vendredi 19 février 2021

Little Nightmares 2 (test)

Le test de Little Nightmares 2
Mono et Six sont de retour avec le monde terrifiant de Little Nightmares. Cette suite promet des sueurs froides avec son univers immersif qui joue avec nos peurs. On a testé Little Nightmares 2, voici le verdict...

La tour de la terreur

Voici donc la suite directe du premier opus qui nous permet de retrouver Mono, le petit garçon qui prend son courage à deux mains (même s’il cache sa tête sous un sac en papier) pour traverser des mondes sombres et inquiétants. Il retrouve Six, la petite fille au ciré jaune qui va le guider et l’épauler à traverser un monde brouillé par les ondes émises par une tour mystérieuse (et relayées par les écrans de télé disséminés dans le monde). Pour vaincre une méchante comme on les aime, ils vont devoir coopérer. Que cache cette menace ? C’est ce que l’on va découvrir en plongeant dans l’univers inquiétant (et alambiqué) de Little Nightmares 2.
L’HISTOIRE
Note 5/5

 

Un monde sombre illuminé

Le contraste entre l’ombre et la lumière tient une grande part dans le jeu. Cela permet, dans un premier temps, de créer l’atmosphère, mais aussi d’être un des éléments du gameplay (voir plus bas). Little Nightmares 2 propose une atmosphère oppressante, mais c’est pour mieux nous immerger dans ce monde horrible, mais terriblement beau avec les nuances de bleu, les contre-jours et la lumière émise par les télés. Les décors sont soignés, sans jamais jouer dans la surenchère d’éléments. Parfois, c’est même minimaliste, mais terriblement efficace pour poser l’ambiance. Il en est de même pour la musique qui ne s’impose pas, qui ne fait pas non plus dans la surenchère, au contraire, elle accompagne le jeu pour « simplement » créer une ambiance sonore qui donne vie à chaque monde visité. Après tout, que serait une forêt la nuit sans des bruits lugubres ? Dans Little Nightmares 2, on n’est pas dans la forêt des Bisounours, mais plus dans celle de Blanche-Neige traquée par le chasseur.
L’IMAGE ET LE SON
Note 5/5

 

Du bon et du moins bon

Little Nightmares 2 repose sur la relation entre Mono et Six. Mono que l’on contrôle et Six que la machine dirige (comprends l’intelligence artificielle de la console). On avance en terre inconnue sous l’égide de la fille au ciré jaune. Cette intelligence ne sera pas de trop pour venir à bout du jeu composé de puzzles. Chaque scène/pièce visitée demande à ce que l’on effectue des actions précises pour passer à la suite, comme rester dans l’ombre pour échapper aux monstres qui peuplent les lieux, trouver une clé pour ouvrir une serrure, se servir d’objets pour débloquer un mécanisme…
On aime ce genre de jeu qui fait appel à la réflexion et qui nous pousse à être actif (et créatif) vis-à-vis du gameplay. Un gameplay qui se base sur le solo, ou la coop (via l’IA) avec Six quand la situation l’exige. Quand on se retrouve dans la panade et que l’on a besoin de l’intervention d’une tierce personne (qui a « le bras long ») pour débloquer la suite, on peut être sûr de compter sur elle.
Et après la réflexion vient l’action et l’affrontement de boss, c’est là que la partie se corse avec des problèmes de perspective qui vont mettre (prématurément) fin au combat. Il faudra alors recommencer pour tenter d’ajuster sa stratégie et prendre le dessus. Un problème de perception qui pourra également jouer des (mauvais) tours lors des déplacements et de sauts, mais le choix du side scroller en 3D fait que l’on doit faire avec ces problèmes inhérent au genre.

LE GAMEPLAY
Note 4/5

 

Une thérapie qui joue avec tes peurs

Bienvenue dans la réalité de Little Nightmares 2, une réalité biaisée par un signal qui fait que les lieux que l’on s’apprête à explorer n’ont rien de rassurant. Si la forêt, la nuit, te donne des sueurs froides, si les couloirs du lycée te donnent de l’urticaire, si tu as la phobie des hôpitaux, tu vas te régaler à te faire peur. Tu vas devoir traverser tous ces lieux (ainsi qu’une cabane de chasseur bien glauque et une ville peu accueillante), les fouiller pour tenter de les passer sans encombre. Little Nightmares 2 est une bonne thérapie pour faire face (et apprivoiser) ses peurs et ses phobies, car l’univers est sombre (au propre comme au figuré) et glauque à souhait. Tout est merveilleusement mis en scène, tout est somptueusement sale, tout est visuellement beau. Le bémol réside dans la durée de vie du jeu qui est bien trop courte à notre goût. On aurait aimé que cela dure et que l’on ait d’autres mondes à explorer.
L’AVIS GÉNÉRAL
Note 4/5

Le test de Little Nightmares 2

Pourquoi on aime le jeu

C’est le studio suédois Tarsier qui donne vie à ce second opus de Little Nightmares. Le studio a bossé sur Little Big Planet et Tearway, des jeux à l’univers singulier et marqué, des caractéristiques qui s’appliquent au titre édité par Bandai Namco. On aime quand les jeux proposent des univers qui nous propulsent ailleurs pour nous immerger dans des aventures dans lesquelles on se laisse porter et qui nous font vivre des émotions fortes.

 

Le test de Little Nightmares 2
> Little Nightmares II
Un jeu Bandai Namco
Dispo sur PS5, PS4,
X Box Series X|S, Xone,
Switch et PC.
Déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 18/20]

 

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