Après Ghost of Tsushima, c’est au tour de Death Stranding de bénéficier d’une version « Director’s Cut » pour offrir aux gamers PS5 le jeu sous son meilleur jour. On est reparti sur les traces de Sam Porter Bridges, le sauveur de l’humanité, afin de voir ce que Death Stranding Director’s Cut nous réservait sur PS5…
Tout comme Ghost of Tsushima, Death Stranding
fait partie des derniers gros jeux sortis sur PS4 avant la commercialisation de
la PS5. Mais quand on a des projets aussi ambitieux, il était dommage de ne pas
en profiter sur les consoles nouvelle génération, comme s’il s’agissait d’une
nouveauté PS5. Sony a trouvé le patch pour remédier à ça, en proposant une
version « Director’s Cut », une version non seulement taillée pour la
PS5, mais qui propose en plus du contenu enrichi.
Seras-tu prêt à replonger dans le monde créé par Hideo Kojima ? Une
chose est sûre, c’est que la dernière création du papa de Metal Gear Solid,
a divisé lors de sa sortie. Si tu n’as pas accroché, il y a pas peu de chance
que ton avis change et inversement, si tu as aimé te perdre dans les méandres
d’un jeu atypique et singulièrement marquant, tu vas te délecter encore plus,
même si cette nouvelle mouture n’est pas exempte de défauts. Pour ceux qui
n’ont pas encore foulé les paysages d’une Amérique dévastée, Death Stranding
Director’s Cut est la version parfaite pour se faire leur propre avis sur
un jeu qui ne laisse pas indifférent.
Retour en terrain conquis
Il y a deux ans, on trouvait que Death Stranding était
« une œuvre d’art vidéoludique qui prouve que lorsque l’on a des choses à
dire, quand on a des idées géniales, de l’imagination à revendre, une faculté à
tenir le joueur en haleine et les moyens de donner vie à son projet, on peut
réaliser quelque chose de beau, profond et divertissant à la fois ». La Director’s
Cut nous fait toujours autant d’effet avec son casting 5 étoiles (Norman Reedus et Léa Seydoux en tête), sa bande-son magistrale qui
accompagne notre périple dans un univers composé de paysages somptueux, baignés
par une lumière léchée. Le jeu de Kojima est une véritable expérience immersive
qui nous conduit hors des sentiers battus des productions actuelles, mais on n’en
attendait pas moins de la part du Maître.
Mais alors, quoi de neuf avec cette nouvelle mouture ? Les principales
critiques du jeu pointaient le côté élitiste du gameplay et pour rendre le jeu
plus attractif, des nouveautés facilitent grandement la vie de Sam, si on le
souhaite, car elles sont à débloquer en accomplissement des missions
spécifiques.
En quête de nouveautés
À mesure que l’on avance dans le jeu, on découvre que des
éléments nous facilitent la tâche (par rapport à la première version) comme le «
Fragile Jump » qui offre la possibilité de voyager d’une installation à
une autre. Trop cheaté diront certains, mais c’est indéniablement destiné à
rendre le gameplay moins contraignant et d’éviter que certains se lassent.
Autre élément qui soulagera le livreur qui est en toi, c’est la catapulte à
marchandise qui non seulement permet d’envoyer vos marchandises dans des zones
éloignées, mais surtout dans des zones sûres, comme ça on ne craint pas qu’elles
se détériorent. Et puis il y a une nouvelle arme, le Maser Gun, un pistolet
électrifiant qui paralyse les ennemis touchés, faut-il encore qu’ils soient humains,
et pour faciliter les livraisons (comprends, porter plus de marchandises et
accomplir la tâche plus rapidement), le Support Skeleton est un exosquelette
qui fonctionne sur batteries et qui est dédié au transport de charges lourdes.
On a adopté les deux, car on ne va pas se le cacher, on n’est jamais contre un
petit coup de main. Pour finir de présenter les nouveautés de cette Director’s
Cut, on t’invite à découvrir une nouvelle zone « l’Usine en ruines »
qui propose de nouvelles missions.
