L’HISTOIRE
En partant du principe que John F Kennedy n’a pas été assassiné
à Dallas et qu’il a continué sa conquête de l’espace, Prey
écrit l’Histoire comme elle aurait pu se dérouler. C’est ainsi qu’on se
réveille, en 2032 sur la station spatiale Talos I qui est en orbite autour de
la Lune, dans la peau de Morgan Yu et que l’on va subir une batterie de tests. Mais
des événements vont changer la réalité et peu à peu Morgan va découvrir qu’une
redoutable menace pèse sur la station. Il va falloir prendre son courage à deux
mains pour affronter les Typhons et pour percer les mystères de ce qui se passe
vraiment sur Talos I.
Note 5/5
Note 5/5
L’IMAGE ET LE SON
Pour donner vie à un jeu, mieux vaut concevoir un univers
atypique, détaillé et qui a une âme. Le défi de créer celui de Prey était d’autant plus périlleux que les équipes d’Arkane
devaient donner vie à une station spatiale (on peut difficilement faire plus
froid et austère) en essayant de ne pas copier ce que l’on a déjà pu voir dans
les classiques de la SF. Dès que l’on se réveille dans la peau de Morgan, on
est saisi par le réalisme des décors et par les détails soignés qui font vivre
les lieux, on est instantanément plongé dans le bain. Mais ce sont les Typhons qui
sont à couper le souffle, ces extraterrestres redoutables peuvent croiser notre
chemin à tout moment. Pour les rendre encore plus effrayants, les designers ne
leur ont pas donné une forme précise et il y a différentes espèces (plus ou
moins létales) qui sont aussi redoutables que difficiles à repérer. On applaudit
des deux mains le design des monstres et (d’une manière générale) celui du jeu,
même si certains seront réfractaires à la « gueule » du héros/héroïne.
Au final, et avec la sortie d’Alien : Covenant (qui côtoie celle de Prey),
on a fait notre choix et on préfère cent fois se perdre dans les méandres de
Talos I au risque de tomber sur des Typhons, plutôt que les aliens de Covenant.
Note 4/5
LE GAMEPLAY
Dès les premiers pas dans Talos I il faut être attentif à
tout ce qui se passe autour de toi. Ouvre l’œil, car, si traditionnellement le
début d’un jeu se contentent de poser l’histoire et d’installer l’ambiance,
avec Prey,
il sert d’entrainement et surtout d’assurer sa survie dans cet univers hostile.
Pour progresser dans l’histoire, il faudra acquérir des compétences et des
armes pour affronter les redoutables monstres qui hantent la station, mais
voilà, l’arsenal est limité (et se raréfie à mesure que l’on avance) il faut
donc se familiariser avec les différentes armes pour trouver celle qui te
conviendra le mieux. Il ne faut pas avoir peur de prendre son temps pour partir
sur de bonnes bases avant de te lancer (à corps perdu) dans l’inconnu que te
réserve cette aventure. Dans la même optique, il ne faut pas oublier de ramasser
tout ce qui pourra t’aider, ce ne sont pas des futilités, il faut donc faire le
plein. Parce que jouer les gros bourrins ne rapporte pas grand-chose, il est
recommandé de jouer « intelligemment » en s’adaptant à chaque
situation et en réfléchissant à la bonne technique à utiliser. Bref, Prey est
un jeu conçu pour les amateurs de gameplay réfléchi, même si toutes les
méthodes sont jouables, c’est juste que si l’on veut apprécier le jeu comme les
développeurs l’on conçu, mieux vaut faire preuve d’un peu de finesse.
Note 5/5
L’AVIS GÉNÉRAL
Arkane a toujours mis un point d’honneur à rendre ses
jeux les plus immersifs possibles et faire en sorte que les gamers en aient
pour leur argent. Tout comme la série Dishonored,
Prey offre un monde ouvert où chacun va avancer dans
l’histoire selon ses propres décisions. Il n’y a pas de route tracée, ce qui
permet à chacun d’évoluer suivant son style de jeu, d’avancer à sa manière et à
son rythme, on apprécie cette liberté accordée par le studio qui rend
l’expérience de jeu unique. Arkane aime que les joueurs explorent dans les
moindres recoins les somptueux décors de leurs jeux pour découvrir mille et un
secrets et trésors, Talos I devient le terrain de jeu d’une « chasse aux
trésors » qu’il faudra « fouiller » dans tous les recoins pour
découvrir les secrets de l’histoire. Il est conseillé de retourner dans les
zones déjà explorées, car à mesure que l’on progresse dans l’histoire et que
son arsenal s’étoffe, de nouvelles choses deviennent accessibles et nous
rendent la vie un peu plus facile.
Note 4/5
Pourquoi on aime le jeu : Parce qu’Arkane s’applique à soigner ses jeux, que ce soit sur le fond et sur la forme. Prey est dans cette veine et, une fois de plus, c’est une grande réussite à créditer au palmarès du studio. Tout est soigné dans les moindres détails, on peut même choisir le genre de son personnage (en faire un héros ou une héroïne) : une spécificité qui résume bien la quête de la perfection.
[Note de la rédac’ : 18/20 ]
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