LE TEST DE DEATH STRANDING 2 : ON THE BEACH SUR PS5
SOMMAIRE
1. Il y a encore du taff
pour Sam
2. Une claque visuelle encore
plus impressionnante
3. Un gameplay encore plus
unique au service des joueurs
4. Le génie de Kojima a encore
frappé
5. Pourquoi on
aime Death Stranding 2 : On the Beach ?
Avant de plonger dans cette suite attendue, il convient de
faire une piqûre de rappel, car l'univers de Death Stranding est
complexe, même si (tu le verras dans ce test) ce second opus a été pensé pour
être plus accessible afin de donner la possibilité aux plus grand nombre de
joueurs.
Il y a encore du taff pour Sam
Death Stranding est sorti initialement en 2019 sur PlayStation 4, puis sur PC. Il s’agit du premier jeu d’Hideo Kojima après sa séparation avec Konami. Dans Death Stranding, le monde a été ravagé par un cataclysme mystérieux appelé le « Death Stranding », qui a brisé les liens entre les villes et provoqué l’apparition de créatures surnaturelles puisque le monde des vivants et des morts sont désormais connectés. Le héros, Sam Porter Bridges, est chargé de reconnecter les colonies isolées en livrant des ressources essentielles à travers des territoires dangereux. Il transporte aussi un BB (bébé capsule) qui lui permet de détecter les créatures invisibles appelées les Échoués. Au fil de son périple, et de ses nombreuses livraisons, Sam découvre les origines du « Death Stranding » et affronte la menace qu’il représente pour l’humanité.« Sam va explorer de nouveaux horizons en devant reconnecter les territoires isolés du Mexique et de l’Australie via le réseau chiral »
On reprend la manette pour découvrir la suite de l'histoire
puisque Death
Stranding 2 : On the Beach se déroule onze mois après les
événements du premier opus. On retrouve Sam Porter Bridges, désormais retiré du
monde, mais qui n’a pas fini de faire ce qu’il sait faire de mieux. Sa nouvelle
mission, reconnecter les territoires isolés du Mexique et de l’Australie via le
réseau chiral. Le monde reste instable, marqué par des phénomènes surnaturels
et la présence persistante des Échoués. Lou, la petite fille sauvée par Sam,
est désormais adolescente. Elle va jouer un rôle central grâce à ses
mystérieuses capacités DOOMS…
L’histoire de Death Stranding 2 : On the Beach
confirme le talent de Hideo Kojima pour tisser des récits ambitieux,
émotionnels et profondément humains. Elle explore avec une grande sensibilité
les conséquences du premier jeu, tout en introduisant une nouvelle dynamique
autour de la relation entre Sam et Lou, devenue adolescente. Le voyage à
travers des territoires encore plus isolés et dangereux est à la fois physique
et symbolique, renforçant le thème central de la reconnexion. Les enjeux
personnels se mêlent à une menace plus vaste, portée par le retour de Higgs,
qui incarne une vision nihiliste opposée à l’espoir que représente Lou. La
narration reste dense, parfois volontairement énigmatique, ce qui pourra perdre
certains joueurs, mais ravira les amateurs de récits complexes. Kojima continue
de brouiller les frontières entre cinéma et jeu vidéo, offrant des moments de
pure poésie, mais aussi de tension et de réflexion. Si le rythme peut sembler
inégal, la récompense émotionnelle en fin de parcours est indéniable. Death
Stranding 2 : On the Beach est une histoire qui ne se contente pas de
divertir, elle interroge, touche, et reste longtemps en mémoire : C’est
une vraie expérience videoludique.
