Le test de Dragon Quest III HD-2D Remake sur PS5

C’est un vaste projet que Square Enix a lancé en faisant revivre la trilogie des trois premiers jeux Dragon Quest, en commençant par le troisième opus, puisque les événements se situent avant le I et II. Comme ce à quoi Square Enix nous a habitués ces dernières années, ce remake est fait en HD-2D pour garder le côté rétro de la saga, mais avec un style résolument moderne. On s’est donc embarqué pour démarrer la trilogie d’Elric et la découvrir sous un nouveau jour. C’est avec un code fourni par l’éditeur que l’on est parti sauver le monde des Ténèbres sur PS5. Voici notre verdict sur Dragon Quest III HD-2D Remake…

LE TEST DE DRAGON QUEST III HD-2D REMAKE SUR PS5

SOMMAIRE
1. La renaissance des trois premiers jeux vidéo Dragon Quest
2. Le charme de la HD-2D a encore frappé
3. Une aventure plus accessible que jamais
4. Un classique modernisé

Dragon Quest est une saga vidéoludique qui a vu le jour en 1986 avec la sortie du jeu Dragon Quest (exploité aux États-Unis sous le titre Dragon Warrior) sur NES. Alors que cette année, elle célèbre son 38e anniversaire et qu’elle compte quelque onze jeux de la branche principale (basée sur la trilogie d’Elric), la saga refait parler d’elle avec un projet d’envergure qui enchante déjà les fans.

La renaissance des trois premiers jeux vidéo Dragon Quest

Au fil des ans et des jeux, la saga s’est imposée comme une référence du JRPG. Pour lui rendre hommage comme il se doit et pour permettre à une nouvelle génération de gamers d’entrer dans son monde fabuleux, Square Enix a décidé de remaker la trilogie, en commençant par Dragon Quest III qui, sur la timeline, se situe avant Dragon Quest I et Dragon Quest II. Ce choix, de remettre sur le devant de la scène les trois jeux, s’est imposé depuis les succès de Octopath Traveler II, Triangle Strategy et Live A Live, qui ont subi un rafraîchissement par la Team Asano qui s’est spécialisé dans le remake/remaster HD-2D. Chacun des titres a rencontré un grand succès, salué par la critique et encensé par les joueurs. Dragon Quest III HD-2D Remake a donc le droit à ce même traitement qui impacte surtout la technique et les graphismes, mais qui réajuste également l’histoire qui a été quelque peu retravaillée afin de coller au remake de la première et deuxième itérations qui sont en développement et qui sortiront en 2025. Cette nouvelle version apporte des fonctionnalités inédites pour rendre l’expérience de jeu plus agréable, un travail plus colossal qu’il n’y paraît et qui justifie pleinement de qualifier le jeu de remake.

« Après Octopath Traveler II, Live A Live et Triangle Strategy, Team Asano applique de la HD-2D au remake de Dragon Quest III »

Ainsi, en se lançant dans l’aventure, on va incarner un jeune héros de 16 ans, fils du légendaire Ortega dont la légende repose sur son combat contre l’Archidémon Baramos. C’est donc à nous qu’incombe la tâche de sauver l’humanité. Fort heureusement, on n’est pas seul, on est accompagné de trois personnages, dont on a choisi la Vocation (comprendre Classe) en début de jeu, parmi les neuf qui sont proposées. Ainsi, en faisant ces premiers choix, on met en place une stratégie avec la volonté d’être le plus efficace contre les monstres. Et ces rencontres vont être aussi nombreuses qu’aléatoires durant la longue exploration que constitue l’aventure. Même si l’histoire tient en quelques lignes, elle n’en demeure pas moins prenante et c’est tout ce qui l’entoure qui crée une atmosphère unique, reconnaissable et qui nous réjouit à chaque fois que l’on plonge dans l’univers Dragon Quest.

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Le charme de la HD-2D a encore frappé

On sent bien que la Team Asano ne se contente pas seulement de maîtriser son sujet, mais qu’elle s’applique à perfectionner sa technique pour continuer de nous offrir des jeux vidéo de plus en plus beaux et Dragon Quest III HD-2D Remake dépasse nos espérances tant il nous en a mis plein les yeux. On a tout juste démarré le jeu que l’on s’est ébahi devant le spectacle. Mieux, devant des créations artistiques. Tant ils sont soignés, tant ils sont esthétiquement beaux, les environnements sont de véritables tableaux dans lesquels l’action se joue. Ce qui fait son petit effet, c’est que le jeu propose des environnements variés selon les mondes que l’on visite. Comme la carte du monde de Dragon Quest III HD-2D Remake est inspirée de notre monde, elle propose des régions aux environnements variés et marqués qui sont mis en valeur par le remake et l’utilisation de la HD-2D. À l’écran, le résultat est époustouflant et nous chatouille la rétine avec ses couleurs chatoyantes qui animent chaque région, ses effets de lumière et de contraste avec les ombres qui, non seulement, magnifient les décors, mais qui renforcent un peu plus l’effet de profondeur et de relief.

« Une fois de plus, la HD-2D montre tout son potentiel en mixant les sprites en 2D avec les décors tridimensionnels »

Il y en a pour tous les goûts avec des prairies verdoyantes, des forêts denses, des déserts arides et des montagnes. Chaque lieu a eu droit à un traitement de faveur. Les décors sont magnifiques, mais aussi très vivants avec des effets très réussis (les mouvements de l’herbe ou le scintillement de l’eau). Il y a tant de détails qui attirent l’œil et pour ceux qui pourraient se dire que c’est un vieux jeu fait de gros pixels, ils vont être étonnés par ce que la Team Asano a réussi à faire pour magnifier l’œuvre du grand Yuji Horii. Une fois de plus, la HD-2D montre tout son potentiel en mixant les sprites en 2D avec les décors tridimensionnels. Titre après titre, on est de plus en plus fan du genre. La saga Dragon Quest s’est forgée sa légende sur le chara design des personnages et des monstres, dont des spécimens inédits, que l’on doit au regretté Akira Toriyama (le papa de Dragon Ball), mais aussi au thème musical signé Koichi Sugiyama, qui est reconnaissable dès les premières notes et qui donne la chair de poule aux nostalgiques de la saga. Pour Dragon Quest III HD-2D Remake, elle a été réorchestrée pour notre plus grand plaisir. Pour rester du côté du son, il faut noter que le jeu propose de nombreuses séquences doublées (en anglais ou japonais), ce qui n’était pas le cas à sa sortie. C’est toujours un plaisir d’entendre parler les personnages. On aurait aimé que l’intégralité du jeu soit doublée : cela aurait été le must.

Une aventure plus accessible que jamais

On l’a bien compris, la volonté de Square Enix en proposant un remake est de faire redécouvrir un jeu culte aux nouveaux joueurs en s’adaptant, au plus près, à leurs attentes. L’exercice est d’autant plus périlleux qu’il faut aussi garder l’essence du jeu, ce qui a fait sa renommée, pour ne pas trahir les fans de la première heure. Ainsi, de nombreuses nouveautés ont été ajoutées pour aller dans cette direction, en prenant garde de ne pas dénaturer l’expérience, en laissant le choix aux joueurs d’accepter ou non ces nouvelles options. Dès le départ, le choix est proposé d’incarner un jeune homme ou une jeune fille, pour que chacun s’identifie le mieux au héros. Ces nouveautés concernent, en grande partie, les options d’accessibilité qui permettent à chacun de configurer le jeu selon ses attentes, son niveau de gamer et ce qu’il attend de l’expérience que le jeu va lui procurer. Ainsi, on peut choisir entre trois niveaux de difficulté, et ça change tout ! Surtout que le changement peut être fait à tout moment. Les novices, comme les plus expérimentés peuvent donc profiter de Dragon Quest III HD-2D Remake. Dans le même ordre d’idées, un marqueur d’objectif nous montre la voie pour nous conduire à la prochaine étape et avancer dans l’aventure. Ça n’a l’air de rien, mais ça n’existait pas dans le jeu original, et ça évite de tourner en rond à chercher où aller, et ce n’est pas tout, le jeu est vraiment généreux quand il est question de nous faciliter la tâche.

« Une ambiance des plus séduisantes qui nous offre du pixel art new gen avec son mélange de nostalgie et de modernisme »

Une option permet d’accélérer les combats, la sauvegarde n’est plus exclusivement réservée aux églises, mais elle est désormais automatique et on doit bien avouer que ça nous a aussi sauvé la mise lors de notre test, car, sans elle, on aurait perdu pas mal de temps à devoir « tout » recommencer. On a beaucoup apprécié la mini-map pour s’orienter. Il y a plein de petites choses qui ont rendu nos sessions de jeu plus agréables et on ne va pas s’en plaindre. Pour chouchouter son personnage, le système de personnalité nous a permis de privilégier certaines statistiques et, une fois arrivé à l’Abbaye des Vocations, on a changé de classe tout en conservant certaines capacités de la Vocation précédente avec une seule idée de rendre plus efficace notre façon de combattre. Ce qu’il y a de bien, c’est que l’on peut parfaire, au millimètre, sa stratégie suivant son style de jeu et en utilisant les capacités qui nous semblent utiles. Ça demande de faire des essais pour trouver la combinaison qui nous convient le mieux. Si, sur certains aspects le jeu se montre pointu, il sait aussi se montrer grand public avec, par exemple, l’option qui permet à l’IA de combattre seule, selon les directives que l’on a données. Mais il y a une chose qui ne change pas, et qui fait le charme du jeu, c’est que l’on va passer beaucoup de temps à farmer. Une activité chronophage, mais qui s’avère payante puisque l’on sera mieux armé pour affronter les prochains monstres.

Un classique modernisé

C’est un long périple que l’on a vécu et qui nous a bien mis à l’épreuve avec ses combats au tour par tour, ce qui nous laisse tout le temps qu’il faut pour prendre les bonnes décisions, ses lieux cachés qui permettent de mettre la main sur des trésors et l’arène de monstres pour faire combattre ceux que l’on a croisés ou apprivoisés. On a vécu ça comme une véritable exploration durant laquelle on peut même tenir une sorte de « carnet de voyage » pour consigner des infos glanées durant nos échanges avec les autres personnages du jeu afin de s’y reporter ultérieurement, si besoin. Ce que le remake propose, c’est une modernisation et une amélioration du gameplay et ça, on ne peut qu’adhérer à l’idée. Mais que l’on soit d’accord, et il faut le souligner, il y a des améliorations, mais ça reste un RPG, avec les « contraintes » qu’impose le genre. Inévitablement, ça ne plaira pas forcements à tout le monde, c’est d’ailleurs pour tenter de faire changer les esprits que ces améliorations sont là, pour montrer que tout le monde peut s’essayer et apprécier ce type de jeu et que Dragon Quest est une des meilleures licences pour le faire.

L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 5/5
GAMEPLAY : 4/5
L’AVIS GÉNÉRAL  : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]

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Mate la vidéo de Dragon Quest III HD-2D Remake :

> Dragon Quest III HD-2D Remake
un jeu Square Enix
sur PS5, Xbox Series
Switch et PC
déjà dispo.