LE TEST DE BLEACH REBIRTH OF SOULS SUR PS5
SOMMAIRE
1. Une légende qui n’en finit pas de
nous divertir
2. La face cachée du mode Histoire
de Bleach Rebirth of Souls
3. C’est la diversité qui
fait la différence
4. Un système réfléchi et qui s’adresse à tous
5. Pourquoi on aime Bleach
Rebirth of Souls ?
Une légende qui n’en finit pas de nous divertir
En manga et animé, il y a une poignée de sagas qui a marqué plusieurs générations avec un succès qui, aujourd’hui encore, ne se dément pas. Bien sûr il y a Dragon Ball, One Piece, Naruto et il y a Bleach. C’est en 2001 que le manga de Tite Kubo voit le jour dans le magazine Weekly Shonen Jump au Japon. Le succès ne se cantonne pas seulement au pays du soleil levant puisqu’il gagne vite le reste du monde. Rapidement, l’adaptation en anime est produite par Pierrot Studio pour une diffusion sur TV Tokyo. Là encore, le succès est au rendez-vous et finit d’asseoir Bleach comme manga culte. Après 365 tomes (le dernier numéro sort en 2016) et 366 épisodes (dont le dernier a été diffusé le 27 mars 2012), Bleach passe sous les radars avant un retour en grâce (et en grande pompe) grâce à Disney+ qui permet à l’anime de conclure l’adaptation des derniers tomes du manga, soit le dernier arc). L’annonce de la date de diffusion de la quatrième et dernière partie de Bleach : Thousand-Year Blood War n’a pas encore été annoncée, mais l’on peut espérer que d’ici à la fin de l’année (voire début 2026) on se délectera d’épisodes inédits dont certains passages seront inédits par rapport au manga : on a hâte.« Manga, anime, films, Bleach a également eu le droit à quelques adaptations en jeu vidéo dont la dernière, Brave Souls date de 2016 »
Du côté des jeux vidéo, la saga a également eu le droit à
quelques adaptations dont la dernière, Brave Souls date de 2016 et aussi
un jeu que l’on avait particulièrement apprécié, Soul Resurrecion (lire
notre test de Bleach : Soul Resurrecion sur PS3). Avec un historique
aussi chargé, on peut dire que ce nouveau jeu vidéo, dont Bandai Namco nous
régale, était attendu par tous ceux qui ont été bercés par les aventures
d’Ichigo, le shinigami remplaçant, qui va devenir le messie de la Soul Society.
Bleach Rebirth of Souls brosse les fans dans le sens du poil en proposant de
revivre les plus grands moments de l'histoire, des débuts d'Ichigo dans son
rôle de Shinigami remplaçant lors du premier arc, au combat décisif contre
Sôsuke Aizen lors de l'arc des Arrancars. Ça en fait des histoires et des
combats à revivre. C’est un plaisir régressif qui ne se boude pas quand on a vu
tous les épisodes.Bien entendu, c’est condensé et les puristes trouveront à
redire sur les choix qui ont été mis en avant, mais ça reste un bon résumé,
ponctué de temps forts et de combats clé contre les ennemis emblématiques
qu’affrontent Ichigo et ses amis. On a pris beaucoup de plaisir à replonger
dans l’histoire, surtout que cela permet de se familiariser avec le gameplay
propre au jeu.
