#Samedi1Livre | Lendemain d’Halloween party, on se réveille au son de « All I Want for Chrismas Is You » et on se dit que l’on se mettrait bien dans l’ambiance des fêtes de fin d’année, mais plutôt que de choisir une romance de Noël, on préfère les enquêtes criminelles surtout quand elles sont du même acabit de celles d’Agatha Christie. Parce qu’il n’y a pas que les jeux vidéo dans la vie d’un gamer, on vient de dévorer le Cosy Crime de Noël signé du génialissime Benjamin Stevenson. On te présente Toutes les fêtes de Noël commencent par un meurtre, qui vient de sortir chez Sonatine…
Prépare le chocolat chaud… et planque les couteaux à
découper la dinde
Benjamin Stevenson revient avec un nouveau cosy crime de
Noël drôle et machiavélique
Benjamin Stevenson, c’est un peu le nouveau maître
du cosy crime venu d’Australie. Avant Toutes les fêtes
de Noël commencent par un meurtre, il nous avait déjà
régalés avec Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un et
Tout le monde dans ce train est suspect, deux romans où l’humour noir,
les meurtres et les mystères à tiroirs se
mélangeaient pour nous offrir des enquêtes aussi retorses qu’irrésistibles.
Stevenson adore jouer avec les codes du polar pour mieux les
détourner. Il construit des intrigues comme des puzzles, où chaque détail
compte, en la joue fair-play, sans chercher à conduire le lecteur sur de
fausses pistes. Avec ce nouveau roman, il reste fidèle à son style avec une enquête
pleine de malice, une ambiance qui sent bon le chocolat chaud à la cannelle
et une liste de suspect aussi longue que celle du Père Noël.
« Des polars intelligents, drôles, et terriblement addictifs, voilà la marque de fabrique de Benjamin Stevenson »
Noël sous les latitudes australes… et un cadavre sous le
sapin
« Benjamin Stevenson connaît ses classiques, et il s’en amuse, avec une élégance toute particulière »
Un cosy crime qui réchauffe autant qu’il intrigue
Ce qui fait tout le charme de Toutes les fêtes
de Noël commencent par un meurtre, c’est
son équilibre parfait entre mystère et humour. Benjamin Stevenson
n’écrit pas un polar sombre, mais une comédie criminelle où
l’on rit autant qu’on enquête grâce à Cunningham qui s’adresse à nous directement
comme pour mieux nous impliquer et nous pousser à résoudre l’enquête à ses
côtés. Les dialogues fusent, les piques sont délicieusement assassines et
chaque personnage a sa petite fêlure, son non-dit, sa mauvaise foi ou sa
théorie totalement bancale. On retrouve ici l’esprit des meurtres cosy à
la Only Murders in the Building avec son ambiance cosy et au
milieu, de la tension qui couve, prête à exploser à chaque geste.
Résultat : on tourne les pages avec le sourire, mais aussi avec
l’œil en alerte, car tout le monde a quelque chose à cacher. On a
dévoré chaque chapitre qui distillait son lot d’indices, ses pièces du puzzle
qui nous ont permis de résoudre le mystère.
« Ce que l’on aime vraiment chez Stevenson, c’est qu’il nous invite à jouer avec lui »
Un hommage tendre (et malin) à Agatha Christie
Ce qui rend Toutes les fêtes
de Noël commencent par un meurtre si savoureux, c’est
la manière dont Benjamin Stevenson reprend les codes du roman policier
classique façon Agatha Christie… pour mieux s’en amuser. Comme les Maîtres
du genre il a cédé aux sirènes de l’épisode de Noël et ça fonctionne diablement
bien. On retrouve le huis clos, le groupe de suspects réunis dans un même lieu,
les secrets, l’enquête en apparence logique mais pleine de fausses pistes… sauf
qu’ici, l’auteur s’autorise l’humour, le décalage et même
l’auto-dérision. Il connaît parfaitement les règles du cosy crime, alors il
les retourne avec malice. Le lecteur pense avancer, résoudre,
comprendre… et se fait joyeusement piéger. Stevenson rend ainsi hommage à la
tradition tout en offrant un roman plus moderne, plus drôle, mais
tout aussi intelligent et délicieusement retors. Résultat, on lit
avec plaisir, complicité et gourmandise.
Le cosy crime idéal pour les soirées plaid et chocolat chaud
Avec Toutes les fêtes de Noël commencent
par un meurtre, Benjamin Stevenson réussit un petit exploit, celui de
nous offrir un polar qui réchauffe autant qu’il intrigue. C’est
drôle, parfois, malin sans être compliqué, mais quand même alambiqué,
réconfortant sans jamais devenir mièvre. On s’est attaché aux personnages, on a
savouré les joutes verbales, on a ri des situations absurdes… tout en
restant vraiment pris par l’enquête. Et quand on est arrivé à la
révélation finale, on n’a pas pu réprimé un : « évidemment… mais je me suis fait avoir ».
C’est exactement ce qu’on attend d’un bon cosy crime
de Noël : une lecture plaisir, fluide, divertissante, qui donne envie
d’offrir le livre, d’en parler, voire de le relire une fois la neige retombée.
Sans hésitation, il faut se prendre au jeu
Avec Toutes les fêtes de Noël commencent par un
meurtre, Benjamin Stevenson signe un cosy crime brillant, drôle et
diablement bien ficelé. L’auteur distille 24 indices tout
au long du récit, suffisamment clairs pour que tu puisses vraiment mener
l’enquête (sans jamais se moquer de toi) et pourtant, le dénouement
final parvient quand même à surprendre.
« Alors, prêt à mener l’enquête sans quitter ton plaid ? »
Le roman peut se lire sans avoir ouvert les
précédents, mais on te prévient, une fois plongé dans l’univers piquant et
irrésistible de Stevenson, tu auras forcément envie de dévorer les deux
premiers, tant ils sont malins, singuliers et jubilatoires.
Lire aussi : Horreur et vengeance en Alabama avec le livre L’Amulette de Michael McDowell
Toutes les fêtes de Noël commencent par
un meurtre, c’est le cadeau parfait, à s’offrir ou à glisser sous le
sapin.
> Toutes les fêtes de Noël commencent par
un meurtre de Benjamin Stevenson, déjà dispo. (Sonatine)
Pour en savoir plus ; Toutes les fêtes de Noël commencent par un meurtre de Benjamin Stevenson - | Lisez.com
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