SOMMAIRE
1. Un jeu qui donne le LA
2. La mélodie du bonheur
3. Pas aussi facile que cela
Il n'y a pas meilleure façon de célébrer un anniversaire que de le faire en musique. L’année dernière, la saga Final Fantasy fêtait ses 35 ans d’existence et il y a 11 ans, c’est le jeu Theatrhythm Final Fantasy qui pointait le bout de son nez sur 3DS et qui allait ouvrir bal à une saga prolifique puisque le jeu a été suivi de Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call et Theatrhythm Dragon Quest. Autant dire que le jeu de rythme développé par Indieszero a su trouver un public et s’est fait une belle réputation auprès des fans des deux meilleures licences de Square Enix. Après de longues années de silence, la saga refait parler d’elle avec un tout nouveau titre s’annonçant plus complet et plus addictif que jamais. Il est temps d’entrer dans la danse pour voir si on a toujours le rythme au bout de nos doigts.
Un jeu qui donne le LA
Square Enix sort donc le grand jeu en proposant une nouvelle version de son classique qui nous avait déjà séduits lors de sa sortie en 2012 (lire notre test de Theatrhythm Final Fantasy). Bien entendu, c’est un jeu qui s'adresse principalement aux fans de la saga Final Fantasy, mais pas uniquement car les gamers séduits par les jeux de rythme ne seront pas en reste : bien au contraire. On ne s’est pas fait prier pour reprendre du service afin de découvrir si la recette qui avait fait ses preuves tient toujours la route et si le charme de ses douces mélodies opère toujours sur nous. Dès la première partition lancée, on retrouve les sensations et le plaisir de jouer sur et avec les plus belles musiques de Final Fantasy.« La base d’un Theatrhythm est de rester dans le rythme afin d'éviter les fausses notes »Premier constat, la grosse différence entre ce jeu et le premier opus se fait au niveau du nombre de titres avec lesquels on va pouvoir tester nos capacités à suivre le rythme. Si tu n’as jamais joué à un jeu de la série, tu auras compris que la base d’un Theatrhythm est de rester dans le rythme afin d'éviter les fausses notes. Après avoir choisi avec quel jeu on veut commencer (parmi 33 titres qui sont regroupés dans le jeu), on peut se lancer dans la bataille. En effet, chaque épreuve musicale qui teste ton sens du rythme est un affrontement durant lequel quatre héros se battent contre des monstres emblématiques sur les thèmes culte de chaque jeu.
« On va revivre de la façon la plus magistrale les temps forts de chaque histoire »
La progression se fait en appuyant au bon moment sur les boutons de la manette. Il faut le faire en rythme avec la musique pour faire correspondre les déclencheurs. Chaque action réussie va asséner des dégâts à l’ennemi, chaque note ratée inflige des dégâts aux membres de son équipe. Le but étant de finir le morceau sans mourir et enchaîner avec le prochain. Le principe semble simple, mais on peut vite se laisser distraire et s’emmêler dans les actions à effectuer, surtout si elles impliquent les deux sticks directionnels ou que la piste défile plus rapidement (ou plus lentement) que la moyenne.
