Le test de Donkey Kong Bananza sur Switch 2

Nintendo relance l’une des licences les plus appréciées par les gamers. Donkey Kong Bananza arrive sur Switch 2, un jeu de plateformes vitaminé qui mêle nostalgie et modernité. Alors, prêt à repartir explorer la jungle en compagnie de Donkey, Diddy et toute la bande ? On a testé Donkey Kong Bananza, voici notre verdict…

LE TEST DE DONKEY KONG BANANZA SUR SWITCH 2

Une intro explosive (et pleine de bananes)

Tu le sais, Donkey Kong, c’est un pilier de l’histoire du jeu vidéo. Depuis sa première apparition en 1981 en tant qu’antagoniste de Mario, le gorille est devenu une vraie star, enchaînant les jeux de plateforme cultes, les dérivés musicaux ou encore les aventures coopératives. Mais voilà : depuis Tropical Freeze, on attendait une vraie suite capable de moderniser la licence tout en respectant ses racines. Et c’est exactement ce que Donkey Kong Bananza propose.

Lancé en grande pompe aux côtés de la Switch 2, ce nouvel épisode a tout pour séduire : une réalisation somptueuse en 4K dynamique, un gameplay nerveux, et une bande-son qui te colle le sourire pendant des heures. Mais ce qui fait surtout la force du titre, c’est son équilibre parfait entre hommage et innovation. Tu veux savoir si Donkey Kong Bananza vaut vraiment le détour ? Attache ta ceinture banane, on plonge dans la jungle.

« Une histoire simple mais efficace »

Dans Donkey Kong Bananza, pas de scénar ultra-complexe à la Zelda Tears of the Kingdom, mais une aventure légère, fun et dynamique, à l’image des précédents volets. Cette fois-ci, notre gorille préféré voit sa chère île de Donkey Kong envahie par une organisation mystérieuse nommée les Techno-Tikis, des créatures mi-robot, mi-tiki venues détourner la magie de la jungle pour alimenter une mégalopole flottante.

Tu vas donc devoir traverser des forêts luxuriantes, des usines folles, des temples en ruines, des plages tropicales, mais aussi (et c’est une première) des environnements urbains steampunk totalement inédits dans la série, ce qui fait un bien fou.

Petit twist scénaristique (attention spoiler) tu n’incarnes pas uniquement Donkey. En plus de Diddy, Dixie et Cranky, deux nouveaux personnages jouables font leur apparition : Tiki, un jeune inventeur rebelle, et Lani, une acrobate ultra-rapide venue des îles célestes. Chacun a son arc narratif, et même si ça reste assez léger, l’ensemble donne une vraie cohérence au monde.

Rien de révolutionnaire, certes, mais une écriture maline, des cinématiques soignées (et doublées, une nouveauté dans la série) et une ambiance qui sent bon l’aventure. En bref : ça fait le job, et même un peu plus.

Techniquement, la Switch 2 assure le spectacle

Tu te demandes sûrement ce que donne Donkey Kong Bananza sur la Switch 2, cette nouvelle console hybride aux promesses ambitieuses. Bonne nouvelle, Nintendo maîtrise (enfin) son hardware comme jamais. Dès les premières minutes, tu en prends plein les yeux.

Les environnements sont riches, colorés, vivants, et tournent en 4K dynamique à 60 fps constants. La jungle fourmille de détails : les feuilles frémissent au vent, les animaux réagissent à ton passage, la lumière filtre entre les feuillages… Mais ce n’est pas tout : les effets de particules, la gestion de la profondeur, et les animations ultra-fluides donnent au jeu un aspect presque dessin animé interactif.

Les niveaux urbains steampunk sont également bluffants. Néons, engrenages, vapeurs, contrastes d’ombre et de lumière, nous en mettent plein les yeux. On sent que Nintendo a voulu se faire plaisir sur l’artistique.

« Une bande-son rythmée et pleine de clin d’œil »

La musique, composée par un trio de légendes (David Wise, Grant Kirkhope et un newcomer japonais, Haru Tanaka), est un pur régal pour cadencer l’aventure comme jamais. On retrouve les rythmes tribaux, les airs jazzy, les percussions endiablées et même quelques titres remixés des anciens Donkey Kong Country. Chaque niveau a sa propre identité sonore, et certains thèmes (le boss final notamment) te restent en tête longtemps après la fin.

Les effets sonores sont également réussis : chaque bond, roulade, impact a du punch. Le sound design participe à l’immersion, surtout avec le retour haptique des Joy-Con de la Switch 2. Tu sens littéralement la lourdeur de Donkey à chaque saut !

Un gameplay aux petits oignons (et grosses bananes)

Si tu es fan de jeux de plateforme exigeants, tu ne seras pas déçu : Donkey Kong Bananza reprend tout ce qui a fait le sel des précédents opus, et l’enrichit avec de nombreuses nouveautés.

Chaque monde propose 7 à 8 niveaux, avec une thématique bien définie, des mécaniques uniques et des secrets à gogo. Entre les rails à grande vitesse, les phases aquatiques, les séquences d’infiltration dans les usines, ou les niveaux verticaux en gravité inversée, tu ne t’ennuieras jamais. Mention spéciale aux niveaux bonus à débloquer avec les pièces KONG, souvent corsés mais toujours gratifiants.

Le jeu sait parfaitement doser sa difficulté : accessible pour les néophytes, mais redoutable pour les joueurs qui veulent tout compléter à 100 %. Et oui, le mode hardcore est là, avec un chrono, une mort en un coup, et des challenges à s’arracher les poils.

« Une jouabilité fluide et précise »

Donkey, Diddy, Dixie, Cranky, Tiki, Lani… Chacun des six personnages jouables a son propre style de gameplay :

• Donkey est lent mais puissant, capable de briser des murs et d’assommer plusieurs ennemis.
• Diddy utilise son jet-pack pour planer brièvement.
• Dixie peut faire des bonds verticaux grâce à sa tresse hélicoptère.
• Cranky rebondit avec sa canne, façon DuckTales.
• Tiki utilise des gadgets (aimants, drones) pour résoudre des énigmes.
• Lani peut rebondir sur les murs et se faufiler dans des passages étroits.

Tu peux alterner entre deux personnages pendant la partie, à la façon de Donkey Kong Country Returns, ou jouer à deux en coop locale. Et nouveauté Switch 2 : la coop en ligne est enfin disponible, fluide et stable, avec une communication via émotes ou micro. Le gameplay est donc dynamique, stratégique et vraiment fun, que tu joues seul ou à plusieurs.

Donkey Kong est de retour, et il est plus fort que jamais

Après une décennie d’absence (si l’on met de côté les portages), on pouvait craindre un retour un peu tiède de la part de Nintendo. Mais Donkey Kong Bananza est tout sauf un simple remake ou un titre paresseux. Il s’agit au contraire d’un plateformer d’exception, à la fois généreux, soigné et ambitieux.

Nintendo prouve qu’il est toujours capable de réinventer ses licences sans les trahir. Graphiquement sublime, musicalement inspiré, techniquement au poil, et doté d’un gameplay profond, Bananza a tous les ingrédients d’un hit. Il réussit à s’adresser aussi bien aux fans de la première heure qu’aux nouveaux venus, en proposant différents niveaux de lecture et de challenge.

« Un retour triomphal pour Donkey Kong, qui prouve qu’il est encore l’un des rois du jeu de plateformes. »

Est-ce que Donkey Kong Bananza est parfait ? Pas tout à fait. On aurait aimé une narration un peu plus poussée, ou quelques niveaux plus originaux dans le dernier tiers. Mais ce sont des détails, tant l’ensemble respire la passion et le plaisir de jeu.

Si tu cherches un jeu de plateformes complet, fun, jouable en solo comme en coop, et qui exploite brillamment les capacités de la Switch 2, Donkey Kong Bananza est un indispensable. Une véritable pépite pour ouvrir une nouvelle génération de consoles.

L’HISTOIRE : 4/5
IMAGE ET SON : 4/5
GAMEPLAY : 5/5
L’AVIS GÉNÉRAL  : 5/5
[ LA NOTE : 18/20 ]

Mate la vidéo pour un avant-goût de Donkey Kong Bananza sur Switch 2 :

> Donkey Kong Bananza,
un jeu Nintendo
sur Switch 2,
déjà dispo.