1. Ava contre les aliens bio-mécaniques
2. Un jeu qui en met plein les yeux
3. Action ou défense
4. Une formule qui fait mouche
5. Pourquoi on aime Cygni : All Guns Blazing ?
Ava contre les aliens bio-mécaniques
Si tu te demandes quelle est la signification de Cygni, il ne faut pas chercher bien loin, c’est le nom d’une planète que les humains ont colonisée afin d’exploiter une technologie d’un autre temps, développée par une civilisation inconnue et potentiellement disparue (ou pas). Avec cette technologie, les humains veulent faire des progrès technologiques, surtout quand il est question de la force aérienne. C’est ce que va découvrir Ava, une nouvelle recrue qui va s’enrôler dans une lutte sans merci contre des aliens bio-mécaniques. Entre ciel et terre, à bord de son vaisseau, elle va devoir faire des prouesses.« Ava, l’héroïne de Cygni, est une nouvelle recrue qui va s’enrôler dans une lutte sans merci contre des aliens bio-mécaniques »
Généralement, les shoot-‘em-up ne sont pas réputés pour nous servir une histoire, mais parce que le studio qui a développé Cigny : All Guns Blazing ne voulait pas faire un jeu comme les autres, l’histoire a été soignée pour donner un intérêt entre les différentes phases de combat. Ça reste quand même sommaire, on aurait même apprécié que l’histoire soit plus étoffée, mais c’est un effort qui se doit d’être souligné et c’est surtout un atout qui permet au jeu de se démarquer et d’apporter une vraie bouffée d’air frais.
Un jeu qui en met plein les yeux
Graphiquement irréprochable, avec une modélisation haute couture des ennemis et des boss, il n’y a rien à redire. On n'avait jamais eu une aussi haute qualité graphique dans un shoot-‘em-up. Il en est de même pour tous les effets lumineux, avec notamment les explosions qui illuminent l'écran pour nous en mettre plein les yeux. Le détail des contrastes entre l'ombre et la lumière est parfait pour gagner en lisibilité, ce qui est un atout, car le genre a très vite l'occasion de devenir fouillis quand il y a trop d'éléments affichés à l'écran, ce qui, finalement, peut gâcher l'expérience de jeu. Ce n’est pas le cas ici, les développeurs ont fait attention à la lisibilité du titre, mais aussi à sa fluidité, ce qui globalement rend l’expérience de jeu très agréable. Le Léviathan se dirige facilement, c'est fluide et précis quand l'action est ultra rapide, ce qui est important pour garder le contrôle sur son vaisseau.« Ça explose de tous les côtés, il y a des hordes d’ennemis qui envahissent tout l’écran, pourtant ça reste très lisible. »
On a bien aimé les cinématiques courtes qui rythment notre progression à mesure que l’on enchaîne les niveaux. Elles nous ont bluffés (en début et fin de jeu) car elles sont soignées et font ressortir tout le savoir des développeurs qui se sont illustrés dans la réalisation de films et l’animation. C’est un choix qui fait la différence et qui a contribué à nous faire prendre plaisir à tester le jeu, surtout que la bande-son orchestrale ne fait pas tapisserie. Elle joue pleinement son rôle pour nous immerger et nous accompagner dans l’action, en collant parfaitement à l’ambiance du jeu.
