vendredi 11 décembre 2020

Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau (test)

Notre test Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau sur Switch
C’est un préquel de The Legend of Zelda : Breath of the Wild qui se déroule 100 ans avant les événements du titre de la saga sorti en 2017 que Nintendo nous offre pour les fêtes de fin d’année. On a testé Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau sur Switch, voici le verdict...

Le Grand Fléau en approche

Le Royaume d’Hyrule et ses grandes contrées que l’on a sillonné en long, en large et en travers s’ouvre (de nouveau) à nous, mais cette fois l’exploration laisse place à de la baston pure et dure, dans la tradition des Hack 'n' slash. Le voyage dans le passé, que nous propose Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau, nous conduit à découvrir qu’Hyrule est sur le point d’être confronté à une terrible bataille qui risque de plonger le Royaume dans les Ténèbres. Pour lutter contre le Grand Fléau Ganon, Link, Zelda, Impa, Revali, Daruk, Urbosa et Mipha rassemblent leurs forces pour se jeter dans des combats intenses contre les forces du mal. Appel aux valeureux guerriers qui n’ont pas peur de se prendre des coups et qui savent faire preuve de stratégie pour prêter main-forte aux deux héros légendaires accompagnés des quatre Prodiges d'Hyrule.
L’HISTOIRE
Note 3/5
 

Un grand et beau Zelda

On retrouve l’univers de The Legend of Zelda : Breath of the Wild qui nous avait bien scotchés lors de sa sortie. Le style visuel et les graphismes sont toujours aussi marqués et agréables à regarder, on reconnaît le style au premier coup d’œil. Chacune des cinématiques nous régale et nous replonge dans l’histoire. Elles enrobent le jeu d’un scénario utile pour se rattacher au scénario de Breath of the Wild. Autre bonnes surprises, elles sont doublées en français pour notre plus grand plaisir et on reconnaît que le doublage est très bien fait, ce qui contribue à une meilleure immersion dans le jeu. On reconnaît tout de suite qu’il s’agit d’un titre de la saga, mais il ne faut s’attendre à arpenter (de nouveau) le vaste monde d’Hyrule. Ici, ce n’est pas le propos. On navigue bien dans le Royaume via la carte qui nous permet d’aller et venir de combat en combat, mais ça s’arrête là, car la baston est notre pain quotidien dans Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau. Les combats sont dynamiques, ils nous en mettent plein les yeux tant la déferlante d’effets visuels est impressionnante (parfois un peu trop pour l’affichage à l’écran), la caméra apporte beaucoup de mouvements ce qui rend le jeu encore plus dynamique : parfait pour coller à l’étiquette Hack 'n' slash et pour se démarquer de son « prédécesseur/successeur ». Côté bande-originale, c’est magistral et digne des meilleurs Zelda. On se laisse porter par des envolées lyriques musicales qui collent parfaitement à l’univers de la saga.
L’IMAGE ET LE SON
Note 4/5

Du combat, de la baston, de la confrontation et de la fight

La promesse de Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau est simple : on va se défouler ! Les combats s’enchaînent sur un même principe, un principe déjà éprouvé à maintes reprises dans les jeux de combat, mais qui fait toujours mouche. On se jette dans la mêlée avec des attaques classiques, mais aussi des coups fatals que l’on peut déclencher une fois la jauge remplie. Chaque perso à son propre coup fatal pour varier les plaisirs. Comme on a un large panel de personnages jouables (d’autres en plus de Zelda, Link et les des quatre Prodiges d'Hyrule), cela offre une certaine variété. Le gameplay s’articule autour des baguettes élémentaires qui te permettent d’affaiblir les ennemis avec le feu, la glace ou l’électricité. On l’a dit, tout est convenu, mais ça reste efficace, car on doit affronter des hordes d’ennemis et que parfois cela s’avère très intense.
Ça, c’était pour les combats à proprement parler. À côté de cela, pour ne pas tomber pour Hyrule, il convient d’entraîner ses troupes, d’améliorer son équipement (notamment à la forge), gagner des ressources lors de missions secondaires et apprendre à concocter de savoureux petits plats que l’on engloutira avant de partir au combat de façon à bénéficier de bonus temporaires. Tout ceci est routinier pour les amateurs du genre, mais ça permet d’entrer dans le vif du sujet.
On peut jouer à Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau en solo, mais aussi en coop. Le gameplay promettait que l’union allait faire la force, on est vite refroidi par le split screen quand on est en coop. Il n’y a plus aucune lisibilité dans les combats et l’on perd toute notion de plaisir. L’idée de combattre à plusieurs était séduisante, mais on a préféré la jouer en solo pour apprécier le titre à sa juste valeur. Et pour séduire le plus grand nombre, le gameplay s’adapte à tous les types de gamers « Normal », « Difficile » ou « Héroïque », chacun y trouvera son compte.
LE GAMEPLAY
Note 5/5

L’AVIS GÉNÉRAL

Ceux qui s’attendaient à une suite de Breath of the Wild vont être déçus. Ici, on a affaire à un bon vieux jeu de baston qui fait le job. Certes, les combats sont répétitifs, mais l’univers Zelda n’a pas son pareil pour fasciner et nous plonger dans un univers qui satisfait nos appétits de gamers et faire oublier les certains mauvais côtés du genre. Pour apprécier ce nouveau titre, il ne suffit donc pas d’être fans de Zelda et de Link, il faut aussi (et surtout) aimer les jeux de combat. Si c’est le cas, tu vas te régaler avec un gameplay taillé pour l’action.
Note 4/5

Notre test Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau sur Switch

Pourquoi on aime le jeu ?

Parce que même si ce n’est pas un Zelda à proprement parler, on prend toujours autant de plaisir à retrouver nos héros préférés dans une nouvelle aventure. Si la saga est reconnue pour la finesse de ses récits, ici on ne fait pas dans la dentelle, on tranche (les nuées d’ennemis) dans le vif, mais quand même, L'Ère du Fléau offre un semblant d’histoire ce qui nous permet de replonger (avec nostalgie) dans Breath of the Wild, ce qui est un bon moyen de patienter en attendant une vraie suite qui est en cours de développement.

Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau sur Switch
Hyrule Warriors : L'Ère du Fléau
[Note de la rédac’ : 16/20]

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