé avec le RE Engine, le moteur de jeu développé par Capcom, pour donner vie à cette nouvelle itération de la saga. Une fois de plus, le résultat est à la hauteur de nos attentes tant l’univers créé est beau, diversifié, détaillé et devient un écrin pour cette nouvelle aventure qui se joue sous nos yeux. Avec ses nombreux biomes et leurs spécificités, on prend conscience du travail accompli quand on se promène paisiblement dans une forêt dense ou les grandes étendues désertiques enclavées dans des dunes de sable où ce ne sont pas des vers gigantesques, mais des Bahalara qui sortent du sable. Une fois de plus, les développeurs ont su créer des environnements diversifiés et différents de ce que l’on a pu voir dans les précédents titres de la saga, mais qui gardent une certaine filiation pour faire de ce monde une pièce qui vient s’ajouter aux précédents mondes de la saga. On sait que la magie tient dans les détails et, avec Monster Hunter Wilds, on est servi. Que ce soit au niveau de la flore, des paysages et de la faune, on se prend une bonne claque visuelle avec des couleurs chatoyantes et des effets de lumière saisissants. Jamais un monde MH n’a été aussi vivant, vibrant, éblouissant pour donner encore plus de réalisme à cette aventure qui n’en finit pas de nous surprendre sans jamais nous lasser. Et ces sentiments sont renforcés par le character design des monstres qui ont, une fois de plus, atteint un niveau supérieur. Depuis plus de vingt ans, la saga a fait sa réputation sur ses monstres gigantesques au look soigné. Wilds prouve que l’on peut encore se renouveler, sans se plagier ou tomber dans l’ennui, car oui les spécimens de ce jeu nous ont étonnés (Lala Barina, Ajarakan ou le Jin Dahaad) par chaque détail qui compose leur corps (comme par exemple les blessures) qui sont saisissants de réalisme. Autres éléments graphiques qui rendent accrocs les joueurs et les fans de la franchise, ce sont les armures des chasseurs et celles de leur Palico, et leurs armes qui sont des déclinaisons des monstres. Elles sont toujours aussi stylées et variées, le « dressing » de notre chasseur s’est rempli à vue d’œil tant on les voulait toutes.« Depuis plus de vingt ans, la saga a fait sa réputation sur ses monstres gigantesques au look soigné, Wilds confirme cette règle »
Pour donner du relief à l’histoire, un soin a été apporté à des cinématiques épiques qui, comme on l’a dit plus haut, nous mettent dans le bain des le début du jeu. Elles s’enchaînent à un rythme soutenu, à mesure que l’on avance dans l’histoire et que l’on perce les mystères des Terres interdites. Parce que MHW a été développé pour les consoles next gen et PC, les développeurs ne se sont pas bridés pour exploiter au maximum la puissance de ces machines pour ne pas tirer la qualité vers le bas. On a aussi ce sentiment lors des combats avec de la fluidité dans les mouvements et des animations qui impressionnent. Du côté de la bande originale, on est une fois plus sur de l’épique, avec des thèmes adaptés à chaque situation, à chaque environnement. On peut même faire de son thème préféré, celui qui nous accompagne quand on retourne faire le plein d’équipement dans sa tente au camp. Le soin apporté à l’habillage sonore du titre est en corrélation avec celui des graphismes. Et puis, on ne peut pas faire l’impasse sur la VF intégrale du titre. Merci Capcom de proposer un titre accessible à tous et d’avoir (enfin) fait parler notre personnage. Une première dans la saga qui change radicalement l’immersion. Il n’y a que quelques rares PNJ de second plan qui sont mutés, mais c’est insignifiant, pas comme la légère latence entre deux phrases lors d’une conversation, un dixième de seconde de trop qui ralentit la fluidité de la conversation.