Une claque visuelle encore
plus impressionnante
Visuellement, Death Stranding 2 : On the Beach t'en
met plein les yeux. Dès les premières minutes, tu sens que le moteur graphique,
le Decima Engine, a encore gagné en puissance depuis le premier opus. Les
paysages sont d’un réalisme troublant : chaque roche, chaque flaque, chaque
brin d’herbe semble avoir été modélisé avec une obsession du détail. Que tu
traverses une plage déserte, un désert post-apocalyptique ou un complexe
industriel high-tech, tout est baigné dans une lumière ultra réaliste. De même,
la météo dynamique et les jeux d’ombres participent à cette immersion totale, mais
ce n’est pas juste une vitrine technique.La direction artistique, toujours aussi singulière, te
transporte dans un univers à la fois étrange, poétique et inquiétant. Les
personnages, eux, bénéficient d’animations faciales bluffantes. Tu lis
l’émotion dans leurs regards et leurs micro-expressions. Côté cinématiques,
c’est du cinéma pur avec une mise en scène léchée, des mouvements de caméra
maîtrisés et une fluidité qui ne décroche jamais.
Sur le plan des performances, Death Stranding 2 : On
the Beach tourne de manière exemplaire. Sur PS5, le jeu propose un mode
performance qui cible les 60 images par seconde avec une très bonne stabilité,
même dans les zones complexes ou sous une météo intense. Le mode qualité, quant
à lui, mise sur une résolution plus élevée avec du ray tracing actif, tout en
maintenant un framerate très fluide aux alentours de 40-50 fps selon les
séquences. Aucun ralentissement gênant à signaler, et les temps de chargement
sont quasiment inexistants. La fluidité générale du jeu renforce l’immersion et
te permet de rester concentré sur l’exploration ou les séquences d’action sans
accroc.
« Death Stranding 2 : On the Beach est maîtrisé de bout en bout, autant visuellement que sur le plan sonore, ce qui en fait un vrai bijou vidéoludique »
La musique, justement, mérite une mention spéciale. Kojima
reste fidèle à sa ligne artistique en collaborant avec des artistes
indépendants qui apportent une vraie âme au jeu. Le retour de Low Roar,
accompagné d’autres groupes aux sonorités planantes et mélancoliques, sublime
les séquences de marche ou les moments d'introspection. Ces morceaux ne sont
pas là juste pour faire joli : ils dialoguent avec l’action, renforcent
l’émotion, et marquent la mémoire du joueur longtemps après avoir posé la
manette.
Le doublage (VO comme VF) est impeccable, avec des acteurs
investis qui donnent vie à leurs personnages. L’ambiance sonore globale
t’enveloppe, te happe, au point de te faire oublier le monde réel.
Techniquement, c’est une leçon. Death Stranding 2 ne se contente pas
d’être beau, il est maîtrisé de bout en bout, autant visuellement que sur le
plan sonore. Un vrai bijou vidéoludique.
Un gameplay encore plus unique au service des joueurs
Le gameplay de Death Stranding 2 reste fidèle à l’essence du premier opus tout en affinant sa formule pour offrir une expérience plus immersive, plus fluide et toujours aussi unique. Si tu as joué au premier jeu, tu retrouveras ce mélange atypique d’exploration, de gestion de ressources et de connexion entre les joueurs, mais Kojima et son équipe ont clairement écouté les retours des joueurs pour pousser le concept encore plus loin.La grande force du gameplay de Death Stranding 2,
c’est cette capacité à transformer ce qui pourrait sembler anodin (marcher,
livrer, survivre) en une aventure captivante et pleine de tension. Tu dois
encore gérer ton équilibre, anticiper les reliefs, ajuster ton chargement et
surtout, faire des choix. Mais cette fois, tout est plus intuitif. Les
animations sont plus fluides, l’IA plus réactive et les outils à ta disposition
sont à la fois plus nombreux et mieux intégrés dans le rythme du jeu.
« Ce second épisode gomme une partie des
lourdeurs qui pouvaient entacher l’expérience de jeu du premier opus »
On apprécie aussi le retour du système de connexion
asynchrone entre les joueurs, toujours aussi ingénieux : ce que tu laisses dans
ton monde peuvent aider d’autres joueurs, et vice versa. Cette mécanique,
renforcée dans Death Stranding 2, te donne vraiment l’impression de
faire partie d’un tout, d’une communauté silencieuse mais solidaire.