Tout ceci ne modifie pas le gameplay, Sam continue à
faire ce qu’il fait de mieux, à savoir livrer ses cargaisons qu’il faut adapter
(en taille et en poids) afin qu’elle se déroule sans encombre, car le relief, la
météo (et sa pluie qui « détériore » la marchandise) et les ennemis
(MULEs, terroristes et échoués) sont autant d’éléments qui rythment la lourde
tâche de Sam. Un savant dosage de la pression exercée sur les gâchettes permet
de garder l’équilibre et puis il y a « BB capsule » qui est relié à
Sam et lui indique la présence d’échoués, mais en contrepartie de ce petit coup
de pouce, il faut gérer son stress pour que cela n’impacte pas notre compagnon
de cordée : ce qui fait un paramètre de plus à gérer.
Quelle idée ?
Parmi les nouveautés qui boostent cette Director’s Cut, il y a les stands de tirs qui s’avèrent être une aubaine pour s’entraîner avec les armes et se préparer aux combats. C’est de bonne chose pour prendre en main le jeu et nous préparer à affronter les dangers du terrain. Des défis ont été également ajoutés pour se mesurer à la communauté et montrer qui est le meilleur. Sur la même ligne, des courses de voitures font leur apparition pour tester les véhicules du jeu et là encore il y a du défi dans l’air pour ceux qui voudront décrocher les meilleurs chronos. On aime ou on n’aime pas ces ajouts, mais ça a le mérite de casser la routine de Sam qui, après une bonne grosse journée de livraisons, se plaira à jouer les fous du volant. La présence de cette nouveauté est discutable dans l’univers singulier du jeu, surtout que c’est en contradiction avec le côté coopération que prône le jeu et qui pimente le gameplay.
Death Stranding est un jeu solitaire, à l’image de Sam qui ne peut compter que sur lui, mais inversement, les joueurs peuvent contribuer à rendre l’expérience plus « facile » grâce à la coopération afin de faciliter la progression dans ces paysages hostiles. Mettre en commun des ressources pour construire des infrastructures qui bénéficieront à la communauté est un réflexe qu’il faut avoir. Un système de like permet de montrer sa reconnaissance envers les joueurs de la communauté. Alors oui, on a trouvé que le côté compétition était quelque peu déplacé dans cet univers où l’entraide entre les Sam du monde entier avait plus de sens dans l’univers de Death Stranding.
Les + pour la PS5
Du côté des améliorations du jeu visibles sur PS5, il a les temps de
chargements aux abonnés absents, une véritable aubaine pour une immersion
encore plus grande et offrir une meilleure fluidité de l’expérience de jeu. Du
côté des graphismes, c’est plus détaillé et la possibilité de jouer en mode « écran
large » ce permet d’avoir une vision plus grande et d’apprécier pleinement
les paysages. Malgré les barres en haut et en bas, cela facilite les décisions
à prendre, car on a un champ de vision beaucoup plus grand.
Les 60 fps font gagner en fluidité, ce qui n’est jamais de trop dans un jeu et
avec une résolution qui a été boostée pour nous offrir des paysages encore plus
époustouflants en 4K, on régale pleinement nos rétines : on n’en demande
pas plus, enfin si, au niveau du son, mais comme il y a la prise en charge de l’audio
3D, on en prend plein les oreilles aussi : pas de jaloux !
Avec des améliorations techniques qui permettent à la PS5 de bichonner
Death Stranding, avec des nouveautés qui facilitent le gameplay afin de rendre
le jeu plus accessible et, ainsi, élargir le spectre des gamers susceptibles de
rejoindre Sam dans sa quête, cette Director’s Cut a tout bon, du moment
qu’on est prêt à découvrir un jeu singulier qui offre (définitivement) une
expérience unique qui mérite d’être expérimentée.
Pour en savoir plus sur Death Stranding Director's Cut, mate la vidéo :
un jeu Sony sur PS4 et PS5
déjà dispo.
[Note de la rédac’ : 18/20]
Test réalisé sur PS5 à l'aide d'un code fourni par Sony.
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