mercredi 23 février 2022

Le test de Horizon Forbidden West sur PS5

le test de Horizon Forbidden West sur PS5
La Terre se meurt. Qui d’autre qu’Aloy va pouvoir trouver les clés qui se cachent derrière une catastrophe environnementale inévitable ? L’héroïne de Horizon Zero Dawn reprend du service pour affronter de nouvelles bêtes mécaniques et des tribus hostiles dans un monde ouvert toujours aussi vaste et sublime. Lest de Horizon Forbidden West a été réalisé sur PS5 à l'aide d'un code fourni par Sony, voici notre verdict…

SOMMAIRE

1. La ruée vers l’Ouest prohibé
2. Un monde gigantesquement beau
3. Les 12 travaux d’Aloy
4. Un pari réussi
5. Pourquoi on aime Horizon Forbidden West

La ruée vers l’Ouest prohibé

Après le cataclysme environnemental qui avait détruit notre civilisation et bien qu’un nouvel équilibre eût été établi dans le premier opus, une nouvelle menace pointe le bout de son nez. La nielle, une sorte d’algue rouge écarlate, se répand et étouffe tout ce qui se trouve sur son passage. Le fébrile équilibre est à nouveau menacé et si personne ne fait rien, c’est la catastrophe assurée. Pour éviter une nouvelle extinction, Aloy répond présent en reprenant le flambeau de la lutte et pour éveiller les consciences des tribus qu’elle croise sur son chemin lors de sa ruée vers l’Ouest prohibé. Elle va découvrir une terre peuplée de bêtes mécaniques féroces. Aloy, la sauveuse de Méridian, armée de son arc et accompagnée de personnages haut en couleur, sillonne le vaste monde ouvert de Horizon Forbidden West qui la conduira de la côte Est à la côte Ouest. On découvrira (à travers ses yeux) de vastes zones marquées par un style propre et une diversité environnementale qui montre toute la richesse que le jeu a à offrir et on s’efforcera de percer les mystères d’Horizon.
L’HISTOIRE
Note : 5/5

Un monde gigantesquement beau

Ce qui avait enthousiasmé les joueurs du premier Horizon Zero Dawn, c’était la beauté des décors que Guerrilla avait créés. Pour la suite, on était en droit d’espérer un résultat d’une aussi bonne facture, voire quelques crans au-dessus étant donné que le titre se retrouvait sur une console next gen. Les différents trailers nous avaient mis l’eau à la bouche, c’est donc avec appréhension que l’on a découvert le jeu.

On entre dans le vif du sujet avec Aloy qui retrouve Varl pour un début qui fait office de tutorial géant où l’on va apprendre les bases du jeu. C’est au cœur d’une nature luxuriante que l’on fait ses premières armes et que l’on découvre la beauté des décors, ce qui est rendu possible grâce aux capacités de la console qui permettent d’obtenir des textures chiadées sur les feuillages et la flore en général, comme les arbres, dont l’écorce des bouleaux qui est criante de vérité. C’est avec ce genre de détails que l’on prend conscience de l’ampleur du travail effectué pour donner vie à ce monde. Les rochers, comme l’eau ont subi le même traitement pour un résultat d’un réalisme incroyable. Tout au long du jeu, on va évoluer dans des paysages diversifiés comme, la jungle, les montagnes, la plage, des villes englouties, des territoires enneigés. Guerrilla montre toute l’étendue de son savoir-faire en créant de véritables tableaux vivants mis en valeur avec des éclairages des plus soignés.

La flore est resplendissante, c’est coloré et lumineux à souhait. Les ombres donnent du relief et en prenant de la hauteur, après une séance d’escalade, on peut contempler l’Ouest prohibé et tout ce qu’il a à offrir. Les développeurs savaient qu’on les attendait sur ce terrain, ils se sont appliqués à soigner les textures et à bichonner le terrain de jeu d’Aloy. Ainsi, elle peut plonger et nager sous l’eau ce qui donne lieu à des scènes d’une beauté et d’un réalisme incroyable. Le travail sur les reflets et le côté miroir de l’eau est superbement bien retranscrit. On a également été impressionné par l’effet peinture, que ce soit sur les rochers ou sur les visages, la texture craquelée est d’un réalisme incroyable. On sent bien que graphiquement on est sur un niveau supérieur de maîtrise.

