samedi 29 août 2015

Until Dawn : Le test


La rédac’ s’est bien fait peur en jouant au dernier jeu de chez Sony. On a testé Until Dawn, voici le verdict…

Tous les ingrédients qui font un bon slasher se retrouvent dans Until Dawn, le premier gros jeu de la rentrée qui annonce la couleur dès les premières secondes. Dans un décor oppressant à souhait, un chalet perdu dans une station de haute montagne, avec une météo peu clémente, huit jeunes se retrouvent pour passer un week-end au frais, un séjour qui va leur réserver quelques sueurs froides.

Car ils ne sont pas seuls, dans l’ombre le tueur guette et il est bien décidé à leur faire la peau, un par un. Il ne manque pas de ressource, ni d’imagination pour faire trépasser ces ados tout droit sortis de Scream, Souviens-toi l’été dernier ou Scream Queens.

Les plans du serial killer ne sont pas écrits dans le marbre. En effet, la spécificité de Until Dawn (qui n’est pas sans rappeler le gameplay de Heavy Rain et Beyond : Two Souls) est de faire progresser l’histoire en fonction des choix que l’on va prendre au long du déroulement de la trame. Constamment, on est amené à choisir entre plusieurs possibilités pour faire progresser le personnage. Ces choix auront des conséquences (plus ou moins graves) sur la survie des protagonistes et sur le déroulement.

Until Dawn s’avère être un véritable film (d’horreur) interactif que l’on écrit suivant nos envies. On se prend à mener l’enquête, ce qui contribue à nous plonger dans l’atmosphère angoissante du jeu, mais c’est bien connu, on aime jouer à se faire peur. Pour pimenter le tout, des phases d’action rythment le jeu avec des QTC (Quick Time Event) bien sentis qui donneront du fil à retordre et sont de véritables boosts d’adrénaline.

On pourrait penser que le système de jeu veut que l’on avance à l’aveugle et que l’on découvre au pied du mur les conséquences de nos choix, mais ce n’est pas vraiment le cas. Au long de Until Dawn on dispose de différents outils et éléments qui vont nous permettre « d’influer » sur la suite de l’action. Des totems, cachés dans le décor, offrent des visions du futur. Dans un autre registre, les jauges d’affinités sont des indicateurs qui vont permettre d’anticiper la réaction des autres protagonistes. On peut également s’en servir pour diriger l’évolution du personnage joué.

Until Dawn a été soigné, le jeu est à la hauteur de nos attentes, surtout au niveau des personnages et de leurs expressions du visage qui ont été bichonnés. Afin d’être le plus réaliste possible, ce sont de véritables acteurs qui se cachent derrière les personnages. La modélisation est absolument parfaite et il n’y a rien à redire du choix du casting : Hayden Panettiere (Heroes), Brett Dalton (Les agents du SHIELD), Rami Malek (Twilight), Jordan Fisher (Teen Beach), Meaghan Martin (Camp Rock), Peter Stormare (Constantine).


Pourquoi on aime le jeu ?
Parce que l’on aime jouer à se faire peur et que je jeu reprend tous les codes du genre, on ne pouvait que succomber à son gameplay original,  à la Heavy Rain, qui tient en haleine et provoque quelques bonnes sueurs froides !

> Until Dawn, un jeu Sony sur PS4, le 26 août.
Plus d’infos : https://www.playstation.com/fr-fr/games/until-dawn-ps4/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire