On se plie en quatre
Quoi de neuf au Royaume Champignon ? Princesse Peach
s’est fait enlever ! Pour une surprise, c’est une surprise ! Mais
attention, cette fois Browser n’y est pour rien avoir, ce méfait est à
attribuer à Olly le Roi du papier plié. Il ne mâche pas ses mots, car il a
toujours de bonnes blagues sur le sujet pour tirer la couverture à lui. Il
kidnappe Peach et son château qui se retrouve sur une montagne très très
lointaine, entouré de cinq serpentins qui vont servir de guide à notre super
plombier. Dès lors, Mario, accompagné d’Olivia, la sœur d’Olly, va devoir suivre
ces cinq « fils de Peach », qui traversent cinq mondes (une source
forestière, une montagne automnale, l’antre de ninjas, des égouts et une oasis)
pour sauver sa belle et libérer ce monde de papiers pliés.
L’HISTOIRE
Note 3/5
Stickers contre Origamis
C’est un nouvel univers qui s’offre à nous, un univers
qui fait la part belle aux origamis. Le Roi de l’art de plier le papier c’est
Olly et le bougre va semer des dizaines d’origamis qui renferment les ennemis
que Mario va devoir affronter. On assiste donc à un affrontement entre la Team Stickers
(menée par Mario) et la Team Origamis (celle d’Olly). Ces deux styles de
personnages donnent au titre un look des plus savoureux. Pour l’arrivée de la
franchise sur Switch, il fallait bien qu’elle prenne du relief et l’origami
était parfait pour ça, le rendu à l’écran est très réussi. L’univers de Paper
Mario : The Origami King est des plus colorés, comme d’habitude, on en
prend plein les mirettes. On se régale des cinq mondes que l’on doit visiter.
Ils ont été conçus avec soin ce qui les rend vivants. Côté esthétisme, le titre
réussit son examen d’entrée sur la Switch : sur l’écran géant de notre
télé on s’émerveille. La série a basé sa réputation sur le look « petits
papiers », mais aussi sur l’humour. Là encore, pas de déception, on se
régale, c’est un festin et un festival de bonnes répliques. Les blagues fusent,
les jeux de mots s’enchaînent pour notre plus grand plaisir. Si le titre est
aussi dynamique c’est aussi grâce à son humour. Le gameplay fait le reste du
job pour nous conquérir.
L’IMAGE ET LE SON
Note 5/5
Pierre-papier(plié)-ciseaux
Dans Paper Mario il y a des combats (on verra plus bas
que ce nouvel opus renouvelle le gameplay) et il y a de l’exploration.
D’ailleurs, dans Paper Mario : The Origami King on passe plus de
temps à voyager en suivant les serpentins qui doivent nous conduire à Peach
qu’à se frotter aux sbires de Sir Olly, le Roi de l’origami. On ne va pas s’en
plaindre, en apprenti aventurier gamer, l’exploration on connaît et on aime ça.
On prend donc un immense plaisir à retrouver l’univers Mario et « le monde
en carton » de la série des Paper en particulier. Pour se frayer un chemin
jusqu’à notre but, il va falloir éviter toutes sortes de pièges comme les trous
qui parsèment le décor. En récoltant des confettis et en les lançant dans les
airs, le tour est vite joué et l’on peut avancer. Un proverbe coréen dit :
« Une feuille de papier est plus légère si on la porte à deux », le
hic c’est qu’Olivia est douée pour nous donner des indications, mais pas
question de compter dessus pour mettre la main à la pâte dans les différentes
tâches à accomplir dans notre périple. On aurait pu compter sur Luigi, mais les
deux frangins font cavaliers seuls, donc Mario va devoir se retrousser les
manches, même s’il retrouve Luigi un peu plus loin dans l’aventure.
Si tu as déjà joué à la série des Paper, tu le sais,
Paper Mario n’est pas plus haut qu’une pomme. Du coup, sa taille limite ses
actions et quand il s’agît d’atteindre des endroits inatteignables, il va
devoir faire appel à des bras à rallonges. Oui, dans The Origami King le
plombier à le bras long pour remplir des tâches définies à certains moments du
scénario. La trouvaille est bonne, il est plaisant d’essayer de déplier ces
bras puisqu’ils sont contrôlables en « motion gaming ».
Malheureusement, cette fonction n’est pas assez exploitée : dommage. On
aurait préféré que l’idée soit plus utilisée au détriment des phases d’aller-retour
(d’un point à un autre) que l’on trouve inutile, sauf pour rallonger un peu la durée
de vie du jeu. Néanmoins, l’exploration ne manque pas d’activité, il y a des
trésors à découvrir et une multitude de Toad à dénicher dans les différentes
parties du décor.
Et au milieu de tout ça, il y a les combats qui sont
nécessaires pour avancer et pour justifier l’affrontement avec Olly. Ce dernier
envoie ses Origuerrier qui se plient en quatre pour traquer Paper Mario. Les
combats se règlent dans une arène un peu spéciale. En cercle, placés sur
plusieurs anneaux (que l’on peut faire pivoter), il va falloir trouver la
meilleure stratégie pour les positionner de la façon la plus optimale afin de réaliser
des combos de destruction et remporter la victoire haut la main. Maillet et
bottes sont les armes de Paper Mario pour sauter et rebondir sur l’ennemi. Les
premiers combats à 360 sont prenants, on est emballé par cette nouvelle façon
de combattre, mais il faut bien avouer que sur la durée cela devient répétitif
et un brin lassant.
GAMEPLAY
Note 4/5
L'avis général
On retrouve l’humour omniprésent de la série avec des
jeux de mots qui tournent autour du papier et, comme on est bon public, on
rigole à chaque fois. C’est drôle, c’est frais, c’est amusant et divertissant. Paper
Mario : The Origami King offre un jeu d’aventure dans lequel on prend
plaisir à évoluer. La franchise tente de se renouveler (ou du moins d’apporter
de la nouveauté) à chaque opus. Cette fois, hormis le fait que les graphismes
bénéficient de la puissance de la Switch, les combats en arène tournante renouvellent
le genre en faisant appel à notre jugeote (même si sur la longueur du jeu cela
devient répétitif). On a pris plaisir à découvrir et à boucler ce nouveau
titre. L’humour a pallié certaines lenteurs et on ne se fera pas prier pour
signer (en bas de la page) pour une nouvelle aventure.
Note 5/5
Pourquoi
on aime Paper Mario : The Origami King ?
Pour les inconditionnels de Mario et Luigi et des héros du Royaume Champignon, c’est un véritable bonheur que de plonger dans cet univers alternatif, fait de bouts de papier. Ce nouveau chapitre de la saga propose un gameplay différent qui s’éloigne du côté RPG pour aller sur un jeu d’action : ce qui n’est pas sans nous déplaire, au contraire !
> Un jeu Nintendo sur Switch, déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 17/20]
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