La mélodie du bonheur
C’est donc le début d’une grande aventure musicale qui débute puisque chaque piste musicale peut être complétée selon quatre modes de difficulté (Basique, Expert, Ultime, Suprême) et que chaque jeu propose plusieurs morceaux (en moyenne une dizaine). Chacun voudra commencer par ses chouchous, mais ça ne sera pas possible, les titres se débloquant au fur et à mesure. Pour notre part, en grand fan de Final Fantasy XIV, on a apprécié de retrouver 33 musiques de la saga du jeu en ligne ! Si enchaîner les morceaux est un moyen de faire plaisir à ses oreilles tout en étanchant sa soif de gamer, ce ne sont pas les seules raisons qui rendent le jeu addictif. Il y a tout un aspect « collection » qui comblera les amateurs avec plein de cartes, d’objets et de personnages à débloquer, les récompenses tombent à foison à mesure que l’on termine des niveaux. Mais la force de Theatrhythm Final Bar Line repose en grande partie sur le côté RPG, c’est du moins cette facette qui pimente le gameplay et c’est ce qui en fait bien plus qu’un simple jeu de rythme.« Le côté RPG pimente le gameplay et en fait bien plus qu’un simple jeu de rythme »
En effet, ton équipe est composée de quatre héros que tu peux choisir parmi les différents personnages de la saga et il y en a plus de 100. Quand on disait que le jeu était généreux, on ne mentait pas. Avant de partir au combat, la fleur au fusil, il faut choisir qui t’accompagnera en basant ton choix sur le rôle de chacun (mage, guerrier, soigneur et on en passe) ce qui permet d’établir une stratégie suivant les monstres que tu vas rencontrer et comment tu veux progresser dans la bataille (faire le plus de dégâts, obtenir le plus de trésors, aller le plus loin…). Ensuite, il faut les équiper de compétences, d’objets et en recours ultime il y a toujours une invocation pour te donner un coup de main. Les batailles/musiques s’enchaînent et tes personnages gagnent des niveaux (jusqu’à 99). Il ne faut pas se laisser prendre par le côté kawaï du jeu avec ses personnages en version chibi qui évoluent dans des décors très anime, car si le concept paraît simpliste, il demande une certaine implication si on veut vraiment entrer dans le jeu et profiter pleinement de ses possibilités.
Pas aussi facile que cela
On peut facilement se dire que jouer à Theatrhythm Final Bar Line est un jeu d'enfant, qu’il suffit de regarder l’écran et taper au bon moment, mais ça ne l'est pas et il faut faire preuve de rigueur, d'attention pour réussir à réaliser des parfaits. Un rien peut nous déconcentrer et la moindre erreur peut être fatale pour peu qu'on ait réglé le curseur sur la difficulté maximum. Pour les débutants, on ne peut que conseiller de commencer en mode facile le temps de prendre ses marques, très vite et à mesure que l'on enchaîne les morceaux on acquiert des mécanismes et on s'étonne de l’aisance avec laquelle on termine une chanson. Bien sûr, pour progresser, rien ne vaut l’entraînement et on avoue que l’on ne se fait pas prier pour recommencer certains titres plusieurs fois de suite, surtout ceux que l'on apprécie particulièrement. Pour nous, ça a été le cas avec « Waltz for the Moon » de Final Fantasy XVIII qui s’adapte merveilleusement au jeu, surtout quand on maîtrise le titre ce qui donne presque une sensation de ballet à notre façon de jouer.« On enchaîne les morceaux on acquiert des mécanismes et on s'étonne de l’aisance avec laquelle on termine une chanson »
On peut dire que Indieszero a mis le paquet pour soigner le jeu dans ses moindres détails. Même si des licences comme SaGa, Live a Live, NieR et même sont invitées à rejoindre la valse des titres à essayer, le gros du jeu est consacré à Final Fantasy dans son ensemble. En proposant un titre aussi copieux (502 titres pour les versions Deluxe avec les Season Pass 1-3), c’est une façon de remercier les fans qui soutiennent de façon indéfectible la saga. Dernière précision, bien que le jeu ne soit pas disponible en version PS5, la version PS4 de Theatrhythm Final Bar Line est bien entendue jouable sur la console next gen de Sony, c’est d’ailleurs sur celle-ci que l’on a effectué notre test.
Mate la vidéo de Theatrhythm Final Bar Line :
L’HISTOIRE : 5/5
L’IMAGE ET LE SON : 5/5
GAMEPLAY 4/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 5/5
[ Note : 19/20 ]
> Theatrhythm : Final Fantasy
un jeu Square Enix
sur PS4 et Switch
déjà dispo.
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