Tout n’est pas parfait cependant. Certains pourront
reprocher un rythme parfois trop lent, surtout dans les premières heures, ou
une certaine redondance dans les missions secondaires. De plus, malgré les
améliorations, certains automatismes hérités du premier jeu peuvent encore
sembler un peu rigides. Globalement, le gameplay de Death Stranding 2
réussit à conserver cette proposition audacieuse qui le distingue des autres
jeux, tout en se bonifiant là où c’était nécessaire. C’est un gameplay
contemplatif, exigeant, mais aussi gratifiant et intelligent. Si tu es prêt à
t’y plonger pleinement, tu découvriras une aventure sensorielle et tactique
rare dans le paysage vidéoludique actuel. Bref, une expérience à part, toujours
clivante, mais encore plus maîtrisée qu’avant.
Le génie de Kojima a encore frappé
Si tu cherches une expérience hors norme, Death Stranding 2 : On the Beach a tout pour t’embarquer pendant des dizaines d’heures. Sa direction artistique organique, sublimée par le moteur graphique de Guerilla Games, t’en mettra plein les yeux, même si quelques chutes de framerate persistent dans les zones les plus denses. Le nouveau réseau social asynchrone, désormais dopé à l’IA, rend chaque contribution plus utile et gratifiante, mais peut te frustrer si tu joues hors ligne. Le gameplay asymétrique, enrichi de gadgets modulaires et d’une météo dynamique, décuple les stratégies, même si l’ergonomie des menus reste perfectible. Côté narration, Hideo Kojima oscille toujours entre poésie et mystères. Malgré quelques longueurs, tu restes scotché devant la mise en scène hollywoodienne. Mention spéciale au sound design d’orfèvre qui te guide instinctivement, bien que le mixage vocal manque parfois de clarté en 3D audio.« Death Stranding 2 n’est pas exempt de défauts,
pourtant il ose, il surprend et il récompense
ta curiosité comme peu de jeux actuels »
Techniquement, les temps de chargement éclair et le ray tracing en mode performance impressionnent, mais
le popping d’éléments lointains rappelle que rien n’est parfait. La DualSense
et ses retours hapytiques font encore sensation pour faire ressentir
l’expérience de jeu dans les déplacements de Sam. En somme, Death Stranding
2 n’est pas exempt de défauts,
pourtant il ose, il surprend et il récompense ta
curiosité comme peu de jeux actuels. Si tu acceptes
son rythme contemplatif, son histoire alambiquée et ses petites aspérités techniques, tu vivras l’une des odyssées les plus
audacieuses de la génération
PS5 : à toi d’empaqueter ton colis et de franchir la première frontière.
Pourquoi on aime Death Stranding 2 : On the Beach ?
Death Stranding 2 : On the Beach parvient à se
rendre accessible même aux joueurs qui n’ont pas fait le premier opus.
L’introduction met tout de suite les choses au clair, avec un résumé complet de
l’univers et des événements majeurs, accessible dès l’écran-titre. Le jeu
intègre également une encyclopédie détaillée, une véritable aide pour ceux qui
pourraient se sentir un peu perdus face à la complexité de l’histoire. Bien que
la structure du récit repose sur des éléments que seuls les vétérans du premier
jeu peuvent pleinement apprécier, cette approche permet aux nouveaux venus de
suivre l’intrigue sans trop de difficultés. Ainsi, tu n’auras pas besoin de
revenir sur Death Stranding pour profiter pleinement de cette suite,
même si la profondeur du lore y perd un peu de sa magie. C’est un bel exemple
d’accessibilité bien pensée ou ouverture d’esprit qui se veut généreuse et ne
se contente plus de cibler un public précis.
L’HISTOIRE : 5/5
IMAGE ET SON : 4/5
GAMEPLAY : 4/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]
Mate la vidéo de Death Strading 2 : On the Beach
pour en savoir plus :
> Death Stranding 2 : On the Beach
un jeu Sony
sur PS5
déjà dispo.
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