SOMMAIRE
1. On fait des histoires avant
la course
2. Beau comme un chocobo
3. Il y en a pour tous les goûts
4. Déjà vu, mais il fait le job
5. Pourquoi on aime Chocobo GP ?
On fait des histoires avant la course
Ce n’est pas la première tentative de Square Enix à jouer sur les plates-bandes de Mario Kart en proposant un jeu de kart dans l’univers Final Fantasy. Les gamers les plus chevronnés se souviendront de Chocobo Racing qui était sorti sur PlayStation en 1999, un titre qui avait été assez bien accueilli parce qu’il permettait à Sony de concurrencer Nintendo sur les circuits. Dix ans plus tard, Square Enix voulait relancer le titre en proposant un remake destiné à la 3DS. Après une annonce qui avait fait son effet à l’E3, Chocobo Racing 3D avait fini par être mise sur pause, mais pas abandonné, puisque, aujourd’hui, Chocobo GP est présenté comme une suite du jeu. Comme Final Fantasy fête ses 35 bougies cette année, Square Enix propose différents projets pour marquer le coup et Chocobo GP en fait partie en intégrant dans le jeu les personnages et lieux emblématiques de la saga.
Parmi les différents modes que l’on retrouve dans le jeu,
il y a le mode « histoire » qui permet de donner du relief au titre,
tout en débloquant les différents personnages, bolides et circuits du jeu. C’est
un passage obligé (à faire plusieurs fois pour tout débloquer) afin d’obtenir
les 16 personnages du booster. D’autres (douze de plus) sont également
disponibles à l’achat dans la boutique du jeu. On ne va pas le cacher, ce mode
histoire sert de tutoriel pour maîtriser les rudiments et contentera les fans
de la franchise avec son récit. Les autres risquent de trouver cela un brin
poussif, mais il n’y a pas de raccourci, ni détour, c’est le chemin à suivre pour
avancer dans le jeu.
L’HISTOIRE
Note : 4/5
Beau comme un chocobo
En choisissant de prendre un chocobo comme mascotte à son jeu de kart, Square Enix annonce la couleur, avec un univers coloré à souhait et enfantin. Pour apporter un côté ludique, les karts sont personnalisables en changeant la couleur de son véhicule ou en y apposant des stickers. On aurait aimé encore plus de possibilités et pourquoi pas pouvoir mixer les différents bolides proposés afin de donner vie au kart de ses rêves. Les graphismes sont bien travaillés, on est bien plongé dans un univers Final Fantasy, surtout avec les musiques et bruitages inspirés par la saga : un régal pour les fans.
La
boutique est une véritable caverne d’Ali Baba pour mettre la main sur plus de
personnages, karts, tenues, stickers et musique. C’est bien cool pour rendre le
jeu plus fun, mais pour dépenser sans compter, il faut faire le plein de
cristaux, que tu échanges ensuite contre des tickets qui permettent d’acheter
ce que tu veux. On a donc pas d’autre choix que d’enchaîner les courses pour
voir son compte de cristaux enfler tel un bombo.
L’IMAGE ET LE SON
Note : 4/5
Il y en a pour tous les goûts
Comment faire pour tirer son épingle du jeu et finir en premier position sur la ligne d’arrivée. C’est la motivation première que l’on a quand on joue à un jeu de kart. Il faut commencer par maîtriser les démarrages en trombe, les dérapages qui accordent un boost ou les acrobaties sur les dos d’âne et autres « rebords ». Y arriver, c’est un bon début pour rester dans la course, mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi ramasser les Magilithes posées sur la piste, ce sont des objets et qui confèrent des attaques visant à ralentir les adversaires ou à t’accorder un bonus. Ce n’est pas tout, tu peux compter sur le pouvoir propre de ton personnage qui peut être un bonus pour toi ou un malus pour les autres, comme le bouclier de Shirma, le boost de vitesse d’Irma ou la barrière de feu d’Ifrit. De plus, chaque personnage a trois karts dédiés à sa disposition, mais non améliorables.
