vendredi 13 septembre 2024

Le test d’Astro Bot sur PS5

On était impatient de découvrir les nouvelles aventures d’Astro signées Team Asobi. On espérait beaucoup de ce nouvel opus, car Astro’s Playroom nous avait vraiment fait un effet de ouf. On savait qu’on allait kiffer, mais pas à ce point. On est parti sillonner les galaxies de l’univers d’Astro avec un code fourni par l’éditeur. On a donné de notre personne pour l’aider à récupérer les 305 robots. On a testé Astro Bot sur PS5, voici notre verdict…

SOMMAIRE
1. Astro, mon amour
2. Encore plus fort techniquement
3. Une expérience diversifiée et bluffante
4. Le charme a encore agi
5. Pourquoi on aime Astro Bot

Astro, mon amour

On a toujours crié, haut et fort, notre amour pour Astro le petit robot et égérie de Sony. Ses aventures, pour accompagner le lancement de la PS5, mettaient, avant tout, en valeur les avancées techniques de la DualSense et tout ce dont elle était capable de faire pour nous immerger comme jamais dans un jeu. Cette démo technique, qui était surtout un excellent petit jeu de plateforme, nous avait scotchés. Ce sentiment était toujours présent quand, cet été, on avait relancé le jeu pour récupérer les quatre robots cachés, récemment intégrés avec les mises à jour d’Astro Playroom. Autant dire que l’annonce d’une nouvelle vraie aventure, un jeu complet en compagnie d’Astro pour sillonner la galaxie PlayStation, nous avait immédiatement rendu impatient de reprendre contact (et le contrôle) de ce petit robot toujours (voire plus) sympathique, débrouillard et vaillant.

« On est passé du jeu " démo technique " a un vrai jeu de plateforme »

Astro Bot débute alors qu’Astro et ses potes bots voyagent à bord de leur PS5, qu’ils appellent le vaisseau-mère. Ils sont attaqués par un alien vert qui veut voler les composantes de la console, très certainement pour booster sa machine qui doit être à la ramasse. C’est ainsi que la console/vaisseau explose, envoyant valser les 300 bots aux quatre coins de la galaxie PlayStation. Après avoir atterri sur une planète de sable qui va servir de repaire (comprendre « Hub ») Astro enfourche sa DualSense, qui est en fait un DualSpeeder, pour commencer sa mission de sauvetage. On va passer de planète en planète pour récupérer tous les robots perdus et reprendre possession des composantes volées (SDD, ventilo…) afin de remettre le vaisseau-mère PS5 en route.

Lire aussi : Le test d’Astro’s Playroom sur PS5


Encore plus fort techniquement

Les galaxies d’Astro sont colorées, lumineuses, détaillées, variées et elles nous offrent des terrains de jeu où le mot d’ordre est « le plaisir » et rien que le plaisir. En bon jeu de plateforme, les 80 niveaux qui composent Astro Bot sont très variés dans leur proposition et dans leur style. Mais cette variété est néanmoins cohérente pour former un univers global des plus réussis. Ça se caractérise notamment par les ennemis qui sont déclinés suivant le niveau dans lequel ils se mettent sur la route d’Astro. Leurs variations sont plaisantes (et cohérentes) et montrent le soin que les développeurs ont apporté pour nous offrir des mondes riches et variés. À chaque fois, c’est un vrai plaisir de découvrir ce qui compose chaque niveau. Le tout est bien mis en valeur par les effets de lumière, de texture et de réflexion qui donnent vraiment du relief à des mondes qui n’en manquent déjà pas. Ce qui avait émerveillé notre rétine dans Astro’s Playroom est multiplié par dix tant la Team Asobi maîtrise son sujet et a développé de l’énergie pour créer ce vaste monde. Sans trop spoiler les surprises que te réserve le jeu, on a été bluffé par certains niveaux qui rendent hommage aux trente ans de PlayStation avec, notamment, celui de God of War et son niveau inspiré (visuellement et du gameplay du jeu) dans ses moindres détails, et il n’est pas le seul : c’est un plaisir de découvrir ces merveilles, celui de LocoRoco nous a donné des frissons, tant on adore ce jeu. Le fond a de quoi séduire les petits (avec ces mondes colorés et le design sympathique - très cartoonesque - des personnages) comme les grands (pour les détails qui remplissent chaque niveau et les clins d’œil à l’univers PlayStation disséminés tout au long de la partie). C’est tellement agréable que parfois, on s’accorde un break pour prendre le temps de flâner, de vagabonder afin d’explorer chaque recoin des mondes et pour profiter du level design des plus réussis.

