SOMMAIRE
1. Nouveau méchant, nouvelle planète… même
plaisir
2. Quand le style Borderlands rencontre la
puissance de l’Unreal Engine 5
3. Un gameplay qui mélange chaos et précision
4. Tir, loot et folie : verdict final
5. Pourquoi
on aime Borderlands 4 ?
LE TEST DE BORDERLANDS 4 SUR PS5
Le développement de Borderlands 4
s’est déroulé dans un contexte particulier. Après le succès commercial mais
mitigé sur le plan critique de Borderlands 3, Gearbox devait redonner un
vrai souffle à sa licence phare. Le studio a connu un tournant décisif avec son
rachat par 2K Games, officialisé en 2024, qui lui a donné plus de moyens
financiers et humains pour mener à bien ce projet ambitieux. Ce soutien s’est
notamment traduit par le choix de basculer la série sur Unreal Engine 5,
un moteur graphique taillé pour la nouvelle génération, permettant d’offrir des
environnements plus vastes, des effets visuels spectaculaires et une meilleure
fluidité sur PS5. Dès son annonce au Summer Game Fest 2023, Gearbox a
insisté : Borderlands 4 ne serait pas une simple suite, mais une
réinvention de la formule, avec un monde ouvert plus riche, une narration plus
solide et un gameplay conçu pour tirer parti des capacités techniques des
consoles next gen.
Nouveau méchant, nouvelle planète… même plaisir
Borderlands 4 t’embarque sur la planète inconnue jusqu’alors. On atterrit donc sur Kairos, un monde instable où le temps lui-même est une arme. L’histoire met en avant un antagoniste inédit, le Gardien du Temps, un tyran charismatique capable de manipuler les lignes temporelles pour remodeler la réalité à son avantage. Face à lui, tu incarnes une nouvelle équipe de Chasseurs de l’Arche, chacun doté de compétences uniques et d’un style de jeu propre, lancés dans une course contre la montre pour empêcher l’effondrement des dimensions. D’abord, il y a Rax, le Maître du Temps. Orienté tank et contrôle de zone, il excelle à ralentir les hordes et protéger ses alliés. En multi, il sert de pilier défensif. À ses côtés on trouve Lyra, l’Ombre astrale. Elle est ultra-mobiles et spécialisée dans les coups critiques, elle brille en solo pour éliminer vite les cibles prioritaires et apporte une grande vitesse au groupe. Dynamo, l’Ingénieur rebelle a été pensé pour le soutien avec ses tourelles et drones qui couvrent les alliés et créent des zones de feu, parfait pour défendre ou contrôler des vagues d’ennemis. Enfin, Solenne, la Mystique de l’Arche mélange dégâts de zone et soutien grâce à ses pouvoirs psioniques, rendant le multi plus stratégique avec ses capacités de manipulation. Ensemble, ces quatre profils se complètent bien : Rax encaisse, Lyra frappe vite, Dynamo verrouille le terrain et Solenne équilibre attaque et soutien.« Direction Kairos, une planète en miettes
dominée par un dictateur qui manipule le temps. Le résultat ? Un cocktail
explosif où humour absurde et enjeux cosmiques s’entrechoquent. »
- Point
fort : L’équilibre réussi entre nouveauté et fan service, qui donne de
la profondeur à l’histoire.
- Point
faible: Certains dialogues tombent parfois dans la surenchère comique, ce qui casse un peu le sérieux de l’intrigue principale. (bah ! qui a dit qu’on voulait du sérieux ;)
Quand le style Borderlands
rencontre la puissance de l’Unreal Engine 5
Avec Borderlands 4, le passage à l’Unreal Engine 5
se ressent immédiatement. La planète Kairos déborde de détails, entre
ses déserts balayés par les tempêtes dynamiques, ses cités futuristes
illuminées de néons et ses cavernes organiques qui grouillent de vie
extraterrestre. Le cel-shading, marque de fabrique de la série qui fait qu’on
la reconnaît au premier coup d’œil, atteint ici un nouveau niveau de
finesse. Les contours sont plus nets, les textures plus riches et les
animations bénéficient d’une fluidité exemplaire sur PS5, surtout en
mode performance à 60 fps. Les effets de lumière et de particules donnent au
chaos des combats une lisibilité étonnante malgré l’écran saturé d’explosions
et de tirs multicolores.« Explosion de couleurs, pluie de balles et
personnages plus déjantés que jamais : Borderlands 4 transforme chaque combat
en feu d’artifice visuel »
Côté son, c’est un bémol. Les bruitages d’armes sont nerveux
et variés, chaque flingue ayant une vraie identité sonore, ce qui amplifie la
satisfaction de looter. Les doublages français et anglais gardent le ton
sarcastique propre à la saga, avec des répliques bien senties qui font mouche.