Si la flore invite à l’exploration et à la contemplation, la faune quant à elle pousse plus à se bouger et trouver un moyen de sauver sa peau. Les bêtes mécaniques sont encore plus redoutables, on a droit à son lot de sueurs froides en croisant le fer avec les nouvelles espèces de Forbidden West. On saluera le design des bêtes avec leurs textures métalliques, les couleurs éclatantes et les effets de lumière, ce qui les rend aussi belles que féroces.

Et que dire de la chevelure d’Aloy ? Le mouvement de chaque mèche donne tout son réalisme à l’ensemble de la chevelure. On sent bien que chaque cheveu a été animé individuellement. On n’avait pas eu un tel ressentiment depuis Final Fantasy. La saga de Square Enix est réputée pour soigner la chevelure de ses personnages, aujourd’hui on peut dire qu’elle a trouvé un rival à la hauteur.

Toutefois, on mettra un bémol à notre enthousiasme, des bugs viennent noircir le tableau, surtout quand vous avez l’impossibilité (sans explication) de valider des quêtes que vous avez mis un certain à accomplir. De même, il n’est jamais agréable de se prendre un mur invisible et on « saluera » Aloy qui défie les lois de la physique en étant capable de remonter une pente en glissant ! Il n’est jamais agréable de rencontrer des bugs dans un jeu, mais ici on arrive à passer l’éponge, car malgré ses défauts, le jeu est d’une très bonne facture. Le rendu visuel est aussi beau qu’on l’espérait.
L’IMAGE ET LE SON
Note : 5/5

le test de Horizon Forbidden West sur PS5

Les 12 travaux d’Aloy

Que serait un monde ouvert sans activité à faire ? Ce serait un monde bien triste ! Mais fort heureusement, l’Ouest prohibé regorge de quêtes à accomplir, de monstres à battre, de tribus à visiter ou combattre, de territoires à explorer (du ciel à sous l’eau) et de mystères à percer. En se lançant dans Horizon Forbidden West, tu vas t’embarquer pour une aventure « chargée », un peu trop pour certains qui trouvent qu’il y a peut-être trop de choses à accomplir, rendant le tout un peu brouillon. Si tu as joué au premier opus, tu ne seras pas perdu et tu constateras que le gameplay a été amélioré pour le rendre plus nerveux et pour être certain d’apporter une bonne dose de challenges à cette sequel. Même les plus exigeants trouveront leur compte, on peut choisir son niveau de difficulté (du plus simple au vraiment plus coriace) et la possibilité est donnée d’afficher ou masquer l’aide visuelle, permettant ainsi de personnaliser au plus juste l’expérience de jeuv selon ses souhaits et/ou capacités.

Nous voilà donc prêt à se frotter à la faune mécanique qui pullule dans l’Ouest prohibé. Les « animachines » sont nombreuses, coriaces et on se croirait même dans Monster Hunter tant elles sont impressionnantes par leur gabarit, leur pugnacité ou par leur vélocité. Au combat, il faut se montrer fin stratège, il hors de question de foncer dans le tas, c’est le meilleur moyen de mordre la poussière et de devoir reprendre le combat à zéro. Il faut donc la jouer petit futé et se servir de son focus, l’oreillette connectée d’Aloy qui peut scanner l’environnement pour découvrir (dans le cas des ennemis) les faiblesses et les points faibles. Ensuite, il suffit de viser au bon endroit pour infliger un max de dégâts. On n’oublie pas d’esquiver, de se mettre à couvert et de se replacer, pour poursuivre le combat dans les meilleures conditions. À force de rigueur et de persévérance, on arrive à casser des morceaux de la carcasse et ainsi récupérer des pièces d’équipement qui seront utiles pour renforcer son arsenal. Les possibilités pour venir à bout de ses ennemis sont nombreuses, il y a les armes, les pièges et on peut aussi pirater certaines « animachines » afin de les rendre dociles. L’arsenal est divers afin de varier les plaisirs au combat.

Pour progresser dans l’aventure, on peut très bien foncer en ligne droite, mais très vite on rencontre des difficultés avec les ennemis. On a préféré y aller à notre rythme en privilégiant l’exploration, ce qui nous a permis de s’aguerrir en montant de niveau et, ainsi, ne plus avoir à souffrir lors de certains combats. S’il y avait un seul conseil à donner pour aborder le jeu, c’est de prendre son temps en explorant chaque zone (elle renferme pas mal de zones cachées) et accomplir les quêtes secondaires, en croisant les doigts qu’il n’y a pas de beugs, car durant notre test ceci est arrivé par deux fois, ce qui a engendré un stress que l’on aurait préféré éviter. Ces quêtes sont généreuses en récompenses, comme des points d’expérience à attribuer à l’un des six arbres de compétences.

