samedi 27 mai 2017

Prey (Test)

Après Dishonored 2, Arkane nous livre Prey, son nouveau blockbuster, qui va nous faire crier dans l’espace. La rédac’ a embarqué à bord de Talos I, voici le verdict…

L’HISTOIRE
En partant du principe que John F Kennedy n’a pas été assassiné à Dallas et qu’il a continué sa conquête de l’espace, Prey écrit l’Histoire comme elle aurait pu se dérouler. C’est ainsi qu’on se réveille, en 2032 sur la station spatiale Talos I qui est en orbite autour de la Lune, dans la peau de Morgan Yu et que l’on va subir une batterie de tests. Mais des événements vont changer la réalité et peu à peu Morgan va découvrir qu’une redoutable menace pèse sur la station. Il va falloir prendre son courage à deux mains pour affronter les Typhons et pour percer les mystères de ce qui se passe vraiment sur Talos I. 
Note 5/5

L’IMAGE ET LE SON
Pour donner vie à un jeu, mieux vaut concevoir un univers atypique, détaillé et qui a une âme. Le défi de créer celui de Prey était d’autant plus périlleux que les équipes d’Arkane devaient donner vie à une station spatiale (on peut difficilement faire plus froid et austère) en essayant de ne pas copier ce que l’on a déjà pu voir dans les classiques de la SF. Dès que l’on se réveille dans la peau de Morgan, on est saisi par le réalisme des décors et par les détails soignés qui font vivre les lieux, on est instantanément plongé dans le bain. Mais ce sont les Typhons qui sont à couper le souffle, ces extraterrestres redoutables peuvent croiser notre chemin à tout moment. Pour les rendre encore plus effrayants, les designers ne leur ont pas donné une forme précise et il y a différentes espèces (plus ou moins létales) qui sont aussi redoutables que difficiles à repérer. On applaudit des deux mains le design des monstres et (d’une manière générale) celui du jeu, même si certains seront réfractaires à la « gueule » du héros/héroïne. Au final, et avec la sortie d’Alien : Covenant (qui côtoie celle de Prey), on a fait notre choix et on préfère cent fois se perdre dans les méandres de Talos I au risque de tomber sur des Typhons, plutôt que les aliens de Covenant.
Note 4/5

LE GAMEPLAY
Dès les premiers pas dans Talos I il faut être attentif à tout ce qui se passe autour de toi. Ouvre l’œil, car, si traditionnellement le début d’un jeu se contentent de poser l’histoire et d’installer l’ambiance, avec Prey, il sert d’entrainement et surtout d’assurer sa survie dans cet univers hostile. Pour progresser dans l’histoire, il faudra acquérir des compétences et des armes pour affronter les redoutables monstres qui hantent la station, mais voilà, l’arsenal est limité (et se raréfie à mesure que l’on avance) il faut donc se familiariser avec les différentes armes pour trouver celle qui te conviendra le mieux. Il ne faut pas avoir peur de prendre son temps pour partir sur de bonnes bases avant de te lancer (à corps perdu) dans l’inconnu que te réserve cette aventure. Dans la même optique, il ne faut pas oublier de ramasser tout ce qui pourra t’aider, ce ne sont pas des futilités, il faut donc faire le plein. Parce que jouer les gros bourrins ne rapporte pas grand-chose, il est recommandé de jouer « intelligemment » en s’adaptant à chaque situation et en réfléchissant à la bonne technique à utiliser. Bref, Prey est un jeu conçu pour les amateurs de gameplay réfléchi, même si toutes les méthodes sont jouables, c’est juste que si l’on veut apprécier le jeu comme les développeurs l’on conçu, mieux vaut faire preuve d’un peu de finesse.
Note 5/5

L’AVIS GÉNÉRAL
Arkane a toujours mis un point d’honneur à rendre ses jeux les plus immersifs possibles et faire en sorte que les gamers en aient pour leur argent. Tout comme la série Dishonored, Prey offre un monde ouvert où chacun va avancer dans l’histoire selon ses propres décisions. Il n’y a pas de route tracée, ce qui permet à chacun d’évoluer suivant son style de jeu, d’avancer à sa manière et à son rythme, on apprécie cette liberté accordée par le studio qui rend l’expérience de jeu unique. Arkane aime que les joueurs explorent dans les moindres recoins les somptueux décors de leurs jeux pour découvrir mille et un secrets et trésors, Talos I devient le terrain de jeu d’une « chasse aux trésors » qu’il faudra « fouiller » dans tous les recoins pour découvrir les secrets de l’histoire. Il est conseillé de retourner dans les zones déjà explorées, car à mesure que l’on progresse dans l’histoire et que son arsenal s’étoffe, de nouvelles choses deviennent accessibles et nous rendent la vie un peu plus facile.
Note 4/5


Pourquoi on aime le jeu : Parce qu’Arkane s’applique à soigner ses jeux, que ce soit sur le fond et sur la forme. Prey est dans cette veine et, une fois de plus, c’est une grande réussite à créditer au palmarès du studio. Tout est soigné dans les moindres détails, on peut même choisir le genre de son personnage (en faire un héros ou une héroïne) : une spécificité qui résume bien la quête de la perfection.

> Un jeu Bethesda sur PS4, Xone et PC, le 5 mai. Plus d’infos sur Prey : www.prey.com
[Note de la rédac’ : 18/20 ]

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