#Samedi1Manga | Dépaysement garanti avec le choix de la rédaction et cette nouveauté qui va te faire (re)découvrir Santa Mondega. Ses bars miteux, ses flics dépassés, ses créatures qui rôdent la nuit, ses types louches, ses tueurs encore plus louches… et désormais, son adaptation en roman graphique. Oui, Le livre sans nom, le roman culte attribué à l’énigmatique Anonyme, revient en version illustrée. Et autant te prévenir tout de suite : ça saigne, ça dérape, ça blague, ça tabasse. Bref, c’est exactement ce qu’on espérait…
Un mythe littéraire qui n’appartient à personne
À sa sortie, Le livre sans nom avait un
pitch déjà complètement hors cadre : un roman envoyé anonymement par la
poste aux éditeurs, écrit par un auteur inconnu et signé… anonymement.
Un mystère parfait pour accompagner un western
urbain crasseux, blindé de créatures surnaturelles, références pop, scènes
d’action XXL et humour noir qui claque comme un coup de pompe dans une porte de
saloon.
Ce qui fait la force de ce qui est devenu la saga du Bourbon
Kid, c’est ce mélange impossible : Tarantino qui prend un verre avec
Robert Rodriguez, supervisé par un Stephen King en veille d’insomnie.
« Le roman était un uppercut. La BD en est l’impact visuel »
Ce roman culte arrivé comme une bombe dans l’édition
française au début des années 2010. Un texte furieux, porté par une narration
nerveuse et une galerie de personnages délirants. Un roman devenu phénomène,
transmis comme un secret, comme une recommandation entre initiés.
Aujourd’hui, Sonatine ouvre une nouvelle porte d’entrée dans son univers
: une adaptation en roman graphique, qui transforme la folie de
Santa Mondega en expérience visuelle totale.
Santa Mondega, la ville où tout part en vrille
Bienvenue là où il ne faut jamais s’attarder après la tombée
de la nuit et pourtant on a pris plaisir à flâner au fil des pages du roman
graphique. Santa Mondega, c’est la ville maudite, le trou noir où
tout ce qui existe de louche, d’amoral et d’ultraviolent se donne rendez-vous.
Bar louche, hôtel miteux, ruelles crasseuses…
« Une œuvre qui ne s’excuse de rien et c’est précisément pour ça qu’on l’adore »
Ici, chaque personnage pourrait être à la fois victime,
bourreau ou mort en sursis. Et au centre du chaos plane l’ombre du Bourbon
Kid, ce tueur aussi insaisissable que légendaire, le genre de mec dont on
parle en chuchotant, juste au cas où il serait derrière toi, car il ne fait pas
dans la dentelle.
Violent ? Oui. Vulgaire ? Clairement. Jouissif ?
Absolument.
Cette adaptation garde tout l’esprit
original de la saga. On retrouve l’humour noir, la brutalité décomplexée, le
côté série B assumé. La violence est cartoonesque, exagérée, volontairement
irréaliste, on est là pour le fun, pas pour la morale. Les dialogues
claquent, les punchlines tombent comme des balles perdues et la vulgarité
devient un art du rythme. On lit ça comme on regarderait un film grindhouse
tard le soir : nerveusement, en se marrant et en tournant les pages plus vite
que prévu.
Une adaptation qui donne corps au mythe
Ce roman graphique ne se contente pas d’illustrer Le
livre sans nom. Il le réinvente en mouvement. Le trait vif, nerveux,
presque électrique, épouse le chaos de Santa Mondega, et chaque case semble
respirer la sueur, la poussière et le sang. Les nuances de gris plongent le
lecteur dans une ambiance nocturne permanente, comme si la ville n’avait jamais
connu la lumière. Le découpage, très cinématographique, rappelle autant le
grindhouse que le polar pulp, rendant la lecture aussi rapide qu’une
course-poursuite.
« Voir le Bourbon Kid en version roman graphique, c’est comprendre en un regard ce que les mots ne faisaient qu’insinuer »
Et au-delà du choc visuel, cette adaptation donne enfin un
visage à une légende transmise de lecteur en lecteur. Car le Bourbon Kid, avant
d’être un personnage, c’est un mythe culte que l’on recommande
comme un secret. Ce roman graphique devient alors la porte d’entrée
parfaite pour les nouveaux venus et un véritable cadeau pour les fans
de la première heure qui voient enfin cette folie prendre vie sous leurs yeux.
Une réussite furieuse
Impossible de refermer ce roman graphique sans vouloir
replonger dans la saga. Cette adaptation est fidèle, généreuse et
explosive. Elle garde l’âme du texte tout en offrant quelque chose de neuf
: une vision, une ambiance, une incarnation. Et si tu n’as jamais lu la saga du
Bourbon Kid, c’est le moment parfait pour commencer, mais
prépare-toi : une fois à Santa Mondega, on en revient rarement indemne. Et ça
tombe bien, Sonatine nous gâte avec le nouvel opus grand format de la saga du
Bourbon Kid, Noir comme l’enfer est déjà dispo en librairie.
Lire aussi : Assassin’s Creed Shadows - Les Légendes d’Iga, le prequel en manga arrive en librairie
Le livre sans nom en version roman graphique est la porte d’entrée idéale dans l’univers du Bourbon Kid ou la redécouverte coup-de-poing que les fans attendaient.
> Le livre sans nom - le roman graphique d'Anonyme, Yello et Koe', déjà dispo (Sonatine)
+d'infos : LE LIVRE SANS NOM
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