« L’univers d’Astro avait su nous séduire, ce nouvel opus finit par faire de nous des fans inconditionnels »

Du côté de la bande-son, là encore, c’est un sans-faute, tant les musiques sont agréables et collent parfaitement à l’univers d’Astro Bot. Mais ce n’est pas tout, les bruitages sont également parfaits, variés et collent à l’ambiance, ils contribuent à rendre le jeu si vivant. Mais ce qui est le plus marquant, et qui permet à cette aventure de se démarquer des autres productions, c’est l’utilisation de la DualSense qui est utilisée à plein régime : Team Asobi n’a pas fait dans l’économie. Une partie du son sort directement de la manette. Ce n’est pas le premier jeu à le faire, mais jamais de cette façon, jamais avec autant d’intensité. Ça donne une autre dimension au jeu et ça s’inscrit dans la volonté des développeurs de rendre l’expérience joueur plus immersive que jamais. Les autres fonctions de la manette (qui concernent plus le gameplay) sont utilisées pleinement (mais aussi subtilement) le retour haptique, le détecteur de mouvement, le micro et les gâchettes adaptatives, pour retranscrire par le son, les vibrations et autres sensations, ce que l’on voit à l’écran. Il ne manque plus que l’odeur pour que le jeu fasse appel à tous les sens. Mais déjà en solliciter quatre sur cinq, c’est énorme et il y a très peu de jeux qui en sont capables.


Une expérience diversifiée et bluffante

Comme la forme le laissait présager, on est avec une version améliorée et longue durée d’Astro’s Playroom. Ça se confirme avec le gameplay qui est toujours aussi efficace. Encore plus même, puisqu’il arrive encore à nous étonner. Même si on peut le considérer comme convenu, puisque le petit Astro se contente de sauter, taper, tirer des objets, désintégrer et voler grâce à son rayon laser, on fait dans le basique. Mais ça fonctionne, car ça nous permet de vite prendre le jeu en main et que les choses vont évoluer à mesure qu’Astro trouve certains objets. Il faut aussi dire que la progression de difficulté est bien gérée. À mesure que l’on avance dans le jeu. Ça devient de plus en plus dur, mais rien d’insurmontable. Astro va donc se voir affubler de « pouvoirs » supplémentaires pour étoffer son éventail de coups, comme foncer comme un bourrin grâce à un bouledogue, aspirer des substances, asséner de grosses mandales avec des gants de boxe ou rapetisser et se faufiler partout. Bref, le jeu est généreux dans sa proposition et on ne s’ennuie pas une seconde, on a qu’une envie, c’est de passer à la suite pour voir de quoi il en retourne. Après ce test, on a trouvé qu’Astro Bot était le meilleur jeu de plateforme depuis très longtemps. Chaque galaxie, offre un boss digne de ce nom, bien massif, bien féroce. Il faut se montrer minutieux dans son approche si on veut le terrasser du premier coup.

