samedi 22 décembre 2018

Red Dead Redemption II (test)


Le blockbuster de Rockstar revient pour une suite que se veut prequel. On a testé Red Dead Redemption II, voici le verdict...


L’HISTOIRE
L’Amérique et ses étendues sauvages inimitables. C’est le terrain de jeu d’Arthur Morgan et la bande de Van der Linde qui, pour survivre, n’ont pas d’autre choix qu’enchainer les larcins en tous genres. Mais à une époque où la ruée pointait l’Ouest, la tribu de hors-la-loi va fuir en direction de l’Est suite à un braquage qui a mal tourné dans la ville de Blackwater. Traqués sans relâche par les agents fédéraux et les chasseurs de prime, leurs nerfs vont être mis à rude épreuve. Arthur Morgan va devoir faire des choix pour s’en sortir. En selle, ton destrier n’attend que toi pour plonger dans cette nouvelle aventure épique qui t’emmènera au début du premier opus.
Note 5/5

L’IMAGE ET LE SON
Quand on veut être le plus gros jeu de l’année, quand on veut que tout le monde en parle lors de sa sortie et quand on veut en faire un des must have de Noël 2018, mieux vaut soigner la bête et la bête en question est plutôt bien lotie. La qualité graphique des jeux Rockstar n’est plus à démontrer et, à chaque nouveau titre, on se demande si ça pourra être mieux. Les premières minutes de Red Dead Redemption II nous mettent une véritable claque tant on est bluffé par la beauté du titre. Les environnements ont été soignés aux petits oignons et c’est un ravissement de contempler les paysages sauvages. Les textures sont d’une telle définition que l’on s’étonne de chaque détail. Bien entendu, pour donner encore plus de vie, pour rendre le tout encore plus beau et pour faire vivre l’environnement, les effets de lumière sont indispensables. On doit avouer que l’on a été impressionné tant le travail a été méticuleux pour un rendu proche de la réalité.
L’âme du jeu repose également beaucoup sur l’ambiance sonore et pas seulement la musique (qui est magistrale et accompagne notre périple sans aucune fausse note). Les sons, les bruits de la nature et autres bruitages contribuent à donner vie à cet environnement afin de nous immerger au cœur de l’histoire.
Note 5/5

LE GAMEPLAY
Maintenant qu’on a découvert le vaste monde ouvert (et c’est vraiment peu dire) de Red Dead Redemption II il nous reste qu’à partir à l’aventure (en vue objective ou subjective comme bon nous semble) ce qui veut dire s’affranchir d’un bon nombre de missions où l’on doit gérer divers paramètres tant au niveau de la survie que des affrontements, de l’équipement, des armes, etc. Si de ce côté-là le jeu ne propose rien de nouveau (mais ça fait très bien le job) l’on sent bien que Rockstar a misé principalement sur tout ce qui entoure le système de jeu. Alors oui, le gameplay de Red Dead Redemption II n’a rien de révolutionnaire, et s’avère assez commun, mais le jeu est tellement prenant que l’on ne va pas chicaner sur ce détail : Prendre du plaisir et entrer totalement dans l’univers qu’un jeu propose, ça suffit à nous combler !
Note 4/5

L’AVIS GÉNÉRAL
Cette prequel au jeu original sorti en 2010 s’intéresse à la bande de hors-la-loi qui roule sa bosse dans l’Amérique des cowboys, des sheriffs et autres duels au soleil. Il faut avoir la gâchette facile pour tirer son épingle du jeu, mais pas de soucis, on se laisse vite prendre au jeu tant Red Dead Redemption II est immersif par sa qualité visuelle, mais aussi pour son côté narratif qui a tout autant été soigné. Les relations entre les personnages sont au centre de l’histoire et c’est précisément ce qui rend le jeu addictif. On ne peut pas éluder le vaste monde ouvert qui regorge d’activités à faire (chasser, pêcher, duels, autres maniements de la gâchette et même une petite partie de poker si le cœur nous en dit) qui contribuent à embellir notre expérience de jeu, à renforcer le sentiment d’immersion et de crédibilité de l’ensemble du titre.
Note 5/5

Pourquoi on aime le jeu : Pour la qualité du scénario que nous livre Rockstar dans chacun de ses jeux. Red Dead Redemption II ne fait pas exception et nous tient en haleine du début à la fin. Les personnages sont bien développés et l’on s’attache vite à eux. Le lien qui les unit et qui se renforce ou se défait au long du périple est très justement dépeint et contribue à renforcer la qualité narrative. Tout ça prend part dans un environnement époustouflant, qui fait que le titre à une qualité cinématographique qui le hisse en haut du classement des meilleurs jeux.

> Un jeu Rockstar Games sur PS4 et Xone, le 26 octobre.
[Note de la rédac’ : 19/20]

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