Un gameplay renouvelé et « plus » accessible
Parce que visuellement l’architecture de la carte du monde de Wilds a été bien travaillée pour supprimer les zones cloisonnées et qu’elle a été soignée sur le plan esthétique, le côté monde ouvert du jeu en est renforcé, pourtant, il n’est que semi-ouvert puisque les biomes se révèlent à mesure que l’on progresse. Cette sensation de « tout en un » est due à la réduction au minimum des temps de chargement. Il est très fluide (donc agréable) de se déplacer sans que cela ait un impact sur notre immersion. On sent bien que Monster Hunter Wilds veut se présenter sous son meilleur jour. Parmi ses apparats, le « nouveau » gameplay a contribué à nous convaincre. La recette de MH est éprouvée, elle est simple et c’est pour cela qu’elle est efficace. On a un monstre à traquer. Une fois qu’on l’a trouvé, on se fight, on se soigne et on porte le coup fatal. On récolte des matériaux qui servent à forger de nouvelles armes et équipements pour pouvoir affronter des monstres plus forts. Ensuite, on peut recommencer. Le gameplay reprend celui des précédents titres en faisant des ajustements et en incorporant de nouvelles idées.Pour combattre les monstres, on n’est pas seul. Une équipe de choc nous accompagne à commencer par notre Palico qui donne de bons coups de patte en combat (merci pour les vitaguêpe et autres gadgets à débloquer), il y a aussi Alma qui gère les quêtes et prodigue de bons conseils et Gemma la forgeronne fougueuse. Ensuite, dans cet opus, on se voit attribuer un Seikret, une sorte de Chocobo, capable de faire plein de choses comme se déplacer (en mode automatique) sur les lieux de la prochaine quête ou de n’importe quel point épinglé sur la carte. On peut s’en servir pour fuir en combat quand on a presque plus de vie et se soigner en s’éloignant des monstres. En selle, on peut aiguiser son arme, prendre une potion ou toute autre chose de notre inventaire et on peut même embarquer une seconde arme. Le Seikret est un bon ajout, une très bonne trouvaille, pour nous aider dans nos chasses, ce qui apporte du dynamisme.
« Au fil des titres, on a constaté que la saga élargissait son public avec différents titres à la difficulté variable. Le défi était de conquérir de nouveaux joueurs sans se mettre les habitués à dos. »Il y a aussi du changement au niveau de la météo. Le cycle des saisons est bien trouvé, car cela a un impact non seulement sur le décor des biomes, qui change du tout au tout, mais aussi sur l’apparition des monstres et leur comportement erratique. Ça apporte de la diversité, mais aussi de la vivacité à ce monde qui n’en a pas fini de nous surprendre et de nous étonner. Mais il y a des choses qui ne changent pas, comme le type d’arme proposé. On retrouve les quatorze types qui sont dispos depuis fort longtemps dans la saga et qui sont bien connus par les chasseurs. Bien que l’on ait son type préféré, il est vivement recommandé d’en essayer plusieurs, notamment pour choisir celle que l’on va embarquer dans la sacoche de son Seikret. Chaque arme a des variations « monstrueuses » à forger avec les matériaux récoltés sur les monstres. Ce n’est pas qu’esthétique puisqu’elles ont leurs propres attributs, ce qui permet de parfaire sa façon de jouer et offre des dizaines de combinaisons entre lesquelles choisir.
Avec un système bien rodé, qui ne craint pas d’essayer de nouvelles choses, on est resté accro aux titres pour en faire toujours plus. C’est comme cela que la saga a forgé sa légende et ça fonctionne toujours aussi bien sur nous. On a retrouvé nos sensations et on a repris un énorme plaisir à jouer à Wilds. Globalement, les anciens retrouveront leurs marques et les nouveaux s’y feront vite, car tout est bien expliqué et très clair. Cela étant, les affrontements dans le jeu sont de plus en plus coriaces à mesure que son Rang de Chasseur progresse, ce qui ne sera pas du goût de tout le monde. Néanmoins, on recommande de s’accrocher et de jouer en coop, surtout quand on a des potes chasseurs chevronnés ou se servir des fusées de détresse qui permettent jusqu’à trois joueurs de rejoindre le combat : ça nous a sauvé la mise plus d’une fois.
Une formule qui fonctionne toujours autant sur nous
Depuis World, Monster Hunter est devenue une saga de plus en plus appréciée et, bien qu’elle soit reconnue comme n’étant pas à la portée de tous, opus après opus, elle donne envie de s’y essayer et c’est pourquoi des millions de nouveaux joueurs se glissent dans la peau d’un chasseur de monstres à chaque nouvelle sortie. Avec ses 28 millions d’exemplaires vendus, World est devenu le titre de référence de la saga, plaçant la barre haute pour les prochains jeux et obligeant Capcom à relever le défi de faire mieux, plus beau, plus exaltant. Ainsi, l’éditeur a pris un virage en cherchant à élargir son public et, surtout, en rendant la saga accessible au plus grand nombre avec des gameplays « moins » durs comme celui de « Rise » ou en proposant un système de jeu dans lequel les explications sont légion pour permettre à chaque chasseur, quel que soit son niveau, de s’y retrouver, comme ici dans Wilds.Ce qui différencie Wilds de tous les autres MH, c’est que tout s’enchaîne sans temps mort. Quand, dans World, on prenait le temps de traquer les monstres en cherchant leurs empreintes, ce qui nous permettait de découvrir la carte en multipliant les allers-retours au camp, dans Wilds, tout est fait pour aller très vite. On a l’impression d’avancer sans se retourner, même si à chaque fois, on nous rappelle de bien se préparer. On arrive même à enchaîner deux gros combats à la suite, sans avoir pris le temps de reprendre son souffle.
« Après Wilds, Capcom a relevé le défi de faire mieux, plus beau, plus exaltant »C’est ainsi que l’on s’est retrouvé à regarder les crédits de fin de jeu, mais la fin n’est pas la fin, ce n’est que le début d’une nouvelle aventure avec du contenu endgame qui va mettre nos nerfs de chasseurs à rude épreuve, mais c’est là que les choses sérieuses commencent. Ce choix est plutôt intéressant. Les novices pourront s’arrêter au générique de fin en ayant eu le fin mot de l’histoire et s’ils ne veulent pas continuer, car les combats sont de plus en plus durs, il n’y aura pas de frustration.
Parmi les gros changements que nous propose Wilds, il y a le fait que notre chasseur est doté de la parole et ne fait plus tapisserie dans les échanges avec ses comparses. Ce n’est pas grand-chose, mais ça change tout et cela a rendu l’expérience très agréable. Maintenant, on se prend à rêver d’un titre dans lequel les autres personnages nous appelleront par le nom que l’on a choisi et plus par « Chasseur ». Ce jour-là, l’immersion sera totale. En attendant, on va continuer à se dépatouiller avec des monstres nerveux qui bougent dans tous les sens, mais la bonne chose, c’est que ça reste très lisible, on ne se sent pas submergé. De rares fois, on a été bloqué contre un rocher, on a eu du mal à différencier la tête de la queue. Et bien entendu, il faut recadrer la caméra pour toujours garder le monstre en visu, mais c’est une mécanique habituelle, à laquelle il faut se plier, et ça fait partie prenante des charmes du gameplay d’un Monster Hunter.
Pourquoi on aime Monster Hunter Wilds ?
Parce que c’est un jeu qui ne s’endort pas sur ses lauriers et qui continue à vivre après son lancement. On le disait plus haut, la fin n’est que le début et ça se confirme avec les premières annonces sur le contenu post-lancement. Pour maintenir l’intérêt des chasseurs, Capcom propose une série de quêtes Événements qui sont renouvelées chaque semaine avec de nouveaux montres. Elles sont regroupées et présentées sur la page dédiée du site officiel Monster Hunter Wilds. Elles permettent de remporter des armures spéciales et ça, on aime bien. Dans la même optique, des mises à jour sont déjà prévues tout au long de l’année. La première, celle du printemps, verra l’apparition du Mizutsune, la seconde prévue pour l’été accueillera également un nouveau monstre à chasser. On aime ces intentions qui vont nous permettre de continuer à jouer.
L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 5/5
GAMEPLAY : 5/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 4/5
[ LA NOTE : 18/20 ]
Lire aussi : Premières infos sur le contenu post lancement de Monster Hunter Wilds
Mate la vidéo de Monster Hunter Wilds :
> Monster Hunter Wilds
un jeu Capcom
sur PS5
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Déjà dispo.
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