Action ou défense
Du côté du gameplay, les bases du genre sont respectées, mais elles sont surtout agrémentées d’autres éléments qui vont donner tout son piment au jeu. Ainsi, l’élément qui fait la spécificité du gameplay, et son charme, c'est la double jauge dont est doté votre vaisseau. Il y a la jauge du bouclier et la jauge de puissance d'attaque. Bien sûr, quand on se fait toucher, le bouclier s'affaiblit, mais on peut le recharger avec des objets lâchés par les ennemis que l'on a abattus ou en utilisant une partie de la jauge de puissance. Le principe de vases communicants nous incite à opter pour la meilleure des stratégies. À toi de faire les bons choix, suivant si la situation nécessite plus d'attaque ou plus de défense. Cette façon de jouer permet de ne pas trop prendre de pincettes quand on fonce dans le tas.« Le principe de vases communicants nous incite à opter pour la meilleure des stratégies entre défense et action »
Les phases de combat peuvent être longues, une bonne grosse dizaine de minutes, et comme il n'y a pas de point de sauvegarde, on n'a pas le choix que de filer droit au but et de boucler le niveau d'une seule traite. Quand on arrive à la fin, on pousse un grand « ouf ! » de soulagement, tant ça a pu être éprouvant. C'est d'autant plus vrai qu'au début de l'aventure, notre arsenal est peu fourni, il faut faire avec les moyens du bord et ils ne sont pas nombreux. Fort heureusement, ça s'arrange avec la suite des missions et la possibilité d'améliorer le vaisseau et d'obtenir de l'armement plus efficace : il y a une bonne courbe de progression. Autre spécificité du gameplay, les ennemis ne sont pas que dans les airs, ils sont aussi sur terre. Ça demande un peu d'adaptation pour différencier le plan dimensionnel afin de les localiser et de les viser. De plus, il faut utiliser les bonnes armes pour toucher les ennemis suivant où ils se trouvent. Cette mécanique amène de la diversité, ce qui est bien, car ce genre de jeu peut vite devenir redondant. On n’est jamais contre un peu de diversité.
Une formule qui fait mouche
Voilà le type de jeu qui a trouvé le bon créneau pour sortir au bon moment. En choisissant de prendre le soleil en plein été, dans la (quasi) torpeur des grandes vacances, Konami s’est laissé le champ libre pour que le jeu touche sa cible face à une offre vidéoludique minimaliste. En proposant un jeu niche (sur le papier), mais qui a tout ce qu’il faut pour intéresser un large spectre de gamers, l’éditeur a fait le bon choix. Concrètement, Cigny : All Guns Blazing est l’archétype du parfait jeu vidéo estival pour se divertir en vacances. Mais sortir au bon moment ne suffit pas à garantir une sortie réussie, faut-il encore que le jeu possède ce qu’il faut pour faire mouche. La qualité graphique est indéniable, même si on ne s’en rend pas forcément compte lorsque l’on joue et que l’on tente de survivre aux différentes vagues.« Cigny : All Guns Blazing est l’archétype du parfait jeu vidéo estival pour se divertir en vacances »
Pour juger la qualité graphique et contempler les détails dont le jeu fourmille, il faut passer la manette et devenir un simple spectateur qui laisse vagabonder son regard aux quatre coins de l’écran. C’est là que l’on prend conscience du travail accompli. Le sound design et la musique sont au top et le gameplay se distingue grâce à de bonnes idées qui renouvellent le genre. Il s’adresse à tout le monde, même ceux qui ne brillent pas dans les shoot-‘em-up, même les vieux briscards qui ont connu l’âge d’or du genre, à commencer par Space Invaders. Cigny : All Guns Blazing propose plusieurs niveaux de difficulté afin que chacun puisse trouver son curseur de difficulté, celui qui donne assez de challenge pour ne pas s’ennuyer, mais qui ne devient pas un mur en béton armé sur lequel on s’éclate lamentablement en boucle.
Pourquoi on aime Cygni : All Guns Blazing ?
Parce qu’avant tout, Cygni : All Guns Blazing est un projet indépendant, le premier jeu de la société KeelWorks, un studio de développement de jeux vidéo et d'animation 3D écossais, qui s’est donné comme défi de redéfinir les shoot-‘em-up en apportant un soin particulier à l’esthétisme visuel et sonore du jeu. En comité restreint, ils ont commencé à développer le jeu sur leur temps libre et quand, en 2020, ils ont montré au grand public le prototype du jeu, ça a tapé dans l’œil de Konami qui leur a proposé un contrat de distribution. C’est parce que les développeurs de Cygni : All Guns Blazing ont passé des heures et des heures dans leur jeunesse à jouer à des shoot-‘em-up sur les machines d’arcade qu’ils ont eu envie de créer leur propre jeu vidéo et qu’ils sont arrivés au bout de leurs rêves, en proposant un titre qui est une vraie bonne surprise.
L’HISTOIRE : 3/5
IMAGE ET SON : 5/5
GAMEPLAY :5/5
L’AVIS GÉNÉRAL : 4/5
[ LA NOTE : 17/20 ]
Pour en savoir plus, mate la vidéo de Cygni : All Guns Blazing :
> Cygni : All Guns Blazing
un jeu Konami
sur PS5,
Xbox Series et PC
déjà dispo.
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