En revanche, la bande-son musicale nous a pas autant emballés. Si
certains thèmes épiques en combat font monter l’adrénaline, d’autres morceaux sont
plus passe-partout. Le résultat donne une impression de répétitivité, comme si
la musique accompagnait le jeu sans vraiment le sublimer.
- Point
fort : Le jeu brille visuellement sur PS5 avec des environnements
spectaculaires, le cel-shading affiné, les effets de lumière très réussis.
- Point
faible : La bande-son, bien que globalement bien faite, propose
parfois des thèmes trop génériques et répétitifs qui n’arrivent pas à
renforcer l’atmosphère.
Un gameplay qui mélange chaos et précision
Borderlands 4 reste fidèle à sa réputation de « looter-shooter » déjanté, mais Gearbox a pris soin d’affiner la formule. On retrouve toujours ce mélange jouissif entre gunfights nerveux et loot à gogo, sauf qu’ici, chaque arme paraît avoir un vrai caractère. Les fusils à pompe qui projettent les ennemis au plafond, les pistolets élémentaires qui changent de mode en plein rechargement ou encore les snipers qui tirent des rafales explosives : impossible de ne pas trouver son joujou préféré. Le rythme des affrontements est plus soutenu que jamais, avec des arènes plus verticales et des ennemis capables de te contourner intelligemment, obligeant à rester mobile et à tirer partout, tout le temps.« Prépare tes chargeurs et ton sens du chaos : le
gameplay de Borderlands 4, c’est du fun en rafale »
- Point
fort : un gunplay explosif et varié, qui mélange arsenal délirant et
compétences de classe pour offrir des affrontements toujours
spectaculaires et ultra fun.
- Point
faible : une boucle de gameplay qui peut finir par tourner en rond,
avec beaucoup de combats répétitifs et une gestion d’inventaire que certains
pourront trouver trop lourde.
Tir, loot et folie : verdict final
Au final, Borderlands 4 réussit son pari : reprendre l’ADN
déjanté de la saga tout en le modernisant avec un moteur flambant neuf, une
planète inédite bourrée de surprises et un gameplay plus nerveux que jamais.
L’histoire gagne en profondeur grâce à un méchant charismatique et des enjeux
plus sombres, sans jamais sacrifier l’humour absurde qui fait tout le
sel de la licence. Côté technique, l’Unreal Engine 5 sublime le cel-shading et
donne vie à un univers explosif, malgré une bande-son qui manque parfois
de personnalité. Mais là où le jeu frappe le plus fort, c’est avec son gunplay
jouissif, ses spécialisations ultra flexibles et une coop toujours aussi
irrésistible. Certes, quelques dialogues tirent un peu trop sur la corde
comique et la boucle de loot peut finir par tourner en rond, mais difficile
de lâcher la manette tant l’ensemble est addictif. Qu’on soit vétéran ou
nouveau venu, Borderlands 4 s’impose comme un looter-shooter
incontournable de la génération actuelle : prépare-toi à vider des chargeurs,
ramasser du loot par kilos et surtout, à exploser de rire au milieu du chaos.
Pourquoi on aime Borderlands 4 ?
Parce que la fin n’est que le début de la course au loot ultime. Une fois la
campagne principale terminée, Borderlands 4 regorge d’activités endgame
pour prolonger l’aventure. Gearbox mise sur du contenu répétable avec le Niveau
de Chasseur Ultime, qui introduit des défis à difficulté croissante et de
meilleures chances d’obtenir du légendaire. Tu peux aussi affiner ton build
grâce aux spécialisations, des bonus passifs liés au compte, modulables
contre de l’Eridium. Chaque semaine, les Missions Joker remixent les
quêtes avec de nouveaux modificateurs tandis que les Boss Encore te
permettent de réaffronter des ennemis plus puissants pour décrocher du loot
exclusif. Enfin, du contenu gratuit et des extensions payantes viendront
enrichir régulièrement l’expérience, avec de nouveaux boss, du butin inédit et
une hausse du niveau maximum. Et avoue, tu vas passer trois heures dans le menu
à comparer deux fusils +0,3% de dégâts plutôt qu’à sauver l’univers…
IMAGE ET SON : 5/5
GAMEPLAY : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]
Lire aussi : Le test de Lost Soul Aside sur PS5, un RPG spectaculaire mais inégal
Mate la bande-annonce de Borderlands 4 :
> Borderlands 4,
un jeu 2K Games
sur PS5, Xbox Series
et PC, déjà dispo.
Sur Switch 2, le 3 octobre.
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