Guerrier, trappeur, chasseur, infiltré, chef des machines et survivant, ce sont les six arbres qu’il faudra alimenter en points de compétence afin de privilégier un style de jeu en débloquant des compétences actives et passives. Les techniques de tir, la régénération et la furtivité sont ce que l’on a choisi pour notre périple. Il est donc important de prêter attention aux arbres de compétences et pour progresser plus rapidement dans le déblocage, comme on l’a recommandé plus haut, les quêtes secondaires sont idéales pour faire le plein de PC.

Le gameplay ne manque pas de moyens pour que l’on soit à niveau. Les tenues sont nombreuses et ce n’est pas seulement pour l’esthétisme de la Miss, avec elles, Aloy se voit conférer des bonus qui vont muscler sa façon de combattre au niveau de l’attaque, comme de la défense. Les tenues pourront être customisées auprès du tailleur. En parlant de craft, un établi et un magasin permettent de construire et acquérir munitions et armes et l’on peut même jouer les chefs cuistot pour se préparer un plat qui conférera un bonus avant un combat. Il manque plus qu’un Palico pour nous accompagner au combat et la chasse sera parfaite.

Guerrilla s’est basé sur le gameplay du premier opus pour nous livrer une version 2.0 efficace, demande de l’exigence et du sang-froid. C’est un gameplay qui colle parfaitement au personnage d’Aloy et à ce qu’elle va croiser dans sa route à travers l’Ouest prohibé.
GAMEPLAY
Note : 4/5

Un pari réussi

Le premier opus avait posé les jalons de l’aventure qui nous avait emballés (lire le test Horizon Zero Dawn). On attendait donc de repartir à l’aventure en espérant être tout autant emballé et c’est le cas. On s’est laissé emporter par l’histoire qui dévoile son nouveau chapitre et son lot de révélations qui donnent encore plus de profondeur au personnage d’Aloy qui était déjà très charismatique. Si le titre est globalement très réussi, il n’est pas exempt de défauts, déjà décrits précédemment, mais on réitère notre emballement sur sa réussite graphique qui repose sur la beauté des décors, sur le soin des détails et l’animation minutieuse des éléments qui rendent ce monde vivant. Tout est dans le détail et c’est ce qui fait qu’on s’ébahit devant cet univers. Et puis il y a le travail fait sur le personnage d’Aloy. Il n’y a pas que sa tignasse qui attire le regard, les expressions faciales de l’héroïne sont bluffantes de réalisme et véhiculent une large palette d’émotions. On a rarement vu cela. Même ses déplacements sont d’une extrême fluidité et sa façon de se mouvoir marque par son incroyable réalisme. L’immersion est également possible grâce à la manette. On peut presque ressentir le vent grâce à la DualSense qui est mise à contribution et fait diablement bien le job pour réveiller nos sens. L’arc étant l’arme de prédilection d’Aloy, le retour haptique répond présent pour notre plus grand plaisir. Bref, le titre coche toutes les cases, c’était la première exclue de l’année sur PS5, c’est une réussite incontestable.
L’AVIS GÉNÉRAL
Note : 5/5

le test de Horizon Forbidden West sur PS5

Pourquoi on aime le jeu ? 

 Ce qui nous a le plus séduit dans ce second opus Horizon, ce sont les possibilités qui sont offertes pour explorer le vaste monde ouvert créé par Guerrilla. Pour cette suite, le jeu élargit les possibilités de se mouvoir ce qui rend l’exploration encore plus palpitante. Que ce soit en escaladant les montages de l’Ouest prohibé avec l’aide du Focus qui indique l’emplacement des prises à saisir, que ce soit en plongeant dans une eau turquoise et en nageant à travers les vestiges de civilisations englouties ou en planant grâce à son aile bouclier, Aloy voit ses possibilités démultiplier d’aller plus loin, plus haut et ce n’est pas tout. Elle peut même utiliser son grappin pour se sortir d’une chute malencontreuse ou pour atteindre un point précis et, récompense ultime, elle peut même chevaucher certains monstres qui seront des montures parfaites pour accompagner (et facilité) sa ruée vers l’Ouest. Avec toutes ces possibilités offertes, on a vraiment apprécié d’avoir autant de liberté dans l’exploration, ce qui a agrémenté notre expérience de jeu.

Horizon Forbidden West sur PS5
> Horizon Forbidden West
un jeu Sony
sur PS5 et PS4
déjà dispo.

[Note : 19/20 ]

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