Ce sont tous ces paramètres qui vont faire que tu vas devenir un as du volant, mais ça va demander de la rigueur, beaucoup d’entraînement, car non seulement ça va vite en course, mais devoir gérer toutes les actions annexes et se faufiler à travers la piste jonchée d’objets, d’ccélérateurs et autres pièges, demande une certaine concentration : sur l’écran il y en a partout ! Sans compter que la moindre erreur est fatale, te reléguant direct à la dernière place, même quand on était premier, ce qui, parfois s’avère rageant.
Le jeu propose différents modes pour varier les plaisirs et profiter pleinement du jeu. On regrette que le multijoueur local se limite à seulement deux joueurs, mais c’est pour mieux se tourner vers le morceau de choix du titre. Les plus valeureux ne manqueront pas de se lancer dans le mode Chocobo GP, une grande compétition qui fonctionne par Saison (qui dure deux mois) qui voit 64 joueurs s’affronter en quatre phases. La finale à huit pilotes détermine le grand gagnant qui remporte la mise. Ainsi, tu peux jauger de quoi tu es capable face aux joueurs du monde entier. C’est également la possibilité de mettre la main sur des récompenses (objets ou Gils). Le jeu propose aussi d’acheter des « Prize Passes » grâce aux Mythrils, la monnaie premium du jeu, via le Nintendo eShop. Il faudra mettre la main à la poche (et à ton argent) chose que l’on ne valide pas. On est toujours dubitatif quand un jeu use de ce modèle économique.
Pour mettre le jeu à son niveau et permettre de
progresser en douceur, il y a possibilité de commencer en mode débutant et
d’augmenter la difficulté par la suite, une fois que l’on a pris ses marques.
Cette option était nécessaire afin de permettre au plus grand nombre de
rejoindre l’aventure, vu que le jeu est plus « difficile » qu’il ne laissait
présager.
GAMEPLAY
Note : 4/5
Déjà vu, mais il fait le job
Dès la première bande-annonce du jeu, il ne faisait pas
de doute que Chocobo GP serait un Mario Kart Like. Après avoir pris en
main le jeu et testé la bête, on en a eu confirmation. Si beaucoup ont déploré
cela et se sont appliqués à comparer les deux titres, la rédac’ n’a pas du tout
ce point de vue. Ce que l’on aime dans ce genre de jeu, que ce soit un Mario Kart,
mais aussi Sonic & Sega All-Stars Racing, Crash
Team Racing Nitro-Fueled en passant par Modnations Racers, c’est
que chaque titre, même s’il ressemble aux autres en utilisant les mêmes
ficelles de gameplay, sait trouver des éléments propres qui le distinguent des
autres. On ne pourra pas enlever aux puristes, les pros Mario Kart à ne
jurer que par le jeu culte de Nintendo, mais pour ceux qui veulent de la
diversité, ce Chocobo GP fait parfaitement le job et on le prend tout de
suite en main pour profiter du fun qu’apportent les courses. Cerise sur le
gâteau, en déclinant l’univers Final Fantasy et en utilisant les codes
de la franchise, Square Enix signe un titre taillé pour les fans de FF et lui permet
de trouver sa place sur la grille de départ. Oui, il ne prend pas la pôle
position, mais il en a sous le capot de façon à pouvoir rivaliser avec ses
concurrents : on n’en demande pas plus !
L’AVIS GÉNÉRAL
Note : 4/5
Pourquoi on aime Chocobo GP ?
Ce que l’on adore dans les jeux de kart, c’est quand on affronte ses potes et ses proches. En solo, c’est top pour s’entraîner et maîtriser les bases du gameplay, mais à plusieurs, c’est là que le jeu prend toute sa dimension et révèle sa puissance. On n’est pas plus compétitif que lorsque l’on doit se frotter aux autres, c’est vrai pour un Super Smash Bros, c’est aussi le cas pour les courses de kart. Chocobo GP n’échappe pas à cette règle et pour que le maximum de personnes puisse rejoindre ta partie pour montrer ce dont ils sont capables sur les circuits, le jeu est dispo en version Lite, téléchargeable gratuitement sur le Nintendo eShop. Il suffit qu’une seule personne possède la version complète du jeu pour le rejoindre dans sa course. Autant, on n’est pas fan des achats ingame avec de la vraie monnaie, autant ce genre d’initiative, on valide complètement.
> Chocobo GP
un jeu Square Enix
sur Switch
déjà dispo.
[ Note : 16/20 ]
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