« On peut affronter l’ultime étape et récupérer la pièce du vaisseau-mère et passer à une autre galaxie. Le jeu en propose six, dont une cachée »

Mais reconstruire la console vaisseau n’est pas le seul objectif que l’on a. Si on veut viser le Platinum, il va falloir retrouver les 305 robots éparpillés (en comptant ceux d’Astro’s Playroom et un bot ultime), les pièces de puzzle et les accès secrets des galaxies cachées. C’est l’autre aspect addictif du jeu. Ce qui fait que l’on veut tout trouver, même si on doit fouiller de fond en comble les niveaux. Les plus impatients débloqueront l’aide d’un oiseau chercheur (pour le prix de 200 pièces) qui apparaîtra après avoir complété, au moins une fois, le niveau et qui indiquera les emplacements où trouver ce que l’on cherche. Astro Bot est un jeu très dynamique avec des actions à débloquer (et elles sont nombreuses). Et on n’a pas parlé du hub, la base des Bots, où tous les robots que l’on a secourus se retrouvent. Sur cette planète de sable, il y a tant de choses à accomplir, à débloquer et à découvrir. Des choses annexes à faire entre deux explorations de planètes.


Le charme a encore agi

Le « petit » Astro est devenu bien grand avec cette sortie incontournable de la rentrée. Il a su s’imposer, faire jeu égal, pour ne pas dire dépasser, les mastodontes annoncés qu’étaient Star Wars Outlaws et Concord. Deux titres qui ont bu la tasse, ce qui rend le succès d’Astro Bot encore plus impressionnant. On s’est vraiment amusé avec ce jeu qui s’adresse, plaira et comblera les plus jeunes joueurs, comme les plus âgés. C’est un jeu pas trop difficile, sans être trop facile. C’est surtout un jeu inspiré, bien pensé et rempli de bonnes énergies qui ne peuvent que donner le sourire. Quand on cherche un jeu divertissant, dépaysant, plaisant, on s’imagine certains types de jeu et Astro Bot prend cette forme la, précisément, pour le meilleur et rien que le meilleur. Pour ne rien gâcher, le jeu fourmille de clins d’œil à l’univers Sony. C’est d’ailleurs pour accompagner cette sortie que l’éditeur japonais a lancé les festivités pour fêter ses 30 ans. C’est un beau cadeau que Sony a fait aux gamers, on n’aurait pas espéré mieux pour ceux qui ont grandi avec l’écosystème PlayStation.

« Astro Bot est un jeu inspiré, bien pensé et rempli de bonnes énergies qui ne peuvent que donner le sourire »

Quand on se lance dans la partie, on a qu’une seule envie, c’est de récupérer tous les robots, toutes les pièces de puzzle et découvrir toutes les dimensions secrètes. Le must, ce sont celles inspirées par les jeux emblématiques qui ont marqué les trente années vidéoludiques de Sony. Ce sont des niveaux bonus qui en reprennent les codes, comme on l’a vu plus haut. Très honnêtement, c’est un pur régal, un vrai émerveillement. Maintenant, on attend la suite des aventures d’Astro. On ne conçoit pas que Team Asobi ne donne pas suite (peut-être pour accompagner le lancement de la PS6 ?) et le top serait de proposer un jeu en coop à deux : ça serait le summum !


Pourquoi on aime Astro Bot sur PS5

Comme on est très joueur et qu’Astro Bot invite à s’amuser, parallèlement à notre test sur PS5, on a essayé le jeu sur le PS Portal, sur lequel le jeu fonctionne très bien. Il y a peut-être quelques couacs avec la fonction gyroscope, mais ça n’entache en rien le plaisir que l’on a pris, l’expérience est aussi concluante que sur téléviseur. Cette bonne expérience nous donne encore plus envie d’une console portable made by Sony : oui, on regrette toujours terriblement la disparition de PS Vita. Astro Bot a tout pour être joué sur ce type de console. En attendant, mais surtout en espérant très fort, que Sony lance une console portable, on ne peut que recommander de jouer à ce jeu qui figure sur notre liste du jeu de l’année !


L’HISTOIRE : 5/5
IMAGE ET SON : 5/5
GAMEPLAY : 5/5
L’AVIS GÉNÉRAL  : 5/5
[ LA NOTE : 20/20 ]

Pour le plaisir, mate la vidéo live action à la gloire d’Astro Bot :

> Astro Bot
un jeu Sony
sur PS5
déjà dispo.

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