La face cachée du mode Histoire de Bleach Rebirth of Souls
Mais ce n’est pas tout, Bandai Namco a demandé à Tite Kubo de prolonger le plaisir et nous conter les « Histoires secrètes » qui permettent d’en savoir plus sur les personnages et de comprendre ce qui les a forgés. Ce pan inédit de l’histoire est à découvrir dans le mode du même nom qui apporte un vrai plus à ce que l’on pouvait considérer comme une compilation du meilleur de Bleach. Il y a tant de personnages et de rebondissements que l’on se doute bien qu’il reste tant de zones d’ombre à éclaircir. On se régale toujours d’en savoir plus sur les personnages de Bleach et on n’a pas été déçu, c’est l’une des pépites que nous offre le jeu. Ces histoires secrètes ne sont pas disponibles et se débloquent à mesure que l’on revit l’histoire. C’est une très bonne idée, car ça incite à refaire le mode Histoire, et puis ça récompense ceux qui ont fait l’effort. Généralement, les jeux de combat font l’impasse sur la narration et se contentent (on va schématiser) d’une présentation PowerPoint de son mode Histoire. C’est un service minimum, qui fait le job, car (après tout) on est là pour de la fight.« Globalement, le jeu respecte l’ADN visuelle de Bleach, avec des menus très lisibles, dynamiques et des transitions sont punchy, on sent bien que les développeurs sont fans »
Mais Bleach Rebirth of Souls a un autre parti pris, celui d’offrir une belle façon de (re)raconter son histoire avec des cinématiques animées en 3D qui, par moment, envoient du lourd tel le getsuga tenshō d’Ichigo. C’est vrai qu’on aurait aimé plus d’équilibrage et de régularité dans l’exécution des cinématiques pour éviter l’effet dent de scie et l’impression de redondance, mais on est sur le haut du panier quand on compare à ce qui se fait dans le genre. Même si la qualité graphique est de bonne facture, on est loin de la qualité de l’anime ou d’un jeu vidéo triple AAA, mais ça fait le job pour un jeu de combat. Oui, il y a de la rigidité dans les expressions et les mouvements, oui la narration est inégale et va certainement faire hérisser les poils des hardcore fans, mais ça reste stylé. Globalement, le jeu respecte l’ADN visuelle de Bleach, avec des menus très lisibles, dynamiques. Les transitions sont punchy, on sent bien que les développeurs sont fans de Bleach et qu’ils ont voulu créer un jeu vidéo qui soit dans la lignée de l’anime. La musique aussi colle parfaitement à l’univers et contribue également à rendre l’ensemble très nerveux, à l’image des plus grands combats de Bleach. À noter que Bleach Rebirth of Souls propose des doublages en anglais ou japonais, avec les voix officielles, ce qui permet de renforcer l’immersion. Si, en temps normal, on aurait pointé l’absence de version française, ici ça ne pose pas de problème.
C’est la diversité qui fait la différence
Des jeux vidéo de baston, on en compte à foison, des jeux vidéo de baston adaptés de manga sont tout aussi nombreux. Pour se démarquer et ne pas donner l’impression de « s’inspirer » de titres déjà existants, mieux vaut trouver la spécificité pour se démarquer et séduire les amateurs. Rebirth of Souls a fait un choix simple et assez convenu, celui de baser ses combats sur les styles de combat uniques de chaque personnage. C’est simple, on peut même dire qu’on n’en attendait pas moins, mais pas évident à mettre en place, car, et ça tous les fans de Bleach le savent, le manga et l’anime fourmillent de personnages éclectiques, charismatiques avec de redoutables façons de se battre. Le génie du jeu a été de recréer cette diversité et il l’a fait de la façon la plus juste afin de respecter l’essence de la saga. Mais avant de décrocher la couronne du maître souls breaker, il faut commencer par choisir son personnage et découvrir de quoi il est capable. La prise en main du jeu passe par les commandes qui contrôlent les déplacements. Ici, elles sont déstabilisantes et demandent de la pratique pour adopter de nouvelles habitudes. Pour avancer, il faut pousser le joystick en haut et en bas pour reculer. On oublie de diriger le stick dans la direction de son adversaire, ici, ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. Ça n’a rien d’instinctif, mais ça s’assimile, et comme il faut être rapide dans l’exécution des combos, on se rend compte que c’est très efficace comme ça.« La diversité du gameplay est hallucinante vu
qu’on a le choix entre plus de trente personnages et autant de façons de se
fighter »
Ceci étant maîtrisé, on a pu apprécier la puissance des
combats et l’incroyable variété du rooster proposé. C’est le gros point fort du
jeu, car la diversité est impressionnante. Chacun possède son propre style de
combat comme dans l’anime (ha, le double coup de dard de Soi Fon est mortel
quand on arrive à le placer). Dans certains jeux, changer de personnage ne
change pas la façon de se fighter. Ici, le jeu ne fait pas dans
l’interchangeable ce qui fait que tout n’est pas figé et certains (comme dans
l’anime) ont une seconde évolution, à l’image d’Ichigo ou de Szayelaporro Granz
et cela change la donne, enfin, ça change surtout la fin du combat, qui n’est
finalement pas la fin. Ainsi, ça apporte une véritable diversité au gameplay,
ce qui est plaisant et même hallucinant vu qu’on a le choix entre plus de
trente personnages et autant de façons de se fighter. Si beaucoup ont, de base,
le même schéma d’attaque et de défense, d’autres se jouent différemment et
méritent qu’on explore leur façon de jouer en s’attardant un peu plus sur eux
et leurs spécificités. C’est le cas pour Aizen, mais aussi de Kyôraku. Ainsi,
rien ne sert à jouer les bourrins et de massacrer les touches de la DualSense.
