LE TEST DE DELIVER AT ALL COSTS SUR PS5
Tu as sans doute déjà entendu parler de Deliver at all Costs, le tout nouveau titre édité par Konami, sorti sur PS5. Ce
jeu atypique, développé par le jeune studio suédois Far Out Games ,
avait attiré l'attention grâce à son trailer déjanté et son concept original.
SOMMAIRE
1. À livreur, livreur et demi
2. Une immersion totale dans les 50’s
3. Tout casser pour livrer à tout prix
4. Alors, bon jeu ou simple curiosité ?
5. Pourquoi on aime Deliver at all Costs ?
À livreur, livreur et demi
Deliver at all Costs t'embarque dans la peau de Winston Green, un homme malchanceux qui cherche à joindre les deux bouts. Un matin, il tombe sur une annonce pour un job de livreur chez We Deliver , une compagnie de livraison familiale avec ses propres règles. Si le père, à la tête de l'entreprise, voit en toi une bouffée d'espoir, son fils, lui, reste méfiant et soupçonne ton personnage. Ce doute pèse sur tes épaules dès le début et ajoute une couche de tension intéressante à l'aventure. Dans le dos de son fils, le patriarche te confie une tes premières missions. Et te voilà parti pour effectuer des livraisons plus folles les unes que les autres, dans un univers qui mélange humour noir et absurdité dans une ambiance 50’s des plus rétro.« Deliver at all Costs mélange humour noir et
absurdité dans une ambiance 50’s des plus rétro »
Imagine transporter une caisse de feux d'artifice qui
s'enflamme en pleine route, ou encore un espadon vivant qui risque de semer le
chaos dans la ville. Chaque mission te réserve de nouvelles surprises, entre
rires et chaos. Mais ce qui démarque vraiment Deliver at all Costs,
c'est la dualité de son scénario développer en trois actes : d'un côté, ces
missions délirantes et très amusantes, et de l'autre, un passé de Winston qui
ressurgit via l'espionnage, des complots et même meurtre. Au fil du jeu, cette
histoire bascule même vers la science-fiction. Oui, le jeu ne se prend pas au
sérieux et on aime ça.
Une immersion totale dans les 50’s
Techniquement, Deliver at all Costs est une belle surprise. Visuellement, il adopte une perspective isométrique 3D qui rappelle certains classiques comme Grand Theft Auto, mais avec une patte rétro très réussie, inspirée des États-Unis des années 50. Cette ambiance visuelle fonctionne parfaitement avec l'humour noir du jeu. Les décors, les tenues, les voitures, tout a été pensé pour nous immerger dans une ambiance rétro qui colle parfaitement au jeu. Les quartiers sont bien différents les uns des autres, tu passes d'un port industriel à un centre-ville très urbain, en passant par une banlieue typique ou les abords d'un volcan. Chaque zone a sa propre identité et ça rend la découverte vraiment agréable. On a pris un réel plaisir à arpenter les trois villes fictives que sont St. Monique, Shellington Falls et New Reed, qui constituent un terrain de jeu des plus addictifs.Un point fort majeur de Deliver at all Costs c’est
la destructibilité. Tu peux tout réduire en poussière, faire exploser et
détruire tout ce qui se trouve sur ta route, murs, clôtures, voitures, pour
ouvrir ton chemin. C'est hyper satisfaisant et ça donne un vrai sentiment de
liberté, mais attention, les habitants ne te laisseront pas faire sans réagir,
et la police peut débarquer si tu abuses trop, mais là il y a quelques parades
comme « museler » les passants qui sont mécontents de tes actions ou
simplement se planquer dans les poubelles en attendant que l’orage passe. Tout
détruire, c’est un grand défouloir, mais parfois ce n’est pas de notre faute,
surtout quand on est un dés(AS)stre du volant. Même s’il y a moyen de rendre la
conduite plus facile, on sent bien que tout est fait pour que l’on arrache au
moins quelques panneaux ou lampadaires sur son chemin.
« Les effets de lumières savent créer une
atmosphère propre au titre »
Par contre, il faut noter que l'angle de la caméra est
limité et ça apporte un peu de frustration. Tu peux basculer entre deux vues
fixes, mais impossible de faire un 360°. Parfois, ça peut s’avérer gênant,
surtout quand il faut gérer certains passages complexes. Mais on s’y fait
rapidement et ça singularise le gameplay. En revanche, les cinématiques
déçoivent un peu. Les animations faciales sont assez rigides et un effet CGI
mal maîtrisé plombe le rendu, ce qui tranche avec la qualité générale du
gameplay. Les effets de lumières savent créer une atmosphère propre au titre,
mais il y a des textures qui ne passent pas. Si, globalement, on est satisfait,
il y a quand même des hauts et des bas.
Côté son, la bande-son colle parfaitement à l'ambiance
vintage avec des morceaux jazzy et blues qui ponctuellement tes livraisons. Une
bande son très 50’s que l’on prend plaisir à écouter même après avoir éteint la
console. (lire Pourquoi on aime Deliver at all Costs ?). Les
bruitages sont soignés pour donner vie à cet univers bien barré.
Tout casser pour livrer à tout prix
Le cœur du jeu, c'est bien sûr son gameplay, et là encore, Deliver at all Costs ne fait pas de sortie de route. Tu peux contrôler Winston à pied ou en voiture dans un vaste terrain de jeu découpé en quartiers variés. À pied, tu peux escalader des échelles, grimper sur certains obstacles et explorer les moindres recoins pour dénicher des bonus. Les combats à mains nues avec les habitants sont bien rythmés et jamais frustrants, même s’il est plus intéressant de les fuir. Quant aux véhicules, tu peux monter dans n'importe quelle voiture. Chaque mission de livraison est une vraie petite folie. Tu dois gérer le timing, les obstacles et les surprises, souvent loufoques, qui viennent pimenter le trajet. La diversité est de mise et le level design bien pensé, avec beaucoup de reliefs, permet de créer des itinéraires alternatifs, notamment en détruisant ton environnement. Cette liberté dans les déplacements ajoute un vrai plaisir à chaque mission.« Le système de destruction massive est jouissif
et permet aussi de faire face aux situations inattendues »
Le jeu ne te prend jamais par la main : tu es libre de
tenter des approches plus ou moins agressives, de foncer dans le tas ou de
tenter des voyages plus propres. Le système de destruction massive est jouissif
et permet aussi de faire face aux situations inattendues, comme des
embouteillages ou des barrages. En plus des missions principales, tu peux
refaire les livraisons autant de fois que tu veux, ce qui augmente la durée de
vie. Les quêtes annexes, même si elles sont moins ambitieuses, apportent leur
dose d'humour et de défis. Pour compléter le tout, tu trouveras aussi des
objets à collectionner un peu partout : caisses d'argent, plans, jumelles pour
observer la ville… Rien de révolutionnaire, mais ça ajoute un bon petit goût
d'exploration.
Alors, bon jeu ou simple curiosité ?
Globalement, c'est une belle réussite. Le jeu surprend par son originalité, son univers décalé et son gameplay à la fois simple et efficace. Le côté GTA est indéniable, mais les développeurs ont su trouver le grain de folie pour se démarquer. Le fait d'incarner un livreur pris dans un engrenage mêlant absurdité et mystère est très bien exploité. Tu ne t'ennuies jamais grâce aux missions toujours renouvelées et à la liberté offerte dans la gestion des voyages. Techniquement, c'est solide, avec un style graphique rétro très charmant et une bande-son qui colle parfaitement à l'ambiance. La destructibilité du décor est un vrai plus qui rend chaque mission unique.« Si tu cherches un jeu atypique, amusant, avec
un gameplay solide et une ambiance inoubliable, ne passe pas à côté de Deliver
at all Costs »
Par contre, la narration aurait pu être un peu mieux
travaillée sur la seconde moitié, et les cinématiques sont un peu en-dessous du
reste du jeu. De même, la caméra un peu rigide peut être frustrante par
moments. Au final, Deliver at all Costs est une vraie bouffée
d'air frais dans le paysage des jeux vidéo actuels, qui mérite qu'on s'y
attarde. Que tu sois fan d'action, d'humour noir ou de récits un peu barrés, ce
titre te procurera une expérience unique. On espère surtout que Konami continuera
à soutenir des projets aussi originaux.
Pourquoi on aime Deliver at all Costs ?
Parce que le jeu baigne dans une
ambiance 50’s américaine comme on se l’imagine à travers le cinéma d’Hollywood.
On sent bien que les développeurs ont pris plaisir à créer ce monde aussi
mystérieux que déjanté. Ça passe par le style visuel, mais ça passe aussi (et
surtout) par la bande-son qui retranscrit à la note près l’époque dans laquelle
l’histoire évolue. Un soin particulier a été apporté à la musique qui a été
composée par Solid Sounds et qui est éditée par Sony Music. Elle rassemble 36
pistes originales représentatives de l'époque et contribue pleinement à
l’immersion. Elle nous accompagne avec délice lors de nos livraisons ou quand
on flâne « simplement » dans la ville. Si tu n’optes pas pour
l'édition Digital Deluxe qui comprend cette bande-son en DLC, tu vas pouvoir
l'écouter sur diverses plateformes de streaming et mettre beaucoup de « noir »
entre tes oreilles.
L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 4/5
GAMEPLAY : 4/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]
Lire aussi : Le
test d’Onimusha 2, Samurai’s Destiny sur PS5
Pour en savoir plus, mate la vidéo de Deliver at all
Costs :
> Deliver at all Costs,
un jeu Konami
sur PS5,
Xbox Series et PC,
déjà dispo.
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