SOMMAIRE
1. Au triple galop
2. Une amélioration de la version
Switch
3. Une version boostée par la PS5
4. Un jeu pas révolutionnaire, mais qui fonctionne
bien
Nous voilà donc de retour à Kamura, une cité aux airs Japon ancien qui doit composer avec les monstres gigantesques qui peuplent ses environs. Les habitants ont appris à vivre avec cette menace, mais, après 50 ans d’absence, le redoutable Magnamalo, pointe le bout de ses crocs. Ce n’est que le début de l’aventure puisque la Calamité, un phénomène qui pousse tous les monstres de la région à s’attaquer au village, va mettre Kamura et ses chasseurs à rude épreuve. Accompagné de ton Palico et de ton Chumsky, tu vas devoir te lancer dans la chasse pour montrer que tu es à la hauteur de la tâche.
Au triple galop
Ce que l’on a particulièrement apprécié dans ce dernier opus de la saga Monster Hunter, c’est la façon de se déplacer et, pour être vraiment précis, ce sont les différentes façons de se mouvoir. Ça commence avec les Canyne, des toutous que l’on peut chevaucher pour se déplacer plus rapidement dans le monde ouvert de Monster Hunter Rise, c’est d’autant plus plaisant que l’on peut aiguiser son arme, récolter des matériaux ou prendre des potions sans même descendre de la bête.
Le Filoptère est aussi la bonne trouvaille de cette nouvelle itération, car il facilite vraiment les déplacements sur les longues distances, mais aussi pour accéder à des endroits en hauteur. En laissant une grande liberté de mouvement, cela laisse des possibilités infinies pour parfaire sa stratégie en combat ou pour rendre l’expérience de jeu plus plaisante. Avec lui, on se prend un peu pour Spider-Man quand on virevolte dans les airs ou pour un ninja quand on court sur les murs. Et que dire de la chevauchée de wyvernes ? C’est du pur bonheur que de contrôler un monstre qui en temps normal donne tant de mal à le vaincre. En devenant expert de la Chevauchée, on peut même utiliser les wyvernes pour combattre d’autres monstres.
« C’est du pur bonheur que de contrôler un monstre qui en temps normal donne tant de mal à le vaincre »
Une amélioration de la version Switch
Pour être précis, avec la sortie du jeu sur les consoles next gen, Capcom réalise un portage direct de la version Steam du jeu sortie à la base sur Switch. Parce que le décalage de puissance de la Switch avec les autres acteurs du jeu vidéo est notable, on ne peut s’empêcher de dire que Monster Hunter Rise aurait été plus beau s’il avait été développé directement sur les dernières générations de consoles. Certes, on peut jouer en 4k à 60fps, avec l’audio 3D, mais on reste quand même sur notre faim. Une frustration que l’on retrouve également avec le mode multi qui ne permet pas le multi console : c’est chacun chez soi, on ne mélange pas les Sony avec les Microsoft ou les Nintendo.
Après une immersion dans le jeu, on a pu constater qu’il était fluide, le portage est propre et il produit son petit effet, même si on n’a pas été autant bluffé que par Monster Hunter World, sorti en 2018. On note que le rendu des personnages a été amélioré, ce qui est une bonne chose, et que certaines fonctions de Sunbreak sont disponibles avec cette version de base du jeu, comme la possibilité de courir sur les murs sans avoir recours au filoptère. Le plus de la PS5 nous permet de bénéficier des gâchettes adaptatives, même si les fonctions spécifiques de la DualSense ne sont pas exploitées à 100%, ce que l’on regrette, mais ça fonctionne très bien avec l’arc.
« le portage est propre et il produit son petit effet, même si on n’a pas été autant bluffé que par Monster Hunter World »
Une version boostée par la PS5
Il ne fait aucun doute que la puissance de la PS5 permet d’avoir un résultat de meilleur facture que la version Switch. On a un jeu fluide, agréable, mais qui reste en dessous des standards d’une console next gen en matière de graphisme. Pour autant, le gameplay, le level design et l’histoire provoquent une certaine satisfaction à partir chasser les monstres gigantesques de Kamura.
On a pris beaucoup de plaisir à partir à la chasse aux monstres gigantesques de la saga signée Capcom. Un plaisir décuplé avec les nouveautés apportées à ce titre, qui ne sont pas révolutionnaires, mais qui sont assez nombreuses pour rendre le jeu plaisant. L’inspiration du côté de l’Empire du soleil levant est une excellente chose, cela donne un cachet des plus séduisants. Quand on est adepte de la saga, on reprend vite ses marques, mais on se demande toujours comment un novice aborde le titre, car il faut bien avouer que les débuts peuvent se montrer poussifs avant de commencer à maitriser les mécaniques du jeu et d’apprécier pleinement chaque combat.
« Le gameplay, provoque une certaine satisfaction à partir chasser les monstres gigantesques de Kamura »
Un jeu pas révolutionnaire, mais qui fonctionne bien
Ce qu’il y a de bien avec Monster Hunter Rise, c’est qu’il est vraiment accessible aux nouveaux chasseurs qui sautent enfin le pas pour se lancer dans la chasse aux monstres. Le début du jeu explique tout très bien pour une prise en main progressive et passer du rang de chasseur novice à celui de confirmé et par finir expert. Certains n’apprécieront pas cette phase « d’apprentissage », mais elle est nécessaire pour appréhender correctement le jeu. Du côté de la difficulté, on a connu des opus de la saga plus retord, mais ce n’est pas parce qu’on est adepte de Monster Hunter que l’on recherche la difficulté insurmontable.
Ce nouvel opus offre assez de challenges pour nous régaler et pour ne pas le laisser tomber rapidement. Même si on aurait apprécié que Capcom inclus l’extension « Sunbreak », cette sortie sur consoles next gen est un excellent moyen de nous donner notre dose de Monster Hunter en attendant la sortie d’un nouvel opus entièrement conçu sur PS5 et/ou Xbox Series… ou tout autre console à venir !
« Certains trouveront les débuts "d’apprentissage" du jeu un peu poussif, mais ils sont nécessaires pour appréhender correctement le jeu »
> Monster Hunter Rise, un jeu Capcom sur PS5, PS4, Xbox Series X|S et Xbox One, le 20 janvier.
L’HISTOIRE 4/5
L’IMAGE ET LE SON 4/5
LE GAMEPLAY 5/5
L’AVIS GÉNÉRAL 5/5
[Note de la rédac’ : 18/20]
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