Non, il faut faire preuve de discernement et faire attention à son adversaire et
veiller à se positionner en fonction si on veut être efficace. Ça, on ne
l’avait pas compris de suite, mais une fois acquis, ça a changé notre façon de
jouer.
Un système réfléchi et qui s’adresse à tous
Le jeu s’avère donc plus subtil que ce qu’un jeu de baston peut laisser présager et c’est une bonne chose, car ça montre qu’un jeu de combat peut aussi se montrer bien pensé, bien construit. Pourtant, il reste accessible au plus grand nombre et que même un débutant peut se jeter dans l’arène tant qu’il est prêt à s’investir pour progresser. C’est à la portée de tous et c’est une idée que l’on aime bien quand un jeu ne se montre pas élitiste. Pour varier les plaisirs, le jeu propose plusieurs modes. On a déjà vu que le mode Histoire propose de revivre les temps forts de l’aventure. À côté de cela, le mode Partie Libre permet de se frotter à d’autres joueurs du monde entier alors que le mode Versus leur permet d’affronter des amis ou des personnages contrôlés par l’IA, dans des batailles multijoueur en local. On n’oublie pas le mode entraînement qui permet de découvrir tous les personnages et de se perfectionner pour atteindre une maîtrise absolue en découvrant tous les combos possibles. Si on prend le temps, on peut découvrir tout ce que le jeu a à offrir et découvrir les subtilités du gameplay. On regrettera le manque de classement pour pimenter les challenges et l’absence de matchmaking qui permet aux joueurs équivalents de s’affronter sans qu’il y ait de décalage et que le match tourne à l’humiliation, d’un côté ou d’un autre.Pourquoi on aime Bleach Rebirth of Souls ?
Parce qu’il fait revivre un anime qui a su se montrer innovant, qui n’a jamais eu peur de se renouveler, même après tant d’années passées à l’antenne, Thousand-Year Blood War en est la pleine représentation. On retrouve de cet esprit dans le jeu vidéo Bleach Rebirth of Souls qui reprend les codes du jeu de baston, mais qui se l’approprie et insuffle de la dynamique que représente son incroyable galerie de personnages. Il est rare d’avoir autant de personnages charismatiques, stylés et diversifiés dans leur façon de combattre. C’est tout le génie de Tite Kubo et le jeu utilise ces spécificités qui ont fait la renommée de Bleach avec un très grand respect.« Plus on maîtrise le système de combat, plus on se rend compte que celui-ci a été bien pensé »
On a aimé les combats pour leur dynamisme et leur nervosité, ils sont rudement bien mis en images avec des animations fluides. Le résultat à l’écran nous donne des combats explosifs, mais ça reste lisible, ce qui permet de se concentrer sur sa stratégie, car on le rappelle, chaque combattant est unique et une technique ou un enchaînement de combos qui passent contre un adversaire ne passera pas (forcément) contre un autre. Chaque fan de Bleach qui se lancera dans Rebirth of Souls aura son combattant préféré. Pour nous, c’était Byakuya et son zanpakuto qui se transforme en une nuée de pétales de rose qui vont permettre d’enchaîner les attaques à distance. Si, en plus, on a la bonne idée d’utiliser « haut R1 »un pendant combo de base, le résultat est des plus concluants. Plus on maîtrise le système de combat, plus on se rend compte que celui-ci a été bien pensé et c’est déjà énorme pour le genre.
L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 4/5
GAMEPLAY : 5/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]
Lire aussi : Mate les deux Opening Movie de Bleach Rebirth of Souls
Mate la vidéo de Bleach Rebirth of Souls :
> Bleach Rebirth of Souls
un jeu Bandai Namco
sur PS5, PS4,
Xbox Series et PC
déjà dispo.
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