Après nous avoir régalés sur PS4 avec son univers, sa beauté, son intrigue et un gameplay efficace, Ghost of Tsushima revient dans une version Director’s Cut pour PS4, mais surtout PS5. On a testé la nouvelle version du périple de Jin Sakai, voici le verdict…
Précédemment dans la vie de Jin Sakai
Il y a des jeux qui nous ont tellement marqués que l’on ne se fait pas prier pour replonger dedans quand une nouvelle version sort. Que l’on soit clair dès le début, cette version Director’s Cut ne bouleverse pas fondamentalement le jeu, mais elle offre à Ghost of Tsushima une façon de briller encore plus et de permettre à ceux qui n’avaient pas voulu/osé/pu de découvrir la dernière production de Sucker Punch, le studio qui nous a régalés avec Sly Cooper, le racoon gentleman cambrioleur, as de l’infiltration, et inFAMOUS avec son antihéros aux super pouvoirs. Sucker Punch aime brouiller les pistes en offrant des univers diamétralement opposés et c’est encore une fois le cas avec Ghost of Tsushima.
À la fin du XIIIe siècle, le Japon est aux prises de l’empire mongol, l’île de Tsushima fait de résistance et Jin Sakai, samouraï et dernier survivant de son clan, n’a pas d’autres choix que de prendre part au combat pour repousser l’envahisseur. Il est un Ghost, un guerrier peu orthodoxe qui lutte contre toutes les menaces qui se dressent devant lui. Sur le champ de bataille, il ne fait pas de cadeaux et il se bat avec beaucoup de style. Aussi efficaces que redoutables, ses aventures nous ont régalés, car elles offraient également une immersion dans un Japon où les Samouraïs étaient des super héros. On retourne donc sur cette île (qui n’a de paradisiaque que les décors) pour découvrir un nouveau chapitre inédit sur l’île d’Iki.
Les défis d’Iki
On peut accéder à ce chapitre inédit que si l’on a déjà bouclé l’acte II du jeu de base. Une fois la mission « Voyage dans le passé » acceptée, les portes s’ouvrent sur cette nouvelle île qui offre son lot de nouveautés, par la forme, avec des paysages tout aussi luxuriants, qui appellent à la contemplation et qui offrent une faune et une flore différentes de ce que l’on avait pu découvrir. Maintenant, on peut également interagir avec des animaux qui peuplent les lieux et qui croisent notre route. Le jeu s’est illustré par la beauté de ses décors qui contribuent pleinement à notre l’immersion dans l’histoire, les développeurs se sont appliqués à nous offrir un cadre plus exotique, mais tout aussi savoureux pour nos rétines. Les différentes régions de Ghost of Tsushima proposent des ambiances spécifiques et différentes que l’on peut très bien considérer comme des tableaux tant le rendu à l’écran est beau. On ne se prive pas d’user de l’outil photo pour immortaliser les différents lieux que l’on visite.
Gameplay, mon amour
Du côté du fond, ce nouveau chapitre nous permet de nous
frotter à de nouveaux ennemis, une tribu mongole menée au doigt et à l’œil par une
cheffe chamane. Comme « l’Aigle » représente un réel danger pour la
suite du conflit qui oppose Japonais et Mongols, elle doit être stoppée net.
L’île d’Iki s’applique à développer l’histoire et apporte de nouveaux
éclairages sur le passé de Jin. C’est une histoire aussi dense que prenante que
l’on savoure, surtout qu’elle est rythmée par des batailles ardues et des
combats qui nous ont scotchés. On ne va pas se mentir, les premières minutes
ont été douloureuses, car il a fallu se remettre dans le bain et reprendre ses
marques afin de reposséder le gameplay singulier du jeu. Mais une fois la
machine lancée, on s’est vraiment régalé, on a retrouvé les sensations qui nous
avaient fait tant aimer le gameplay lors de la sortie originelle.
Au lieu de s’endormir sur leurs lauriers, les
développeurs ont fait le choix de muscler un peu plus le gameplay, ce qui
augmente la difficulté et offre de nouveaux challenges : ces nouveaux adversaires,
possédés par les chamans, nous donnent vraiment du fil à retordre, mais offrent
des combats qui nécessitent que l’on soit tous sens en alerte pour ne pas
tomber en un coup. Parmi les nouveautés de cette version, on peut désormais, si
on le souhaite, locker un ennemi afin de rendre les affrontements plus fluides
et une nouvelle armure ne sera pas de trop pour se montrer à la hauteur de
notre mission.
Du plus pour la PS5
Cette version de Ghost of Tsushima sur PS5 nous offre une qualité graphique optimale, ce qui n’est que justice pour rendre le jeu encore plus beau qu’il n’était (si si, c’est possible). Pour renforcer l’immersion, les gâchettes adaptatives et le retour haptique (très appréciable pour le tir à l’arc) répondent présentes : on sait de quoi elles sont capables, mais on est toujours bluffé in game par le bénéfice qu’elles apportent. Quant au SSD, il offre des voyages quasi instantanés ce qui est un véritable plaisir : on se demande comment on faisait avant quand il fallait attendre la fin des temps de chargement.
Une nouvelle version qui a du sens
Finalement, on a trouvé que ce Director’s Cut n’était pas
un artifice commercial puisqu’il permet de présenter Ghost of Tsushima sous
son meilleur jour, tout en offrant une histoire plus étoffée. Certes, la caméra
aurait besoin d’être domptée, elle nous en fait toujours voir de toutes les
couleurs, mais on passe l’éponge sur ce désagrément tant le reste du jeu est à
la hauteur de nos attentes sur PS5. On s’est tout de suite replongé dans
l’atmosphère nippone du Japon féodal grâce à la bande-son toujours aussi
magistrale et ses graphismes merveilleux, boostés par les capacités haute
résolution de la PS5.
On ne peut donc pas passer à côté de Ghost of Tsushima
Director’s Cut, surtout pour ceux qui avaient loupé le coche de la sortie.
Novices et habitués du périple de Jin seront d’accord pour reconnaître la
réussite de cette nouvelle mouture qui offre un univers plus cinématographique
que jamais, une atmosphère unique, une histoire inspirée et un jeu diablement
bien maîtrisé au niveau de la direction artistique : on attend déjà la
suite !
un jeu Sony sur PS4 et PS5
déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 17/20]
Test réalisé sur PS5 à l'aide d'un code fourni par Sony.
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