samedi 10 décembre 2016

#Dishonored2 (Test)

Le nouveau bébé d’Arkane Studios est enfin sorti et l’on peut se plonger dans les méandres de Karnaca pour une aventure encore plus immersive que le premier opus. On a testé Dishonored 2, voici le verdict…

L’HISTOIRE
L’impératrice Emily Kaldwin n’a pas le choix, elle doit reprendre le trône qui lui a été volé. C’est en direction de la côte, à Karnaca, que le combat débute pour faire triompher la vérité grâce à Emily Kaldwin et Corvo Attano, les deux personnages que l’on peut incarner dans Dishonored 2. Comme pour le premier opus, l’histoire a été diablement bien ficelée, une obligation pour ce genre de jeu et une condition sine qua non pour que le joueur s’imprègne totalement de l’atmosphère proposée et pour qu’il s’immerge dans cet univers passionnant dont on veut découvrir les mystères.
Note : 4/5

L’IMAGE ET LE SON
Bluffant, c’est le mot qui nous vient à la bouche dès que l’on foule les rues de Karnaca. Les décors stylisés contribuent à faire vivre le jeu et lui confèrent un style inimitable. C’est tellement soigné que les décors sont criants de vérité. Pour faire vivre une ville il faut des habitants et ceux de Karnaca ont une « gueule » qui marquent les esprits et collent à l’histoire. Avec cette population atypique, on retrouve ses marques par rapport au premier opus. Les environnements sont tellement détaillés que l’on peut passer de long moment à prendre le temps d’explorer les lieux. Si le jeu est aussi beau, c’est qu’Arkane Studios a développé son propre moteur afin d’obtenir un rendu graphique à la hauteur de la vision et des ambitions des créateurs du jeu : on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Note : 5/5

LE GAMEPLAY
Il n’y a pas « une » façon de jouer à Dishonored 2, il y a « différentes » façons d’y jouer, il y a surtout « votre » façon de prendre le jeu en main ! L’équipe d’Arkane Studios s’est appliquée à développer un jeu tellement riche que tout le monde (du novice au plus aguerri) va pouvoir l’apprécier à son rythme, suivant son niveau et, surtout, à sa juste valeur. Il n’y a donc pas de réticence à avoir à se lancer dans le jeu, quel que soit votre niveau, vous y arrivez. Cette liberté d’appréhender Dishonored 2 commence par le choix du personnage que l’on veut incarner et qui possède son propre style. On ne peut que recommander de jouer une seconde fois au jeu avec l’autre personnage, pour avoir l’impression de se plonger dans un « autre » jeu.

Pour se frayer un chemin et neutraliser les ennemis, un arsenal impressionnant d’armes est à dispo, dont l’arbalète qui peut (et devra) être améliorée pour devenir notre meilleure amie pour tuer les cibles à distance. On peut aussi compter sur des capacités surnaturelles à spécialiser suivant son style de jeu, comme la vision qui permet de voir à travers les murs pour localiser les ennemis et planifier sa progression. Quant aux aptitudes spécifiques, on a un faible pour le « Pli temporel » de Corvo qui permet au temps de se figer, pour Emily, on abuse de « Domino », afin lier les cibles pour leur faire subir le même sort, il est améliorable pour lier jusqu’à quatre cibles.

En plus des armes et autres pouvoirs d’Emily et Corvo, il y a aussi la façon d’avancer et d’explorer les lieux qui vous donneront l’avantage et vous permettront de passer inaperçu. Si vous gardez en mémoire de chercher un passage alternatif pour avancer, vous aurez de grande chance d’arriver à votre point de destination sans encombre. En optant pour cette façon d’avancer, on prend vite le pli, mais, comme on le disait, il n’y a pas de bonne méthode : alors à vous de forger votre propre style.

Note : 5/5

L’AVIS GÉNÉRAL
L’univers de Dishonored 2 est impressionnant de créativité. Il est tellement soigné et il regorge de tant de détails qu’il prend vie dans notre inconscient, comme si la ville de Karnaca existait vraiment. On se prend au jeu et on se laisse porter par l’aventure comme si l’on était propulsé dans un conte dont on avait en charge l’écriture de la trame. On ne le dira jamais assez, mais le pari de faire une suite de qualité est toujours périlleux, Arkane Studios l’a relevé haut la main et réalisé le coup de maître de surpasser l’original.
Note : 4/5


Pourquoi on aime le jeu : Ce que l’on aime par-dessus tout, c’est la liberté de choisir son mode de jeu suivant ses affinités pour l’infiltration ou l’envie de foncer dans le tas. À chacun son style pour profiter à son rythme, suivant ses envies, d’un must have fascinant.

> Un jeu Bethesda sur PS4, Xone et PC, le 11 novembre. Plus d’infos sur Dishonored 2 : www.dishonored.com
[Note de la rédac’ : 18/20 ]

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire